33. Tyse

Il est plus court que les précédents, j'en suis tout à fait consciente. Retenez seulement ceci: Tyse est un personnage secondaire et il est compliqué pour moi de développer un personnage aussi éloigné de ce que j'ai l'habitude d'écrire. Je ferais surement un autre essai au cours de la fanfic.

Bonne lecture!
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Je ne suis pas comme eux. Je n'ai jamais été comme eux. Ulmyre sait exactement ce qu'il veut: être mécano. Slyom, lui, aimerait tenter des études de vente. En ce qui me concerne, je n'ai jamais su ce que je voulais faire. Jusqu'à la terminale, cela ne dérangeait pas. Je suivait le cursus général. Une semaine avant la rentrée, notre père nous a convoqué un par un dans son bureau. Quand est venu mon tour, il m'as bien fait comprendre qu'il refusait que je ne fasse aucune étude. Je devais choisir. Et pas n'importe quoi. Il m'a donné un panel de métier relativement restreint. Son souhait serait que je monte une affaire avec l'un de mes frères. Cette option ne m'attire pas. Je n'avais pas encore choisie quand elle est arrivée.

Nash nous l'a présenté à la pause de midi. Elle avait quelque chose d'unique. Quand elle parlait, on ne pouvait s'empêcher de l'écouter, même si elle ne disait rien d'intéressant. Elle était belle, intelligente mais surtout sauvage. Sa vie lui appartenait et cela se voyait. Elle parlait fort, le port haut. Sans nous en rendre compte, elle nous as envoûté. Pas question d'amour. Juste de l'admiration. De l'admiration, et une fidélité sans faille. Nash est le premier a être devenu un de ses plus fidèles partisan. Il en est même devenu flippant. Je pense que comme moi, il n'avait pas de but réel dans la vie. Je pense qu'il cherchait une raison de vivre. Nous l'avons trouvé en elle, mais lui a trouvé plus que ça. Elle régit sa vie. Il l'idolâtre a un niveau terrifiant. Le premier qui essaiera de lui faire du mal n'est pas né. Je ne saurais décrire ça autrement: elle est sa déesse. Je ne peux pas expliquer ce phénomène par autre chose. Il n'est pas amoureux d'elle. Mais il n'en a pas besoin. Ses paroles font foi, point final. Étonnamment, ils se complètent bien. Ils sont très complice. Je ne pense pas trop m'avancer en disant qu'il deviendra bientôt son meilleur ami. Elle a besoin d'être suivît, inconsciemment.

Sab et moi l'avons réellement rejoint peu après. Nous étions amis avec elle, mais sans plus. L'assassinat a fait prendre une nouvelle dimension a nos vies. Sab a trouvé une maîtresse parfaite. Spécialisé dans l'informatique, elle l'aidera aussi a développé ses relations sociales. A côté de ça, il est devenu aussi fidèle a celle qu'il a nommé "la princesse" que Nash. Je pense qu'il partage les pensées de Nash en ce qui la concerne, dans des proportions bien moindres évidemment. En ce qui me concerne, elle a réussit a me cerner alors que moi même je n'y arrivait pas. Elle arrive à déclencher des instincts protecteurs chez nous.

La journée passe rapidement. Aï est fatiguée et Sab doit la reprendre trois fois dans l'après-midi pour éviter qu'elle s'endorme en cours. Le soir, nous nous dirigeons vers l'appartement de Nash. Arrivés, Aï sort une clé de sa poche et déverrouille la porte automatique. J'hésite à lui demander des explications. Comme Sab ne semble pas surpris, je suppose que Nash a du lui donner un double. La porte de l'appartement est ouverte. Il n'y a personne à l'intérieur. Aï n'a pas l'air plus paniqué que ça, mais sa surprise est bien visible. Un mot nous attends sur la table.

"Livrez nous la fille des ténèbres ou son protégé mourrat. - Signé: le Faucon."

Aï éclate d'un rire cristallin. Son hilarité finit par se calmer mais elle ricane encore en brûlant le papier. Elle se met ensuite face au couloir. Elle prends une inspiration, dans l'espoir de parler, mais y renonce, encore secoué de rire. Il lui faut bien un quart d'heure pour se calmer tout à fait. Après s'être assuré de sa voix, elle prend enfin la parole.

- C'est tout ce que tu as trouvé?
- Tu ne me prends pas au sérieux? Demande un jeune homme en se dirigeant vers elle.
- Toi? Demande-t-elle avant d'éclater à nouveau de rire. Tu plaisantes? Je te conseille de le relâcher. Il est loin d'être commode.
- Il n'est apprenti assassin que depuis quelques jours.
- Parce que tu crois que mon estimé maître l'aurait choisis s'il ne savait rien faire.
- Il t'as bien choisis toi!
- J'avais onze ans. Il est beaucoup plus facile de manipuler une enfant de onze ans qu'un adolescent de seize ans.

Le jeune homme plissa les yeux. Il avait des cheveux brun, la peau halée et des yeux noisettes. Il était carré, presque autant que moi et dominait Aï d'une bonne tête. Il avait les mains sur les hanches et toisait la brune, l'air de se demander si elle blaguait. Aï se tenait droite, les bras croisés, le regardant de toute sa hauteur. Il fit un pas de plus dans sa direction, se tenant à quelques centimètres d'elle, mais elle ne céda pas un pouce de terrain. Étonnamment, je sentait qu'il ne la toucherait pas. Il finit par grogner et se détourner. Il disparut dans le couloir et Aï ricana encore un peu avant de se tourner vers nous. Sans rien dire, elle se jeta sur le canapé de Nash. Elle s'étira comme un chat et une étincelle de satisfaction s'alluma quand son téléphone sonna. Elle se mit à roucouler et nous fûment sûr à cet instant qu'elle parlait a ses amis de Tokyo.Environ une demi-heure plus tard, Nash débarqua, essoufflé et en sueur. J'étais assis par terre, à côté de sa table basse, Sab avait allumé la télé et la play de Nash et Aï leva à peine les yeux de son téléphone.

- Sympas la solidarité.
- Ne te voile pas la face, ça n'aurait été que de la pitié si j'étais venu t'aider. Tu as été parfaitement capable de t'en sortir seul.
- Et si ça n'avait pas été le cas?
- Premièrement, si j'avais un le moindre doute que tu pouvais y laisser la vie, même infime soit il, je ne t'aurais jamais laisser là-bas plus de dix secondes. Deuxièmement, ne crois pas que le maître ignore ce qui t'es arrivé. S'il n'a pas jugé bon d'intervenir, qui suis-je pour le faire?
- Ta langue est aussi acérée que tes lames.
- Et elle fait bien plus de dégâts. Je dois rentrer, Haj' m'attends. Tu sauras te faire le repas ou maman doit te faire manger?
- Dégage.
- Bien bien! Avant que j'oublie, je peux récupérer mon manuel s'il te plaît?
- Ton manuel?
- D'anglais, andouille.
- Tiens.

Sab lui tends le livre. Les deux le dévisagent d'un air ahuris. Aï prend le bouquin et il hausse les épaules.

- C'était plus rapide que j'aille le chercher pendant que vous discutiez. Tu ne voulais peut être pas entrer dans sa chambre sans son accord, mais moi je n'ai pas ce scrupule. Et il me le rends bien.

Finalement, nous partons. Nous raccompagnons Aï jusque chez elle. Elle prends une grande inspiration avant d'ouvrir la porte d'entrée. Dans l'entrée se trouve sa mère, les bras croisés. Aï est effrayante quand elle est en colère et je me jure une chose: ne jamais, Ô grand jamais, provoquer sa mère.

A suivre...

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