CHAP 7 • Son Sourire

PREMIER PDV DE SOUL, WOOT! WOOT!
(Message important perdu dans l'énorme fermeture, concernant véritablement l'avenir de cette histoire.)

Désolée pour les fautes s'il y en a... ;_;

PLACE AU CHAPITRE!!

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Elle me tend sa main, mais mes pieds sont cloués au sol. Ses longs cheveux noirs et sa robe rouge se balancent dans des bourrasques que je ne ressens pas. Ses yeux bleus emplis de bonheur brillent dans la lumière de mon rêve, ses doigts s'accrochent au vide tandis que tout s'éclaircit autour de sa silhouette. Maman, ne t'en vas pas.

- Ton gosse, j'en veux pas! C'est un bon à rien et il est incapable de jouer du piano correctement!

Au fur et à mesure que les paroles sont prononcées, la joie dans les pupilles bleus de ma mère s'effacent pour laisser place à une tristesse sans fond. Peu à peu, lumière laisse place à noirceur et le vent s'intensifie nettement, promettant une tempête des plus violentes. Des larmes commencent à couler sur ses joues blanches et je tente en vain d'appeler son nom. Ne l'écoute pas! Ma main n'est qu'à un mètre de la sienne, et pourtant, j'ai l'impression que tout un continent nous sépare.

- T'aurais dû le laisser crever dans la rue, ce sale incapable!

Lentement, ma mère se détourne, sa robe rouge ballotée dans tous les sens. Je veux m'élancer à ses trousses, mais la vue du sang à ses pieds me stoppe dans mon élan. Plus elle avance, plus son sillage se décore morbidement d'hémoglobine. Mes yeux se posent sur ses poignets, sur ses veines ouvertes, le liquide écarlate se confondant avec la couleur de son vêtement.

Pourquoi?

Je me lève en sursaut, me cognant le front contre un objet non-identifié. Cependant, lorsque j'entends un glapissement de douleur bien caractéristique, je devine aussitôt que ça vient de mon imbécile de frère, Wes. Celui-ci est tombé à la renverse, grognant de douleur tandis que je reste sonné, une main sur ma blessure.

- Qu'est-ce que... Tu m'observais dans mon sommeil ou quoi? je m'exclame en jetant un regard incrédule à mon sosie un peu plus âgé.

Il lâche un ricanement, se redresse et me gratifie d'un coup de poing dans l'épaule, fort, puis se penche tout près de mon visage, son haleine du matin me donnant la nausée. Je me retiens de justesse de reculer et de grimacer - tant à cause de sa respiration nauséabonde que de la douleur palpitant dans mon biceps​ complètement engourdi.

Je déteste quand il envahit mon espace personnel, c'est comme si toutes mes barrières étaient aussi faciles à mettre à terre. Comme si elles n'ont jamais existées; comme si le temps que j'ai pris à les construire n'avait servi à rien; comme si tous mes efforts de garder le monde entier à distance étaient en vain; sachez que cela me frustre atrocement.

- J'allais te hurler dans les oreilles, mais j'imagine que tu m'as senti venir, veinard.

- Dégage de ma chambre! je lui ordonne en lui balançant mon oreiller en pleine face.

Il s'en va en faisant de nouveau son ricanement de hyène attardée. Il claque la porte derrière lui, me laissant seul dans mes pensées. Soupirant, je me frotte le visage, encore un peu perturbé par mon cauchemar. Depuis que ma mère est morte, il m'arrive de rêver d'elle dans des scénarios toutes plus horrifiantes que les autres. Je ne sais pas comment elle a perdu la vie. On m'a dit que c'était dans un accident de voiture. Alors pourquoi est-ce qu'elle m'apparaît toujours en train de se suicider dans les pires circonstances?

Je me lève en soufflant, mon père me criant de descendre pour le déjeuner. Sa voix envoie un frisson désagréable le long de mon échine. Disons que l'idée de manger et de l'avoir face à moi en train de me jauger comme si je n'étais qu'un animal boiteux aux enchères n'est pas ce que j'adore le plus, donc j'essaie toujours de l'éviter, mais la plupart du temps, c'est un échec.

