/!\ Coucou ! Je voulais vous demander de mettre TOUTES vos réactions en commentaire, c'est l'un des chapitres où vos avis me sont plus que précieux. S'il vous plaît 💛. Bonne lecture /!\

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"Être con, c'est un don. Faire le con, c'est un talent ".

Cette soirée s'annonce catastrophique. Mon instinct - rarement bon - met en alerte tout mon corps. Je n'ai pas pour habitude de prendre au sérieux mes mauvais pressentiments, mais là, c'est bien plus que ça.

Je ne dois pas faire ma lâche, ça je le sais. Alors pourquoi mon cœur me dit que c'est une mauvaise idée de me rendre à cette fête ? Je serre mon verre d'eau si fort que mes phalanges deviennent blanches. Le soleil de seize heures passe à travers les rideaux de la cuisine me brûlant le bras.

Je déteste le soleil. Ironique, non ?

De toute ma vie, je n'aurais jamais pensé qu'un vendredi pouvait être aussi morne. D'abord, ma première note pour le contrôle de chimie est tombée. Un échec cuisant. Les leçons de base apprises par Erwan n'ont pas suffit.

Ensuite, j'ai appelé ma mère sur Skype, dans l'espoir de discuter comme de grandes personnes. Cette dernière m'a répondue, mais pour me dire seulement qu'elle est très occupée et qu'elle n'a pas le temps. Sérieusement, elle a cru que j'allais avaler son mensonge ? Elle est gérante d'un salon de coiffure, pas actrice hollywoodienne.

Et enfin, mon père a appelé pour nous prévenir, moi et ma sœur, que cette chipie de Tessy allait squatter tout le week-end ici, parce que, je cite les paroles de mon père "Vous lui manquez".

Pour en rajouter une couche, Erwan n'a répondu à aucun de mes appels ou encore de mes messages. Je soupire, après avoir réitéré l'action pour la septième fois de la journée. Au lycée, je ne le croise même plus. Comme s'il me fuyait. D'ailleurs, ce n'est pas que ça me manque, mais il faut dire que sans ses taquineries pendant les cours, la vie est plus que grise.

La porte claque brutalement et mes deux amies apparaissent. Cassie, les yeux rivés sur son téléphone, ne m'accorde aucun regard, mais à en juger par son sourire, sa conversation avec Jonathan semble plaisante. Comment je sais que c'est à lui qu'elle parle ? C'est simple. J'avais la même facette quand je discutais avec Loïc.

Ah, Loïc...

- Coucou, Sunny !

Narva vient à ma rencontre et me fait la bise. Maquillée à la perfection, cette fille est tout le contraire de l'intellectuelle aux grandes lunettes. Certes, elle est intelligente, mais n'en reste pas moins classe. La seule phrase qui me vient à l'esprit lorsque je la regarde est : Kévin, tu es un idiot.

- Salut, Narv'.

La métisse fait la moue.

- J'imagine que Erwan ne t'a pas encore répondu ?

Je secoue la tête. À vrai dire, ce n'est pas que pour le plan enfantin de Cassie que je m'inquiète. C'est aussi parce que Erwan m'a l'air mal au pied point. Il a l'air attristé par quelque chose. Malheureusement, je ne peux pas l'aider dans connaître quel genre de problèmes il a.

Je souris malgré tout et décide de changer de sujet.

- Vous avez choisi des cadeaux ?

Cassie souffle.

- Je n'ai que dix dollars par semaine et les débourser pour des quasi-inconnus, non merci !

Je roule des yeux. Typique de Cassie d'être franche. Je me tourne vers Narva qui hausse les épaules.

- Trop la flemme. Et toi ?

À cet instant, je me rends compte à quel point j'aime beaucoup mes deux amies, et je ne peux me dire que j'ai de la chance de les avoir.

- Un bracelet de rien du tout pour Jessica et un tee-shirt pour Justin sur lequel il est inscrit " Je suis blond et intelligent ".

