7. Aï
Nash étouffe un rire en me tapant sur l'épaule. Le directeur nous jette un regard sévère et nous nous taisons. Il arrive devant une porte laquelle il frappe.
A suivre...
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Après avoir frappé, le directeur entre sans attendre de réponses et nous fait signe d'entrer à notre tour.
– Je vous présente Ota Nash, qui vient de passer les tests pour sauter une classe et qui intègre donc cette classe dès aujourd'hui. Présente toi.
– Bonjour, je suis Ota Nash et j'ai 16 ans. Enchanté.
– Vas t'asseoir. Lança le professeur. Tu as une place derrière Ueno, là-bas.
– Et je vous présente Iwaizumi Aï, qui nous vient de Tokyo, où elle était scolarisé dans la célèbre académie Fukurodani.
– Bonjour, je suis Iwaizumi Aï et j'ai 16 ans. Enchanté.
– Iwaizumi, tu peux t'asseoir à côté d'Ota.
J'allais m'asseoir en retenant le petit sourire qui me vint quand je passais à côté de Sab. Il grogna quelque chose de peu flatteur et je laissais échapper un petit rire avant de m'asseoir. Le directeur n'eut pas le temps de sortir que des coups brefs furent frappés à la porte. Les deux Ishii qui n'étaient pas encore arriver s'excusèrent encore une fois du retard et allèrent s'asseoir, non sans nous avoir jeter des regards étonnés à Nash et moi. A la pause, j'allais m'asseoir sur la chaise devant le bureau de Sab et me retournait.
– Ueno? Sérieusement? Dit moi que tes parents ne l'ont pas choisi!
– Ce serait te mentir. Lança Nash en se joignant à nous. Nos parents ont tous changer de noms en devenant adultes.
– Non?
– Si!
– Je peux rire?
– Non.
– Vos parents sont timbrés.
– Totalement. Confirma Slyom en s'appuyant sur Nash.
– Vous savez quoi, je suis bien contente d'avoir un nom banale pour une fois.
– Euh.... Iwaizumi-san... ? Demanda une petite voix féminine.
– C'est moi, je peux t'aider?
– Iwaizumi te demande...
– Iwa... Ah ok mon frère! J'arrive j'arrive Haj'!
Je sortais en courant de la salle et dérapait en voulant m'arrêter. Tooru me rattrapa en rigolant. Après l'avoir remercié pour son aide et traité de bouse pour ses moqueries, comme mon frère aime tant le faire, je m'intéressais a la jeune fille cachée derrière lui. C'était la jeune fille de ce matin. Elle se précipita derrière moi.
– Le directeur nous a demandé de la raccompagné à sa salle. Je t'ai vu dedans et je me suis dit que ce serait bien si tu pouvais la prendre sous ton aile.
– Tu as bien des amies, non? Je demandais à la jeune fille.
– Oui. Affirma-t-elle d'une petite voix, un regard terrorisé sur mon frère.
– Va les voir.
– Mais...
– Je ne suis pas baby-sitter, va les voir.
– Tu es dure. Lâcha Tooru alors qu'elle partait. Elle a eu une matinée difficile et...
– Et elle doit s'en remettre pour avancer. Si tout le monde la prend avec des pincettes, elle restera bloqué dans le passé. Je ne dit pas qu'il faut la brusquer mais il lui faut au moins une personne qui lui fasse comprendre que le monde ne s'est pas arrêté de tourner pour elle. Je vais passer pour la méchante de l'histoire, mais elle s'en remettra mieux et plus vite.
– Tu t'y connais assez en psychologie pour quelqu'un qui était en simple classe sportive.
– Une de mes amies est en filière pour devenir psychologue. Je me mit à sourire en pensant à celle que je surnomme "mon petit cookie". Elle a un nom bizarre, cette filière, j'arrive jamais à m'en rappeler. Toujours est-il qu'elle me faisait lire ses dissertes et qu'elle m'expliquait ses cours. Ca l'aidait à réviser. Oh! Mon prof de math est là, je dois vous laisser. On rentre ensemble ce soir?
– Pas de problème. Acquiesça mon frère.
– A toute. Dis-je en entrant derrière le professeur.
Le reste de la semaine passa rapidement. Le soir, après un petit changement de plan, Nash se fit agresser alors que nous achetions une collation pour la soirée jeux vidéos. Peu après, la coupable se révéla être Apple, ou Maï, de son vrai prénom. Une amie que j'ai rencontré sur internet mais que je n'avais jamais vu. Sympas la première impression. Le lendemain, quand je lui rendis son uniforme recousu et propre, la jeune fille agressée me donna un mot de remerciement et je n'eut pas le cœur à la remballer. Le jeudi, mon frère eut un petit problème d'uniforme et je fis mon sport du matin pour aller lui chercher celui de rechange au pressing. Enfin le vendredi, Maï est venue s'excuser à la supérette Sakanoshita pendant que je me disputais avec Sab sur son dernier jeu de voiture. J'ai passé mon samedi au club de tir à l'arc. Et le dimanche? Eh bien Maï m'a posé un lapin. Bon, l'expression n'est pas tout à fait approprié, vu qu'elle ne l'a pas fait exprès techniquement.
Au final elle est arrivé avec le fameux Sugawara dont elle me parle depuis six mois: son copain. Évidemment, ils sont arrivé en plein appel avec Nash. Elle n'a vraiment aucun sens du timing. Cette journée là a été rapide et j'ai piquer une petite déprime quand Koutarou m'a appeler. Déprime qui a vite disparu grâce aux amis de Maï, que je trouve hilarants. Le soir, Nash vient me chercher devant la maison de Sugawara. Nous faisons un dernier signe de main et partons vers son appart. Il y prend deux sacs dont un qui m'est destiné. Ce sont des sacs de sport contenant une tenue de sport complète et quelques accessoires telles qu'une gourde, une serviette et même un élastique pour m'attacher les cheveux. Je me change dans sa salle de bain et nous allons ensuite dans une petite salle de sport, l'une des rares encore ouverte à cette heures ci. Nous ne sommes que tous les deux et tant mieux. J'aurais détesté commencer la musculation devant d'autres personnes.
