Comme j'ai écrit ce chapitre partiellement sur mon téléphone, il se peut qu'il y aille des erreurs de frappe ou d'autocorrection. ;/
BREF, ENJOY!! ~
(Une surprise se trouve à la fin de la fermeture.)
×
Suis-je en train de rêver ou le directeur porte un costume d'Halloween?
Attendez, y'a un truc qui cloche. L'homme qui dirige avec une main de fer la meilleure école du pays serait en réalité un... comment dire... cosplayer? Je suis dans une télé-réalité merdique ou quoi? De plus, le décor est tellement étrange. Les murs sont bleus et une trentaine de nuages blanc immaculé les parsèment. On aurait dit un vrai ciel, c'est incroyable.
Je m'approche de l'homme situé au centre de la pièce, tranquillement en train d'écouter un film sur son miroir géant. Je monte sur l'estrade et croise les mains dans mon dos, haussant un sourcil. Le directeur n'a pas eu l'air de m'avoir remarquée, car il ne bouge pas d'un poil. Il est si immobile que je crois m'être trompée et avoir pris un humain pour une statue, mais soudainement, celle-ci se redresse et hurle:
- Non! N'y vas pas, elle va t'avoir!
Je sursaute et manque de me casser la gueule sur les trois marches qui servent de minuscule escalier. Je me rattrape en jurant et cela attire l'attention de l'étrange cosplayer. Il se fige et, soudainement, s'empresse rapidement de fermer la télévision en pesant sur un des boutons composant les accoudoirs de son siège. Puis, il tourne sa tête vers moi et je découvre qu'il porte un masque blanc en forme de tête de mort - cependant, il ne semble pas effrayant, juste bizarre.
- Salut? je fais en agitant la main, me postant juste devant lui.
Il est si grand que je dois lever la tête pour le regarder.
- Fais comme si tu n'avais rien vu, me chuchote l'homme, et je hausse les sourcils, estomaquée.
- Pardon?
Ça y est, je sais d'où vient l'imbécillité de Kid.
- Tu dois être Maka Albarn! s'exclame tout d'un coup l'étrange bonhomme.
Je le fixe comme si une deuxième tête vient de lui pousser. Il passe du coq à l'âne si bien que je ne peux même pas suivre la conversation. D'un moment, il dit de ne rien dire à propos de lui en train d'écouter un film, puis il présume que je suis la nouvelle. Normalement, il m'aurait déjà parlé de mon comportement dans la cafétéria et de l'accusation que lui et son fils font de l'abus de pouvoir...
Mais non, il est là à me regarder avec son foutu masque de tête de mort.
Soit je suis morte en chemin pour la direction et je suis en enfer, ou je suis présentement en train de rêver et l'avant-midi n'a été qu'un songe idiot, ou encore tout cela est bien réel. J'hésite entre péter un câble ou me mettre en position fœtale dans un coin. La différence? Y'en a pas, j'aurais juste l'air d'une tarée dans les deux cas.
Donc je décide de rester sereine et prend une grande inspiration, me préparant à la conversation qui s'annonce des plus étranges.
- Exact. J'ai été appelée à la direction il y a dix minutes.
L'étrange personnage penche la tête et croise ses immenses mains blanches dans son dos. Il me semble franchement glauque, si vous voulez mon avis. Grande cape noires, mains de géants gantées et un masque de détraqué. Soit c'est réellement un cosplayer passionné ou bien c'est un psychopathe caché sous un déguisement inoffensif.
J'ai un esprit tordu, je sais.
Je reste immobile tandis que la grande silhouette s'éloigne et commence à manipuler quelques boutons sur son siège. La télévision en forme de miroir s'ébranle et soudainement s'enfonce dans le sol pour enfin disparaître comme si elle n'a jamais été là. Étrange. Depuis quand les écoles ont de tels systèmes?
D'ailleurs, depuis quand elles ont des directeurs timbrés comme celui qui se trouve devant moi? Non, non, je n'en reviendrai pas de sitôt, vous allez en entendre parler longtemps de celui-là!
- Ah, oui! semble se souvenir l'homme en pointant son doigt dans ma direction. Tu m'as accusé d'abus de pouvoir.