Narva ne cache pas son hilarité. Je l'avoue, je n'ai jamais été douée pour les cadeaux et ce n'est pas prêt de changer.

- Bon, allons nous préparer. Il est presque temps !

Mes deux amies se dirigent vers ma chambre sans m'attendre. Je me mords la lèvre inférieure, tout en fixant mon portable. Et s'il avait des problèmes ? Non, non, je me fais certainement de fausses idées. Erwan va bien. Je me répète en boucle cette phrase, tout en ayant quand même le cœur battant à vive allure.

***

Lorsque j'arrive à cette fête d'anniversaire, la main droite chargée des cadeaux des jumeaux, la seule chose qui me vient à l'esprit est que j'aurais dû mieux me maquiller. Ma robe est vraiment parfaite. Elle arrive au niveau des cuisses, couvre tout le haut de mon corps, ça, je ne m'en plains pas. Contrairement à mon maquillage léger constitué d'un rouge à lèvre piquant et d'un trait de mascara. Espérons que ça suffise pour attirer Justin dans mes filets.

La piste de dance n'est pas encore remplie, il n'y a que quelques personnes. La dot de Aya Nakamura passe et dans ma tête, je me mets à la chantonner. Le salon est décoré par des ballons et de guirlandes clignotantes. Simple, mais beau.

Je reconnais certaines têtes de ma classe, ou ceux de l'an passé, mais n'y prête pas attention. Ma mission pour le moment est de trouver Justin.

- Je vais d'abord chercher Justin et une fois en position, je t'envoie un message, crié-je à Cassie pour surplomber le bruit.

- D'accord. Pendant ce temps, je vais aussi me mettre à la recherche de Élodie.

Je hoche la tête et fixe les possibles chemins que je peux opter. Lorsque je suis venue ici, les deux fois, je n'ai pas eu le loisir de découvrir d'autres pièces que le salon ou sa chambre. Je tâtonne alors, emprunte ma gauche pour atterrir dans la salle à manger où une table dressée supporte le poids de plusieurs mets.

Je me lèche la lèvre inférieure. Si je le repère, je reviens vite fait et déguste tout ceci. À l'instant même, je vois Justin avec sa bande, et Mérida en prime. Je les suis et presse le pas pour les rattraper. Ils s'arrêtent en cuisine, et Máel me remarque aussitôt.

- Hé, Justin, ta Cendrillon est là.

Je rougis dans la seconde même et gênée, passe une mèche derrière mon oreille. S'il m'appelle ainsi, c'est que Justin a dû leur parler de moi. Et ce n'est pas pour me déplaire. Mérida serre la mâchoire et rétorque aussitôt :

- Ce n'est pas sa Cendrillon. Cette petite garce n'est rien d'autre qu'une...

- Mérida, si c'est pour dénigrer Sun, le mieux est que tu la fermes.

Victoire ! Dans ma tête, c'est la fête de l'indépendance. N'est-ce pas ainsi que commence une belle histoire d'amour ? Avec le beau garçon qui défend sa dulcinée. Je sens mon cœur battre la chamade et je me dis que la scène que va voir Élodie ne sera peut-être pas entièrement fausse.

- Alors, tu ne l'invite pas à danser ? le taquine un de ses amis, probablement Tony, d'après mes souvenirs.

- Le pauvre se demande comment s'y prendre, poursuit un autre.

Justin lui donne un coup de coude au niveau des côtes, avec un sourire narquois. Puis, il me tend la main.

- Viens, on va dans un endroit où on ne sera pas dérangé par ces abrutis.

Ils rigolent tous - exceptée Mérida. D'une timide étrange, j'accepte la main qu'il m'offre. Il sourit avant de m'entraîner à l'extérieur de la cuisine. J'entends derrière moi ses amis lui lancer des piques, mais il ne réplique pas. Nous nous retrouvons donc à l'arrière de la cuisine, dans un endroit assez sombre.

- Tes amis sont drôles, déclaré-je.

Il se gratte la nuque.