Aujourd'hui ne fait pas exception.

Habillé d'un sweat à capuche noir et d'un jean des plus normaux, je descend rapidement au rez-de-chaussé et je suis accueilli par une atmosphère froide et calculatrice qui me donne aussitôt l'envie de remonter rapido presto dans ma chambre et de me cacher dans mes couvertures. Pourtant, je baisse les yeux, enfonce mes mains dans la poche de mon kangourou et je m'installe lourdement dans ma chaise tout en ignorant royalement mon père buvait à même le goulot de sa bouteille de vodka.

Apparemment, les membres de sa composition ont très mal joué cette semaine, ce qui a provoqué une des ces colères! Hier soir, il est rentré complètement saoule, déblatérant méchamment sur ses collègues et disant qu'ils n'étaient que des amateurs sans avenirs. Il avait une Jack Daniels dans une main et une Smirnoff dans l'autre. J'aurais bien voulu faire parler mon esprit, avouer qu'il faisait franchement dur, mais je me serais sans doute pris une gifle.

Alors je fais comme hier et me tais tout en mangeant mes céréales au chocolat. Mon frère, entre deux gorgées de son breuvage protéiné, me lance des coups d'oeil inquiet.

Vous voyez, malgré le fait que nous nous détestions, nous restons quand même liés par le sang. Depuis la mort de ma mère, il a grandement changé, passant de protecteur et joueur à narcissique et arrogant. Toutefois, il y a certains moments où nous devons se serrer les coudes, surtout lorsque notre père est dans ses mauvais jours.

La raison pour laquelle il me jette des regards peu subtils est que j'ai une tendance agaçante à ouvrir la bouche quand il vaudrait mieux pour moi de me la fermer. Honnêtement, je ne suis pas masochiste, alors me prendre des pains n'est pas mon passe-temps préféré, si vous voulez mon avis.

N'étant pas stupide, je ne réplique jamais face à mon paternel parce que sinon les conséquences seraient considérables. En vérité, j'avais réussi ces derniers temps l'exploit de restreindre mon côté cynique, mais depuis l'arrivée de Maka Albarn, je crains un peu d'avoir été influencé par son attitude je-m'en-foutisme et, par-dessus tout, par son sarcasme à toute épreuve. Cette fille ne rate aucune occasion de faire de l'ironie, c'en est presque admirable! Elle m'a l'air un peu idiote, quand même... Dès la première journée, elle s'est mise à dos Kid et Black Star, les deux personnes les plus égocentriques du lycée, puis, de causes en conséquences, elle s'est inconsciemment forgée une réputation de bad girl et, le lendemain, elle a même accusé le directeur d'abus de pouvoir - ce qui lui a valut d'être tout de même convoquée immédiatement. Cette fille est un foutu phénomène, il n'y a pas d'autres mots pour la décrire!

Soupirant, perdu dans mes pensées, je décide de quitter la table sans même avoir finir mon bol et me lève afin d'aller le jeter dans la poubelle. Même le dos tourné, je sens aussitôt mon père me lancer un regard acéré lorsque j'approche la sortie, mon frère raidissant ses épaules, les yeux baissés sur son assiette. Merde, ai-je fait quelque chose de mal? songé-je en me figeant.

- C'était quoi ce soupir? Je te dérange, espèce de bon à rien?

Mes épaules se tendent par elles-mêmes et je m'empresse de reculer lorsque mon père s'avance, me dominant aisément de sa grandeur, sa présence jetant un ombrage désagréable sur ma personne. La lumière du plafond disparaît derrière sa carrure et je sens que si je ne déguerpis pas immédiatement, je quitterai la maison avec une ecchymose en plus.

Alors j'adresse un sourire imperceptible à mon frère et, m'excusant silencieusement aux femmes de ménage, je laisse tomber ma vaisselle et m'esquive habilement par la porte arrière, l'homme qui me sert de paternel me hurlant de m'arrêter.