Au bout de presque deux heures de sport, je me rend compte de l'heure. Mon téléphone m'affiche vingt appels manqués de mon frère et trois de ma mère. Forcément, a 22h. Je commence par passer un coup de fil a Maï, au risque de la réveiller. Heureusement, elle décroche tout de suite.
– Désolé de te déranger mais si on te demande, on a passer la soirée a discuter ok!?
– Tu m'embarques dans quoi!?
– Rien, c'est juste que j'ai pas vu l'heure et que si je dis a Haj' que j'étais avec Nash jusqu'à présent, il est possible qu'il n'en sorte pas vivant.
– Ton frère ou Nash!?
– Question pertinente mais je ne tiens pas a connaître la réponse.
– T'as pas encore manger!?
– Non, on part tout juste de la salle de muscu.
– Bon, appelles ton frère. Je suis d'accord pour être ton alibi.
– Oh merci! Tu sauve la vie d'un pauvre innocent!
– Je lui dois bien ça! Bonne nuit.
– Merci toi aussi.
Je raccroche et clique sur mon frère en priant qu'il ne demande pas a parler à Maï. Juste avant d'entendre sa voix, j'ordonne a Nash de se taire.
– Haj! Je...
– OU ES TU!?
– Je viens de partir. Dis je en faisant signe à Nash de s'éloigner de moi. J'arrive.
– Je te cherche dans la ville, ou es tu!?
– Je suis.... Je reste silencieuse un moment le temps de trouver un endroit commun aux deux itinéraires que nous sommes susceptibles de prendre. Je suis devant la boutique Sakanoshita. Je mens finalement et appelant tous les dieux existants pour qu'il n'y soit pas lui même.
– Ne bouge pas, je viens te chercher. Je suis là dans dix minutes.
– Comme tu veux, je t'attends.
J'ai a peine appuyé sur le bouton rouge que nous échangeons un regard affolé. Je suis a plus de dix minutes de la supérette. Nous convenons que je reviens chez lui après avoir mangé. La décision est rapide et je pars au quart de tour. Heureusement, je court plus vite qu'Hajime mais je ne suis pas sûre d'arriver a temps. Je n'ai jamais couru aussi vite de ma vie. Je rejoins le petit commerce en un peu plus de six minutes. Un record. Je profite des quatre pauvres minutes qui me reste pour m'étirer et reprendre mon souffle. Au cas ou, je réfléchis a une excuse s'il me demande pourquoi je sue. Hajime arrive peu après avec Tooru. Il me prend d'abord dans ses bras avant de laisser la place au châtain. Je leur rend leur étreinte. Je ne peux m'empêcher de prendre une grande bouffée du parfum de Tooru. J'adore son odeur. Même sa sueur ne sent pas mauvais. Je trouve le câlin trop court mais il n'a aucune raison de me garder plus que nécessaire dans ses bras.
– Tu nous as fait peur. Commente-t-il d'un air sévère qui le rend beaucoup trop sexy pour mon petit cœur.
– Je vois ça. Je répond néanmoins avec un sourire amusé. Vous savez, je n'étais pas en danger. Mon téléphone était sur silencieux et nous étions en pleine discussion. Je suis désolé de vous avoir inquiété.
– Tout va bien, tu n'as rien, c'est le principal. Souris Hajime en passant un bras sur mes épaules. Rentrons, le repas doit être froid maintenant.
– On mange quoi!?
– Haricots verts à la sauce tomate.
S'il y a bien un plat que je déteste, en plus des endives, c'est celui-là. Mais qui est l'ABRUTI qui a décidé de le popularisé !? Un léger tressaillement de la pommette est le seul signe extérieur de mon dégoût. Hajime ne me regarde pas, alors je n'ai pas besoin de me forcer a sourire. Je soupire en jetant un regard en arrière. Nash est dans une petite ruelle adjacente et nous regarde partir en rigolant. Évidemment, il a suivit toute la conversation le bougre. Il a fait récemment un recueille des plat les plus détestés dans notre groupe. En numéro un!? Les endives. Comme quoi les pauvres ne font vraiment pas fureur.
Je reviens a la conversation quand Tooru se tourne soudainement vers moi pour me demander de quoi nous parlions pour ne pas entendre le téléphone. Déjà il était sur silencieux alors a moins d'y rester scotché, je n'aurai pas répondu de toute façon. Et comme je n'ai strictement aucune idée de sujet en tête, j'invoque l'excuse des discussions de fille. Vu qu'il me jette un regard suspicieux, je lui précise qu'on a parlé de cycles féminins et de vêtements tâchés. Hajime pose une main sur ma bouche en fusillant Tooru du regard. Pour répondre au regard étonné de son meilleur ami, il lui annonce que, vivant avec deux femmes, il en a marre d'en entendre parler. Notre père est souvent au travail alors il est plutôt rare qu'ils aient l'occasion de discuter. L'avantage, c'est qu'il rend crédible mon excuse. Pour votre information, ayant vécu 11 ans avec deux garçons surprotecteurs et possessifs, j'ai vite pris l'habitude de m'inventer des excuses pour pouvoir aller jouer avec d'autres garçons de mon âge. Ouais je n'ai jamais été très féminine...
A suivre...
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