Chapitre 1: La rencontre

Au petit matin, les oiseaux chantonnaient devant la fenêtre de notre belle au bois dormant, esperant la reveiller mais sans succès. Cette journée d'hier était intense et fatiguante car elle était dans l'obligation de rester plus tard dans la soirée. C'est cette douce brise qui la fit frissonner ainsi elle se réveilla sans trop de difficulté, sûrement par habitude.

Mirajane


Je me redresse sur mon lit en m'étirant tout le long puis je pose mes pieds sur les carreaux froids et me dirigea vers la salle de bain. Tous les jours c'était la même chose, je devais me préparer pour aller travailler et quand c'était pas le travail je faisais mes corvets dans cet appartement. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que ce jour ne sera pas comme les autres.

Après avoir fini de m'abiller et de me coiffer je m'appretais à partir quand quelque chose attira mon attention. Sur la commode du salon, mettait en évidence un cadre photo de ma petite sœur Lisanna, souriant de toutes ses dents. Je pris la photo et passe mes doigts dessus pour enlever le peu de poussière qu'il y avait. Sans m'en rendre compte une goutte d'eau tomba sur la surface du cadre, s'ensuit une deuxième puis une troisième jusqu'à ce que je ne puisse plus m'arrêter de pleurer. C'était une personne qui avait la joie de vivre et pour son jeune âge elle regorgeait déjà d'une grande maturité.

Malheureusement elle est morte dans une situation plus qu'épouvantable. Ce jour là, elle était près de son lycée et comme nous avons toujours convenu, elle devait m'appeler à chaque fois qu'elle sortait. Je ne pouvais pas penser que ce serait le dernier appel que j'aurai avec elle et pourtant ce qui devait arriver, arriva. A cause d'un réglement de compte entre jeunes elle s'est pris trois balles dans le torse. Moi, qui était toujours au téléphone pouvait seulement entendre les coups de feu et des cris, c'est lorsque je n'ai plus entendu sa voix que la panique m'assaillit.

Cette image du corps de Lisanna longé sur la route et cette marre de sang qui l'enveloppait me fit tresaillir. J'esperais que se soit un cauchemar mais ce souvenir que je voulais enterrer était bel et bien réel. La seule phrase que j'ai pu lui dire avant qu'elle ne parte était de faire attention lorsqu'elle traversait la route. Je n'ai même pas eu le temps de lui dire que je l'aimais.

Je sèche mes larmes et respire un bon coup en déposant cette photo qui est très précieuse pour moi. Je pris mon manteau ainsi que mes clés, et sortit de l'appartement l'âme en peine.

Quelques minutes plus tard, j'arrive à la cafétéria et m'apprête à m'atteler à la tâche. En rentrant dans la cuisine que fut ma surprise lorsque je vis le maître siroté son thé du matin.

-Maître?

Makarov: Ah tu es enfin là, je t'attendais.

-Mais qu'est ce que vous faîtes ici?

-Eh bien c'est ma cafétériat.

-Je le sais très bien mais il est rare que vous puissiez vous présentez pendant la matinée.

Il me regarda en changeant d'expression cette fois ci plus sérieuse.

-Est ce que tout va bien Mirajane?

-Qu-quoi? Mais pourquoi cela n'irait pas maître?

-Tes yeux sont larmoyants. Est ce que tu as pleuré?

-Non bien sur que non, mentis je.
Je suis juste surprise de vous voir à cette heure.

-Tu penses à elle n'est ce pas.

Je ne repondis pas, confirmant discrètement ce qu'il disait.

-Mirajane, tu sais que tu peux tout me dire. Je suis là pour t'écouter quelque soit le problème. Dit moi ce qui ne va pas.

-Vous m'avez pas dit la raison de votre venu.

-Mira...

Un bruit de cloche retentit, annonçant l'arrivée du client.

-Je dois travailler.

Je partis m'occuper de ma première cliente qui avait l'air pressé.

-Bonjour madame.

-Bonjour jeune fille, je voudrais un croissant avec un cappukino à emporter s'il vous plaît, dit la sexagénaire.

-Vous voulez dire cappucino, dis je en souriant.

-Oui oui vous avez compris.

Je pris ce qu'elle demandait essayant de rester efficace dans tout ce que je fais.

-Voilà ça vous fera 5,39€ s'il vous plait.

Elle paya et me dit:

-Vous avez un jolie sourire mademoiselle, ne le perder surtout pas.

Puis elle s'en alla sans que je puisse avoir le temps de la remercier. Eh ben dit donc elle doit être vraiment pressée.