J'ai eu de la chance pour ce matin; je lui échappe, mais je sais pertinemment que ce ne sera le cas ce soir en revenant de l'école. J'espère que Wes saura gérer notre père en mon absence, mais je ne suis pas inquiet; il a toujours été le seul à trouver les bons mots.

Je soupire une seconde fois, serrant la bretelles de mon sac de sport, mes jointures blanches par l'effort. Je déteste vraiment cette réalité, mais c'est la mienne, alors je dois faire avec. Même si je n'en ai pas l'air, abandonner n'est pas une de mes options, et jamais je ne l'envisagerai, pas même lorsque je n'aurai plus de cartes en main. Je suis du genre à m'accrocher à quelque chose jusqu'à m'écrouler en morceaux.

Serait-ce de l'auto-destruction? Sans doute, mais je m'en fiche un peu.

Exemple; malgré l'épée de Damoclès - alias l'interdiction musclée de mon père - qui flotte au dessus de ma tête, je n'ai aucune gêne à lui désobéir et prétendre d'avoir des cours supplémentaires pour couvrir mes arrières. Je prend aussi toujours soin de barrer la porte de la salle où je me planque, mais apparemment, non seulement Maka est une grande-gueule pleine de malice, mais il s'avère qu'elle sait également crocheter les serrures - flippant, selon moi.

Je songe à ce qu'elle m'a dit de façon si honnête juste avant de quitter la pièce, hier après-midi. Sa voix douce résonne encore à mes oreilles alors que les paroles - ces mêmes paroles que j'ai toujours rêvé d'entendre - font battre mon coeur comme si tout d'un coup, tout mon système cardiaque avait été remplacé par un foutu festival. Le fait de recevoir enfin un compliment sincère pour un truc que tu travailles dessus depuis des années en secret vous ferait le même effet, ne faites pas l'ignorant et ne dites surtout pas que cela est sans doute le début d'une histoire gnangnan​ entre deux lycéens.

L'amour? L'amitié? L'affection? Très peu pour moi.

J'ai aimé ma mère de tout mon coeur et maintenant je rêve d'elle en train de se tuer de différentes façons.

Ça ne m'a pas très bien réussi, si vous voulez mon avis.

Je secoue la tête pour chasser mes pensées sombres et pousse les portes de Shibusen, légèrement surpris d'être déjà arrivé à destination. Aussitôt, je me dirige vers mon casier, l'ouvre prestement après avoir composé mon code et en sors mes cahiers pour la journée. Mathématiques, Anglais, Sciences et Éducation Physique. Je soupire pour la troisième fois en une matinée, sachant d'avance que Maka va certainement être dans les mêmes classes. J'ai vraiment la pire des poisses.

Un bras s'enroule soudainement autour de mon cou et je sursaute imperceptiblement. Je relaxe sur-le-champ quand la voix agaçante de Black Star me résonne dans les oreilles.

- Soul, mon pote! T'as une tête à faire peur!

Merci beaucoup, je me sens tellement mieux, imbécile!

- Je n'ai pas bien dormi cette nuit, c'est tout.

Sa main claque dans mon dos, me faisant perdre le souffle tandis que le bleuet éclate d'un rire tonitruant. Il ne réalise aucunement sa force; s'il savait que son coup a mis mes poumons en position latérale de sécurité, il s'excuserait. Enfin, s'il était un être humain doté d'une santé mentale à peu près normale, car Black Star ne s'excuse jamais; sans doute pour préserver sa fierté ou juste parce qu'il est réellement stupide.

Kid entre soudainement dans mon champ de vision, puis Maka et sa petite bande apparaissent à leur tour. Le premier semble encore à la gorge de l'autre tandis que la seconde réplique sans se départir de son sourire malicieux. Fourrant mes affaires dans mon sac, je m'empresse de rejoindre la troupe, secrètement ravi de la distraction à venir. Je ne l'avouerai jamais, mais les interactions entre les deux ennemis sont franchement amusantes, surtout lorsque le fils du directeur se fait fermer le clapet.