- Ils sont plutôt puériles, tu veux dire ?

Je souris. Puis, voulant triturer mes mains entre-elles, je percute l'emballage des cadeaux. Prenant mon courage à deux mains, je lui tends le sien.

- Joyeux anniversaire.

Il sourit de plus bel, faisant apparaître deux adorables fossettes. Qu'est-ce qu'il est craquant ! Il le dépose derrière lui, sur un garde-fou. Justin me regarde longuement, puis passe une main dans mes cheveux. Bordel ! S'il maintient cette position, je ne vais pas tenir encore une minute de plus.

- Tu... tu ne l'ouvre pas ?

Il secoue la tête.

- Pour le moment, j'ai plus intéressant.

Il joue avec ma chevelure châtaigne. Je ne cesse de mordiller l'intérieur de ma joue. Cette situation, quoi que plaisante, m'embarrasse énormément. Ou plutôt, me rappelle moi et Loïc. Je déglutis.

Non, ce sont deux êtres bien différents. Je sais que Justin ne me fera jamais du mal volontairement. Toutefois, mon corps ne capte pas le message, puisque mes mains sont toutes moites.

- Tu es magnifique ce soir. Le rouge sang de ta robe est en parfaite harmonie avec tes joues.

Punaise... La petite boîte contenant le cadeau de Jessica va probablement s'échapper de mon emprise si ça continue. Il s'approche si près de moi, que je sens son souffle s'écraser contre mon visage.

- Pour ma lettre, on a pas eu l'occasion d'en parler, mais je voulais t'inviter au cinéma.

Oui, oui, oui ! Quadruple oui, d'ailleurs. J'essaie d'abord de réguler le timbre de ma voix pour ne pas le faire fuir tout de suite, et déclare :

- Ou si tu veux, je pourrais te montrer un coin hyper sympa et après on irait manger une glace au chocolat ? Qu'est-ce que tu en dis ?

À ce moment même, le regard bleu de Justin s'assombrit et je le vois serrer la mâchoire. Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions que la voix grave de Erwan retentit :

- Elle préfère la vanille.

Je me retourne, me dégageant de l'emprise de Justin par la même occasion. Je n'ai jamais été aussi contente de voir Erwan, alors là, jamais.

- Ce n'est pas à toi que je parlais, articule sèchement le blond.

Les deux présences masculines se fusillent du regard. Une compétition de qui tiendra longtemps à observer l'autre s'engage.

- Justin, Erwan ne disait pas cela en mal, c'était juste... Un conseil.

Justin ne change pas d'avis pour autant.

- Cela ne change en rien le fait que ça ne le regarde pas.

Je soupire. Si le blond Ne veut pas changer d'opinion, peut-être que Erwan, lui entendra raison.

- Erwan, tu pourrais nous laisser seuls, s'il te plaît ?

Il hausse les épaules.

- Pas temps qu'il ne m'aura pas présenté ses excuses pour son comportement grossier.

Quels imbéciles ils peuvent être quand ils veulent ! Je roule des yeux, et excédée par un tel comportement enfantin, quitte la cuisine. Je monte les marches lentement pour attendre l'étage et me poste en plein milieu du couloir. Je ne sais pas combien de temps je reste, les yeux clos, à faire le vide dans ma tête.

Une fois mieux, je me mets à la quête de la salle de bain, ayant envie d'un lieu plus tranquille qu'ici. Lorsque je passe devant une salle - certainement une chambre -, j'entends deux voix. Je ne devrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais lorsque j'identifie ces voix comme celles de Erwan et Élodie, je me fige.

- Mon petit poulet, tu ne comprends pas. Mélanie ne craquerai jamais pour toi, elle préfère plus grand et plus musclé.

Je serre les poings. Sérieusement, pour qui se prend-t-elle ? Cette fille ne me connaît plus aussi bien qu'elle le pense. Et ça m'énerve qu'elle raconte de telles chose à Erwan.

- Soleil est une amie, maintenant, laisse-moi sortir.