Il gonfle le torse, comme pour se donner encore plus d'ampleur, je plisse les yeux, m'attendant au pire, quand soudainement il se dégonfle lamentablement et baisse les yeux de défaite. Je le fixe, ne sachant comment réagir. Finalement, l'homme soupire puis dit:
- J'arrive pas à lui résister... Il est trop mignon avec ses yeux de chiots et ses cheveux asymétriques!
Oh bon Dieu, ce type est un clown. Je me frappe le front d'exaspération tandis que l'homme - qui ne se comporte techniquement pas comme un homme - continue de parler, cette fois-ci sur la moue trop, et je cite, "irrésistible" de son fils. Que le Seigneur ait pitié de moi.
Ou du directeur.
Ou même de Lui-même pour avoir créer un tel personnage.
Je lève mes mains devant moi, signifiant clairement au cosplayer de se taire. Soupirant, je me pince l'arête du nez, une migraine commençant à grandir dans mes tempes.
- Si je comprends bien, ce n'est pas de l'abus de pouvoir que vous faites. Vous acquiescez simplement à toutes ses demandes, même si cela mène à de l'abus de pouvoir. Oh bon sang, pourquoi est-ce toujours à moi que ce genre de trucs arrive? je fais en gémissant.
En plus que Kid est déjà étrange avec son obsession de la symétrie, c'est un adolescent pourri-gâté! En même temps, plus j'y pense, plus que je rends compte à quel point c'est évident qu'il l'est.
- Que dois-je faire?
- Pourquoi est-ce que vous me demandez ça?! je hurle en balançant mes bras dans les airs, au-delà de l'irritation. Vous êtes un adulte, vous devriez savoir quoi faire!
Je me barre. Cette conversation est trop stupide pour mon cerveau. Je tourne les talons et me dirige vers la sortie tandis que dans mon dos, ledit adulte me supplie de m'arrêter. Je lui fais signe de la main tandis que j'ouvre la porte décorée d'un nuage et je la referme bruyamment juste comme le directeur commence à devenir désespéré.
Je pense sérieusement à rentrer chez moi et m'endormir afin de laisser cette journée épuisante derrière moi. Mais je secoue brutalement ma tête pour écarter cette idée de défaitiste et frappe violemment mes joues.
- Reprends-toi, Maka, c'est pas toi, ça!
M'encourageant à haute voix, je décide d'aller à mon casier, ayant constaté à quel point mon échange avec l'homme avait duré plus longtemps que prévu - et ce n'est pas comme si j'avais prévu quoi que ce soit, d'ailleurs -, lorsqu'un son absolument indescriptible attire mon attention, ou plutôt mon oreille. Je me fige, penche la tête vers l'un des couloirs où j'ai cru entendre un truc, puis fronce les sourcils lorsque ledit truc retentit à nouveau. Ça ressemble à du piano - pas du tout mon genre, si vous voulez mon avis.
Malgré tout, je me résous à jeter un coup d'œil. Je me demande qui ça peut bien être. Selon moi, ça doit être un des professeurs en train d'enseigner sa matière. Pourtant, dans un recoin de mon esprit, j'ai l'impression que c'est autre chose - sinon quelqu'un d'autre. Je me faufile dicrètement dans le corridor et tente d'ouvrir la porte d'où provient la musique. La poignée se coince, étant barrée, mais je la débarre aisément avec une pince que je cache dans ma coiffure.
Quoi? Oh, ça va, hein! J'ai mes secrets.
Aux premiers abords, la pièce semble vide à cause de la totale obscurité. Puis, mes yeux s'habituent à la noirceur et je pense voir une silhouette assise face à un piano noir d'allure très coûteuse. La personne, que je devine rapidement être un garçon, est penchée sur le clavier. Malgré ma conscience qui me hurle de le laisser en paix, j'entre dans la pénombre et referme doucement la porte derrière moi. J'ai un drôle d'impression en voyant les cheveux blancs du pianiste. Ce dernier ne semble pas avoir vu le rayon de lumière et, faisant le tour afin de voir son visage, je grogne intérieurement.
Bordel, c'est Soul Eater, mécanicien et pianiste à temps partiel - ça sonne trop étrangement dans mon esprit. Son image crédible du bad boy impassible à la mine ennuyée vient tout juste de s'écrouler devant moi.