- Ton asymétrie me rend malade, disparais de ma vue! disait Kid en balayant sa main en direction de la blonde, qui hausse un sourcil, visiblement peu impressionnée.

- Mais ce ne serait pas aussi drôle! Allez, c'est l'unique truc qui me fait venir en cours, tu ne peux quand même pas me l'enlever!

Son amie à la queue de cheval noire dissimule un sourire derrière sa main, imitant mon geste. Black Star envahit aussitôt la conversation, non pour défendre son acolyte, mais plus pour faire savoir sa présence, car ne l'oublions pas, il reste un des garçons les plus narcissiques que je connaisse. Je roule les yeux, de concert avec la blonde, qui m'aperçois du coin de l'oeil. Je m'apprête à me détourner, l'ignorant, mais elle me fait un large sourire, me salue de la main et part en direction de son casier, ses amis dans son sillage.

Je dois l'admettre, Maka a une saleté de personnalité composée d'une grande-gueule, d'arrogance et elle ne s'arrête jamais de mettre les autres hors de leurs gonds. Les rumeurs disent qu'elle a un passé pas mal horrible, ce qui expliquerait son caractère de pouffiasse, mais j'ai du mal à le croire. Ce sourire éblouissant qu'elle m'a lâché ne peut pas appartenir à quelqu'un qui a eu une enfance terrible. Il était trop authentique pour être faux, trop large pour être forcé, et surtout, trop lumineux pour avoir connu la noirceur.

Je dois l'admettre, mon coeur a fait un tour dans ma poitrine quand elle m'a sourit, mais ça ne veut absolument rien dire!

C'est pas comme si j'étais heureux qu'elle m'ait saluée.

Je m'en fiche complètement!

Ce n'est pas bien de se mentir à soi-même, mon petit kinder! :3

ANYWAY, WASSUP?!?! ÇA FAISAIT UN BAIL, NAH?! Aaaah, que je suis contente de publier!! ;_; Ça m'avait manqué putain. ;( Désolée du retard, moi qui avait prévu de poster plus tôt... Shame on me... ;_; Mais bon, je voulais vraiment m'appliquer sur le premier PDV (et certainement pas le dernier ;)) de Soul! :3 En plus que j'ai pas eu internet dans les deux derniers mois - juste sur mon cell, dehors, parce qu'il y avait un réseau Wi-Fi random dans la cour (Jesus?! Aurais-tu écouté mes prières?!), donc je pouvais juste écrire sur téléphone... KMS. :D

BREFOUILLE, ASSEZ RADOTÉ. Dans quelques mois (fin septembre), je vais partir en Californie pour une demi-année ou plus, donc je ne sais pas comment je vais faire pour publier, mais je vais essayer mes cocos d'amour, quitte à complètement abuser ma 4G! 8) Je voulais vous parler de mon cinquième projet, mais vu que je vais bientôt partir... Ça ira à l'an prochain!! OwO

/!\ MAIS NE VOUS INQUIÉTEZ PAS, JE VAIS POSTER LE PLUS POSSIBLE AVANT DE QUITTER LE CANADA (j'y pense, faut que je m'organise avec mon forfait de téléphonie... anyway.) ET SI JE NE RÉUSSIS PAS À FINIR LA FANFICTION, JE NE VAIS PAS ARRÊTER À L'AVEUGLETTE!! /!\ Je vais trouver un moyen de faire tout dans les temps, trust me my lovely eggs~

Bon, assez de bavardage et place à la fermeture!! J'VOUS AIME FORT, FORT, FORT, mais ça vous le savez déjà! :3 Je vous souhaite une bonne fin de journée et pleins de beau soleil dans vos p'tits coeurs de fous! (J'ai honte d'être dans ta tête, arrête... T_T) Rooh, rabat-joie! >;(

TCHUUUW!! ~~

#

ℋ_ℊ

luv ❤

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