Le sénateur arriva dans les locaux de l'entreprise familiale, Just Fresh Entreprise. Elle appartenait à la famille De Buck depuis des années. L'histoire de cette entreprise, tout le monde avait sa façon de la raconter. Avec un capital de plus de 3 milliards de dollars, cette entreprise de vêtements a vu le jour le 19 septembre 1856 dans la ville de Miami. Le président directeur général, qui est le sénateur Alexander De Buck, veut donner le poste de PDG à son fils aîné James. Car Alexander veut se consacrer à cent pour cent à la politique. Cela a toujours été son rêve depuis leur arrivée aux États-Unis.

- Bonjour monsieur Alexander, du la réceptionniste.

Il répond d'un signe sec de la tête, avant de prendre la direction de l'ascenseur.

Arrivé au troisième niveau où se trouve son bureau, Alexander croise James.

- Bonjour papa, où étais-tu rendu si tôt ? On m'a dit que tu étais matinal et tu n'as pas pris le chauffeur avec toi, demanda James.

- Bonjour James, oui, je vais bien. Une question à la fois, s'il te plaît, il mit un sourire à la fin de sa phrase.

- Tu ne m'as toujours pas répondu, dit James.

- D'accord, j'étais allé prendre de l'air et un café avec Jacob, dit le sénateur.

- Es-tu sûr ? Dit James.

- Je suis content de savoir que l'un de mes fils s'inquiète encore pour moi, dit le sénateur. Toi aussi, tu es bien matinal. Que fais-tu ici à cette heure ?

- J'avais des papiers à te faire signer pour la campagne publicitaire pour la nouvelle collection, dit James.

- Bien sûr, pas de problème. Dans quelques temps, c'est toi qui vas commencer l'affaire, dit le sénateur.

James eut un sourire gêné, comme si ce poste de PDG ne lui faisait pas rêver tant que ça.

- Tu as prévu quoi aujourd'hui ? demanda James à son père.

- J'ai une réunion pour le Japon, dit le sénateur.

- C'est pour quoi cette fois-ci ? demanda James.

- C'est pour instaurer une nouvelle boîte là-bas. Espérons qu'ils accepteront l'offre, dit le sénateur.

- D'accord, et c'est pour quelle heure ? Demanda James.

- Dans 3 heures, le temps qu'on finisse le contrôle du jet pour m'y rendre, dit le sénateur.

- D'accord, dit James.

- À mon absence, j'aurais besoin que tu prennes la tête de l'entreprise. Si t'as besoin d'aide, Jacob peut toujours t'aider ; car c'est lui le directeur et mon homme de confiance. Il en sait beaucoup, dit le sénateur.

Alexander prit James dans ses bras en souvenir du vieux bon temps. James était surpris de voir cet acte de son père, car ce n'était pas tous les jours que le grand Alexander De Buck te prend dans ses bras, même si tu partages le même sang que lui.

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Vingt ans plus tôt, ville de Miami.

- Marck, tu vas être en retard pour ton voyage, dit Elizabeth.

- Oui, chérie, j'arrive. Je range un truc dans ma valise et je descends, répondit Marck.

- Maman ! Maman !

- Oui, ma belle.

- Papa se rend où encore ? demanda Serena.

- Je me rends au Congo en Afrique, dit Marck en lui faisant un bisou sur le front.

- Et tu rentres quand ? Dit Serena.

- Je ne sais pas encore, ma petite princesse, dit Marck.

- Cette affaire est vraiment importante pour que tu partes pour l'Afrique pour 7 mois et ne pas assister à l'anniversaire de 6 ans de ta fille, dit Elizabeth.

- Je n'étais pas au courant de ça jusqu'à ce qu'on m'appelle pour présenter cette émission de chronique criminelle, dit Marck à Elizabeth.

- Serena, t'as fini ton petit déjeuner, demanda Elizabeth.

- Oui, maman, dit Serena.

- Nous allons laisser papa à l'aéroport après nous allons aller chez tante Marte, dit Elizabeth.

- Oui, maman, dit Serena toute contente de l'offre de sa mère.

Marck eut un appel et se dirigea vers la voiture pour répondre.

- Allô, oui, j'arrive déjà, dit Marck.

- Le voyage a été annulé, dit la personne au bout du fil.

- Comment on va faire alors, demanda Marck.

- Je ne sais pas. Je t'appelle si j'ai plus d'informations.

- D'accord, dit Marck.

- Marck, y'a un problème, demanda Elizabeth.

- Non, juste un changement de destination sur le lieu du voyage.

- Comment ça, tu t'es rendu où maintenant ?

- Un vol en direction de Los Angeles, dit Marck.

- Et tu vas faire combien de temps là-bas, dit Elizabeth en observant Marck énervé.

- Je ne sais pas encore, répondit Marck, surpris de la réaction d'Elizabeth.

- Toc ! Toc !

Hum, Serena ouvrit à demi ses yeux pour voir s'il était quelle heure dans son téléphone. Il était 7 heures 30 ; elle se leva, mit une peignoir et ferma la ceinture tout en marchant en direction de la porte. Elle chercha où elle avait déposé les clés. Après quelques secondes pour remettre son esprit en place, elle se rappela enfin où elle avait déposé la clé. Elle ouvrit la porte.

- Bonjour, madame, dit l'homme devant la porte avec un sourire bête.

- Bonjour, dit Serena un peu surprise.

- C'est bien ici chez Serena Williams ?

- Oui, pourquoi ?

- J'ai une livraison pour vous, signez ici, dit l'homme.

Merci, dit Serena en fermant la porte, et déposa sur la table sa livraison. Elle était impatiente de l'ouvrir, sa boîte si nous pouvons dire ça comme ça. Elle se dirigea à la cuisine pour prendre un canif pour ouvrir sa boîte. Elle ouvrit le tiroir pour voir si y'avait un canif. Malheureusement, elle n'a pas trouvé. Alors, elle a décidé d'ouvrir avec ses doigts, elle prit la boîte, la déballa et trouva un roman de son écrivain préféré à l'intérieur, intitulé "Poison" par Izar_Darcy12. Et il y avait une carte à l'intérieur qui disait : « Je pense que tu vas aimer cette histoire, elle est vraiment intéressante. Je pense qu'on se reverra même si tu ne m'as toujours pas appelé. » Signé James. Serena rougit à la seconde, elle se mit à sautiller de partout comme une petite fille. Elle finit par canaliser sa joie. Elle se dirigea dans la cuisine et prit une tasse à café dans l'armoire d'en bas à gauche, puis elle alluma la machine à café. Avant de prendre son café, son téléphone sonna. Elle courut vite dans sa chambre pour répondre, c'était l'agent Altamiro. Elle décrocha l'appel.

- Allô, bonjour, dit l'agent Altamiro.

- Bonjour, répondit Serena.

- J'aurais besoin de vous pour vous informer de nouvelles preuves, dit l'agent Altamiro.

- Que je me présente à vous à quelle heure ? demanda Serena.

- 9 heures, dit l'agent Altamiro.

- D'accord, merci. Je serai là, répliqua Serena.