Sans faire savoir ma présence, je m'approche et je constate que Soul a ses yeux fermés. Je suis impressionnée, l'albinos pianote sur le clavier par coeur! Je dois avouer qu'il est surprenant - et il est rare que l'on me surprenne. Je mêle mes doigts dans mon dos et l'observe tandis qu'il fini sa partition. J'ai sans doute l'air d'une stalkeuse, toute seule dans le noir à le regarder, mais je suis trop curieuse pour m'en soucier.
Lorsque enfin il s'arrête, il respire profondément et soupire ensuite. Il semble perdu dans ses pensées quand je me décide finalement à l'interpeller.
- C'était vraiment beau.
Soul sursaute violemment et se retourne, un air paniqué sur le visage. Me voyant derrière lui, il faillit tomber de son banc, mais il se rattrape avec aisance et me lance un regard noir.
- T'aurais pas pu, je ne sais pas moi, cogner à la porte au lieu de regarder par-dessus mon épaule comme un foutu fantôme, il grogne d'un ton bougon, posant ses yeux sur son clavier.
Je rigole, ne prenant pas sa phrase personnellement, et je me penche vers lui, mes mains toujours croisées dans mon dos. L'albinos s'écarte légèrement de moi et tousse avec gêne. Pour une raison que j'ignore, j'adore le rendre mal à l'aise et le sortir hors de sa zone de confort.
- Quel idiot jouerait du piano dans le noir total sans barrer la porte?
- La porte était barrée, idiote, fait le pianiste en roulant les yeux.
- L'était-elle? je me moque ouvertement en souriant.
Soul roule les yeux et se détourne, caressant les touches blanches et noires d'un geste songeur. Je le laisse dans ses pensées et je m'aventure dans la pièce, touchant et manipulant chaque objet. Certains ont l'air très coûteux et probablement importés d'autres pays. Sur plusieurs d'entre eux se trouve un nom gravé: Evans.
Je remarque aussi que plus je manipule les objets et que je m'approche des instruments, plus Soul se rembrunit. Je m'amuse à le mettre à cran, mais finit par laisser tomber lorsqu'une question me monte à l'esprit.
- Dis, pourquoi est-ce que j'ai l'impression que je devrais gardé ça juste pour moi?
L'albinos me juge du regard, semblant perdu dans ses pensées. Je le laisse cogiter quelque secondes, tranquillement posée près d'un vase d'allure très chère; du genre, si je le brise, je vais devoir m'offrir en esclavage toute ma vie afin de le rembourser.
- Je te répondrais bien que c'est pour maintenir ma réputation en place, mais tu n'es pas stupide.
Je lui fais un clin d'oeil, qu'il ignore royalement - ce qui me touche droit en plein coeur. Il continue, évitant mon regard acéré posé sur sa personne.
- Disons que mon père n'apprécie pas spécialement que je pratique ma musique hors de mes cours du soir, alors je te demanderais de mettre cette découverte sous silence...
- Sinon tu appelles tes potes de la mafia et je finis le restant de mes jours dans le fond d'un lac, je finis en roulant les yeux.
Le garçon hausse les épaules, un léger sourire aux lèvres.
- Ce n'était pas ce que j'avais en tête, mais ça fera l'affaire.
Je rigole, mais lui est mortellement sérieux. Oh. Si c'est ainsi, alors cela fait de nous deux psychopathes. Quoi? Moi aussi j'ai traîné avec des gens qui, a la limite, étaient des criminels - certaines de mes familles d'accueil incluses. J'ai eu des pères qui vendaient de la drogue afin d'arrondir les fins de mois. On m'a même attribuée à une mère qui, secrètement, donnait son corps pour gagner de l'argent sous la table sans payer des impôts.
Horrible, vous me direz? Vous n'avez pas tord. Enfin, j'ai vécu pire, ce qui vous démontre à quel point j'en ai vu des trucs bizarres et terribles. Il y en a que je n'ose même pas me souvenir car les conséquences sur mon état mental seraient légèrement handicapantes.
