Cross... cela faisait environ deux semaines que Cross travaillait pour Nightmare.

Et l'esprit qu noir était constamment occupé par ce visage blanc, orné d'une cicatrice rouge, embellit par des yeux uniques en leurs genres.

Le dictateur souriait tristement dans son bureau, la paperasse qu'on lui avait envoyé brûlant dans la cheminée allumée en face de lui.

Le feu crépitait, réduisant en cendre les mots encrés sur le papier blanc, rendant muets les pays souffrant, au profit d'un seul.

Et ce seul, c'était lui. peu importait les autres, chacun pour soi si l'on veut gagner, il faut tricher.

Il rit doucement à cette pensée, se disant qu'il était un fort bon tricheur.

Nightmare se leva doucement, boitant tristement depuis sa dernière rencontre avec cette saleté de peintre, qu'il maudit de toute son âme.

Il boita jusqu'à la pièce d'à côté, une bibliothèque. Et il prit un livre au hasard.

Après tout, le squelette vêtu de noir les connaissaient tous pas cœur, et n'avait plus de plaisir à les lire, c'était juste un passe temps, comme si tourner les pages faisait tourner l'horloge accrochée au dessus de la cheminée.

Il allait commencer à lire, quand on frappa à sa porte.

Il grogna, pensant avoir enfin réussit à se sortit Cross de la tête.

" Entre, mon lapin~"

Dit-il en souriant, au moins, il ne s'ennuierait pas.

Le jeune aux os blanc entra timidement, la tête emmitouflée entre sa capuche et son écharpe.

Cross marchait vers lui, d'un pas peu rassuré.

Impatient, le squelette aux tentacules se leva et retira la capuche de son bras droit.

Il susurra :

" Tu dois avoir chaud comme ça, laisses moi t'admirer encore, mon lapin~

- Pourquoi ? "

Cette question aurait glacé le sang de Nightmare, s'il en avait eu.

Il rit, et le larbin reprit, la voix déformée par la terreur.

" Pourquoi m'appeler comme ça ? Être aussi étrange, me traiter ainsi ? "

Le squelette gluant soupira longuement, puis répondit.

" Car tout ceci n'est qu'un jeu, après tout, je ne fais que m'amuser.

- Donc tu es un enfant.

- Oui, un enfant capricieux, qui triche car n'aime pas perdre."

Il sembla surpris de cette réponse. Puis il se retourna pour sortir.

Nightmare tendit la main pour le rattraper, mais ne parvint qu'à frôler son bassin, le petit blanc vira à une belle couleur lavande, et s'en alla rapidement.

Le dictateur soupira, le laissant partir.

Ses joues étaient tintées d'un beau bleu cyan, même couleur que son œil glacé.

Il reprit son livre qui était tombé au sol, et commença la lecture. Au bout d'une demi heure, il avait terminé les 500 pages du roman à l'eau de rose, inintéressant.

Il se leva, et fixa son horloge.

Le silence était brisé par son tic-tac régulier, une musique froide et répétitive, à l'ambiance des journées qui se ressemblaient chez lui.

En regardant l'heure, il y vit qu'il était 20h30. Mais en regardant par la fenêtre, il faisait nuit.

Il sourit doucement et dit pour lui même, ou à qui voulait l'entendre ces mots :

" Au final, j'ai raison, le temps passe moins vite chez moi. "

L'horloge est détraquée.

Pour garder sa raison, et tricher à nouveau, il ne régla pas son horloge.

Il se contenta juste de fermer les rideaux.

cacher les anomalies. des deux points de vue. Une question traversa son esprit.

" L'anomalie que je cache par des rideaux, est-ce mon pays qui crie son infortune, ou moi qui ne les écoute pas ? "

ce jour là, Nightmare comprit que brûler les papiers ne rendait pas les autres muets, mais le rendaient sourd.

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petit chapitre, mais je le trouve super chouette ! Et vous ?