...: A quoi tu penses?

Je sursaute et me retourne pour découvrir Cana, une amie que je me suis faite depuis que je travaille ici.

-Tu m'as fait peur et c'est quoi cette tenue?! grondais-je

-Relax je vais mettre bientôt mon uniforme. Toi tu t'es levé du mauvais pied.

-Non pas du tout. Tu ne peux pas venir travailler avec ce...cet accoutrement.

-Quoi tu n'aimes pas mon body, je l'ai acheté il y a pas longtemps. T'en penses quoi?

-J'en pense que tu devrais t'habiller avant que quelqu'un d'autre n'arrive.

Elle soupira.

-Oui Madame.

J'accueillis par la suite les clients et je profite que Cana soit là pour qu'elle puisse prendre le relais.

Dans la cuisine, je cuisinais des baignets et discutais en même temps avec le maître qui n'a pas insisté sur la précédente conversation ce qui me soulagea car je n'avais pas envie d'en parler.

Makarov: Tu sais je devais te prévenir de quelque chose d'important.

-Ah oui c'est vrai. C'est à quel sujet?

-Eh bien....

.....: Eh le vieux t'es là?!

Cette voix ne m'est pas inconnu. Non ne me dit pas que c'est lui, non impossible. Il ne peut pas être là.

...: Ah t'étais là. Je t'ai appelé plusieurs fois, tu ne sais pas répondre à ton téléphone ou quoi.

Je me retourne vivement pour vérifier si c'était bien la personne à qui je pensais. Il détourna son regard vers moi. Je pouvais pas croire qu'il est juste devant moi en sachant que ça fait deux ans qu'on ne s'est plus parlé, ni vu. Je détaille son visage endurci qui n'a pas changé et cette cicatrice visible sur le côté droit de son oeil faisait tout bonnement son charme. Ses cheveux blonds légèrement ébouriffés avaient un peu poussés et ses yeux pouvaient me faire fondre mais ça c'était à l'époque.

Luxus: Ça fait un bail Strauss.

-Qu'est ce que tu fais ici, dis je sans détour.

-Je vois qu'après toutes ces années tu gardes cette aura sombre pour l'utiliser particulièrement sur moi, je me trompe?dit-il d'un ton moqueur.

C'est ça que j'ai toujours détesté chez lui, cet air arrogant qu'il dégage quand il se croit supérieur à quelqu'un et il sait parfaitement que je n'aime pas ce trait de caractère. Il aime me voir m'énerver et surtout si c'est lui qui en ai la cause.

Makarov: Luxus ça suffit.

Luxus: Oh c'est bon c'est pas comme si elle allait être offensée. Strauss est suffisamment forte pour encaisser.

-Alors c'est de ça que vous vouliez me parler maître?

Makarov: Oui il est arrivé il y a de cela quelques jours mais je n'étais au courant que hier soir.

-Hum je vois.

Je retourne à mes fourneaux comme si de rien était mais au fond de moi je bouillonnais.

Makarov: Je sais qu'entre vous deux c'est compliqué c'est pour ça que j'ai voulu te prévenir Mirajane mais je ne pensais pas que Luxus allait venir ici.

-Ce n'est pas grave maître vous avez pas à vous justifier.

-Bien, je crois que c'est l'heure pour moi de partir j'ai beaucoup de choses à faire. Tu viens avec moi Luxus?

-Non je vais rester. Justement je commence à avoir la dalle.

-Très bien comme tu veux mais s'il te plait ne fait rien de déplacer en mon abscence c'est compris?!

Le maitre me salua et partit en me laissant avec ce goujat. Pendant que je cuisinais je sentis son lourd regard sur mon dos ce qui me déconcentra tellement que le fouet s'échappa de mes mains. Je me penche pour le ramasser quand il dit quelque chose qui ne me plait guère.

-J'ai vu ta copine qui porte un uniforme plutôt sympa et toi tout ce que tu trouves à mettre c'est.....ça.

-Si ça te déplait de me voir avec ces vêtements tu n'as qu'à partir. Personne ne te retient.

J'entendis un rire et ses pas se rapprochent de plus en plus jusqu'à ce que je ressente son souffle sur ma nuque.

-Je rigole, je ne voulais pas te vexer, bien au contraire, je te trouve super sexy avec ce tablier autour de ta robe.

Je me dégage de son emprise en écarquillant les yeux. Comment ose t-il me parler ainsi alors qu'il y a deux ans il m'a trompé avec une autre.












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