Je remarque plusieurs points communs entre Soul et moi et cela me rend confuse, pour être honnête. Tous deux appuyont notre survie au lycée sur notre réputation. Sans vraiment m'y foncer, je me suis construite rapidement une image de bad girl, ce qui ne me déplaît pas. Soul aussi est supporté par l'illusion de son apparence. Je commence à le cerner peu à peu, au fur et à mesure que je découvre de nouveaux aspects de sa personnalité. Il est très cynique, sarcastique - pas autant que moi, bien entendu -, et drôle. Pourtant, il est à la fois amusant et sombre. Je le vois dans ses prunelles rouge rubis; lui non plus n'a pas eu la vie facile.
J'écarte ces pensées de mon esprit et m'enquis auprès de Soul qui pianote toujours sur le clavier noir et blanc d'un air absent:
- Alors, pourquoi est-ce que ton père n'aime pas que tu t'excerces ici?
L'albinos fait la moue et je vois que j'ai touché une corde sensible. Je m'apprête à reprendre ma question lorsqu'il répond d'une voix lasse, comme s'il a tout laissé tomber.
- Il trouve que pratiquer ma musique violente pourrait ruiner les compositions classiques qu'il m'apprend depuis tout petit.
Je le fixe les yeux ronds, stupéfiée par son attitude presque blazée. Son propre parent critique l'incroyable talent qu'il a de faire savoir au monde entier ses abysses où se trouvent ses plus profonds secrets - tout ça au travers de sa musique - et lui il n'a même pas l'air vexé, juste découragé! Il a décrit son rythme, disant sans même siller qu'il était violent, comme s'il y croyait réellement. Je secoue violemment la tête et me dirige vers la sortie, refusant de regarder le garçon.
Il verrait les deux sillions salée qui coulent le long de mes joues.
Rendue à la porte, je tourne mon corps à demi sans montrer mon visage et, du coin de l'oeil, je l'aperçois en train de me regarder avec pexplexité.
- Tu sais, ta musique n'est pas violente.
- Non? demande-t-il presque en fronçant les sourcils, reposant ses yeux sur son piano.
- Non, j'affirme en ouvrant la porte. Au contraire, tu es juste passionné.
Sans prendre le temps d'analyser son expression faciale, je claque le battant dans mon dos.
╳
Jdnshwbdjwjnebdjwkwjdbfhkwkand. Voilà qui décrit bien mon état mental. T_T Le calvaire que ça a été d'écrire ce chapitre ne peut pas être mis en mots, NOPE. 8)
J'ai l'impression que mon style d'écriture a changé, mais je ne peux pas mettre le doigt dessus... Alors que le début est léger, la fin devient de plus en plus sombre... Enfin! J'imagine que vous m'en direz des nouvelles. ;)
Je suis ABSOLUMENT SUPRA EXTRA désolée d'avoir pris autant de temps pour écrire ce chapitre... Je promets de ne pas être aussi lente pour les prochaines fois. :)
Au fait, je voulais aussi placé le resumé de la fanfiction de HTTYD ci-dessous, que j'ai décidé d'écrire après avoir reçu pas mal de commentaires me disant de foncer. *-* Merci à ceux qui ont participé! ~
[Sauvé de la noyade] - Résumé: Dans un monde où dragons et humains cohabitent, un jeune garçon prénommé Harold se démène afin de garder sa tête hors de l'eau. Entre son père négligeant, les tyrans à l'école et ses jours de solitude, il pense sérieusement à se laisser couler. Chaque vague le pousse toujours plus profondément et chaque fois est plus difficile de se relever.
Jusqu'à ce que son chemin croise celui d'un Furie Nocturne estropié.
"Je me fiche de ton apparence, c'est ton coeur que je veux."
La cover se trouvant sur mon ordi et n'y ayant pas accès pour quelques jours (je suis sur mon cellulaire), et comme je ne voulais pas attendre pour publier, j'ai juste fait une screenshot de la cover, alors désolée pour la qualité de la photo... :(
Anyway, dites-moi ce que vous en pensez en commentaire et sur ce, je vous souhaite une merveilleuse fin de journée! ;D
TCHUUWW!! ~
#ℋ_ℊ
P.S.: Je vous admire pour votre incroyable patience et je vous en remercie infiniment!! <3
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top