J'imagine bien que Erwan en a marre de toujours être associé à moi en tant que potentiel petit ami.

- Bien sûr ; je vais te laisser sortir. Tu n'es ni nuisible pour moi, ni utile, alors, je me fiche pas mal de toi. De toute façon, Mélanie ne mérite pas plus grand que toi.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais les larmes envahissent mes yeux. Je me suis toujours demandée la raison pour laquelle elle semble me vouer une telle haine. Je lui ai toujours témoigné une loyauté sans égale. À chaque fois qu'elle avait besoin de moi, j'étais présente. Je me suis toujours préoccupée d'elle dès notre rencontre. Je tremble littéralement devant tant d'amertume.

Soudain, je suis attirée par deux grosses mains musclées et je me retrouve dans une chambre dont seule la lumière de la lampe de chevet éclaire. Je suis libérée de l'emprise de la personne, qui ferme la porte. Je suis un peu sous le choc, et ce sentiment s'accentue quand je constate que je suis en compagnie de Loïc.

- Merde, tu m'as fait peur !

Ma respiration est légèrement frénétique, mais je garde la tête haute, lui montrant que je suis en état de me défendre, s'il le faut. Il s'approche de moi et je recule.

- N'aie pas peur de moi, ma belle.

J'ai envie de quitter la chambre tout de suite. J'ai mal à la tête, rien que d'imaginer les paroles mensongères qu'il va encore me sortir.

- Je l'ai fait pour nous, beauté.

Je fronce les sourcils.

- De quoi parles-tu ?

- J'ai quitté Jessica pour toi, parce que je veux tout recommencer à zéro. C'est toi que j'aime et personne d'autres.

Clairement, il est fou. Et je ne vais pas lui permettre de dire plus de bêtises. J'essaie de lui passer à côté, mais il me retient par les bras, fermement. Je grimace de douleur. Il ne se rend pas compte de sa force et s'il continue, ça ne m'étonnerait pas qu'il me blesse.

- Lâche-moi, Loïc ! Tu es fou, je t'ai déjà dit que je ne ressens rien pour toi, ce n'est pas assez clair ?

Il me rapproche plus près de lui.

- Tu es moi, et à personne d'autres.

Loïc a toujours été possessif. Ça ne me dérangeait pas tant que ça quand on était en couple, mais maintenant, si. Il va falloir qu'il se mette en tête que je ne l'aime plus et que c'est officiellement terminé. Il n'y aura aucun arrière retour.

- Tu délires complètement, Loïc.

Sur cette phrase, la porte est ouverte dans un fracas. Trois filles qui me sont connues pénètrent dans la pièce. Loïc me relâche de suite, mais elles ont déjà eu l'opportunité de voir la scène. Scène qui peut faire facilement porter à la confusion.

Je n'ai pas le temps de dire quoique ce soit, ni même de cligner les paupières, qu'une main froide s'abat sur ma joue.

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Ta-dam ! Je suis en retard, et je m'excuse 🙏 Comme dit dans la note d'auteure en début de chapitre, j'ai vraiment besoin de vos réactions 👌

-Pensez-vous que Justin est sincère ? Pourquoi ?

-Pensez-vous que Loïc est sincère ? Pourquoi ?

-Je sais que désormais vous détestez encore plus Élodie, donc je pose pas de questions sur elle 😂 mais vous pouvez vous énerver contre elle, ici

-Qui l'a giflé selon vous ?

Donc, on se retrouve très bientôt pour la suite qui plaira à beaucoup et en même temps, qui vous décevra 😂 ( Oui, c'est pas compréhensible 😅)

N'oubliez pas l'étoile orange et les avis détaillés qui me font toujours plaisir 💚 Si vous voulez aussi dire quelque chose ou je ne sais quoi, c'est ici.

Question de la semaine : Quel est votre prénom ? ( ouais, j'aurais dû commencer par là 😂)

Plein de bisous pailletés,

Laureen 💚