13| Un rencard presque parfait ✔


/!\ Apparemment, quelques-uns n'avaient pas compris, mais Jessica et Justin sont jumeaux ! Bonne lecture 💗 /!\

" Derrière chaque sourire, se cache une âme brisée. "

Mon coeur bat fort dans ma poitrine. C'est carrément un rêve éveillé. Je tournoie sur moi-même quelques secondes. Puis me regarde dans la glace de ma chambre, toute souriante.

— Tu as du talent, Narva !

Mon amie — accessoirement ma coiffeuse et ma maquilleuse —, affiche un léger sourire. Depuis vendredi passé, elle n'adresse plus la parole à son petit ami, qui d'ailleurs ne fait aucun effort pour sa dulcinée. Il fait l'imbécile, et ne se soucie pour le moins du monde de sa souffrance.

Quand je lui ai donc proposé de me préparer pour mon premier rendez-vous avec Justin, cette dernière a donc accepté, joyeusement, car c'était selon elle, un moyen pour évacuer sa tristesse et arrêter de broyer du noir.

— Alors, je m'en suis sortie ?

Les yeux toujours rivés sur mon reflet dans la glace, je ne me départis de mon sourire. Pour ne pas donner à Justin tous mes meilleurs atouts physiques ce soir — même si j'en ai peu avec mes cinquante huit kilos —, je n'ai rien mis sur mes yeux. Elle a juste bouclé mes cheveux châtains, mis un rose à lèvre pâle et des boucles d'oreilles, type vices.

Rien de plus simple, rien de plus banal.

— C'est juste parfait !

Parfait, comme je l'espère pour mon rencard.

Narva se lève de mon lit et me prend dans ses bras. D'abord déboussolée, je reste un moment inerte puis tapote doucement son dos. Quand elle lâche enfin la pression qu'elle exerçait sur moi, je soupire. Je hais les marques d'affections.

— J'étais aussi souriante lors de mon premier rendez-vous avec Kévin, se remémore-t-elle, le visage peiné de tristes souvenirs.

Une larme roule sur son visage, qu'elle essuie dans la seconde qui suit.

— Mais t'en fais pas. Pour toi et Justin, ça va durer et je suis sûre que c'est ton match parfait.

Je lâche un soupir. Narva a vraiment du mal à gérer son couple et le temps du deuil, sera certainement long.

— Je veux juste me faire un ami. Ne va pas si loin, quand même.

Ses yeux habituellement vifs se transforment vite en un regard scrutateur. Je déglutis, et comme toute mauvaise menteuse, détourne le regard. J'attrape mon cahier de maths — le plan B selon Narva —, un stylo plume et un crayon non mâchouillé au bout. Il faut tout de même faire bonne impression.

— N'oublie pas. Sois posée et calme. Surtout n'aie pas l'air excitée à chaque fois qu'il te parle, souris ou fait je ne sais quoi.

— Oui, maman, je souris.

Elle me reprend dans ses bras, cette fois pour une durée plus courte, puis me relâche.

— Je suis si fière de toi...

Je me retiens de lever les yeux au ciel. Je lui fais un geste de main et quitte ma chambre. Comme ma mère a gentiment accepté que mon amie passe son vendredi ici, je n'ai donc pas de problème à la laisser seule dans ma chambre. Et puis, il faut dire qu'elle va en tirer profit avec tous mes vieux carnets de poésie.

Je descends les marches doucement, pour ne pas abîmer mes baskets tous blancs, attrape mon joujou posé sur le plan de travail que j'enfile sur mon poignet. Si jamais mes longs cheveux me gênent.

— Tu vas où ?

Je manque de sursauter, suite à cette voix sortie de nulle part. Sara se tient à l'encadrure de la porte de la cuisine. Elle me scrute De ses yeux verts, en attente d'une réponse. Comme aujourd'hui maman voulait nous emmener à l'hôpital — contrôle de routine, elle a peur qu'on ait attrapé la varicelle à chaque fois qu'on va chez papa —, elle a tenu à ce que l'on rentre uniquement le soir. Et ce n'est pas pour me déplaire, vu que ça facilite mon rendez-vous.

— Chez les nouveaux voisins. J'ai prévenu maman et je compte rentrer aux alentours de huit heures. T'inquiète, mes affaires sont toutes prêtes. On partira dès mon arrivée.

Sans lui laisser le temps de rétorquer, je quitte la pièce et la maison par la même occasion. Les nuages commencent à noircir et depuis quelques jours, les étoiles n'apparaissent plus. Dommage. Moi, je les aime bien. Il fait légèrement chaud et lorsque j'arrive devant la porte de chez Justin, une boule se forme dans mon ventre.

Allez, Mel. Tu peux le faire.

J'appuie sur la sonnette une fois et lève la tête pour apercevoir Narva penchée au bord de ma fenêtre. De là où je me trouve, je peux discerner son pouce en l'air, qui me souhaite bon courage. Je souris bêtement, me souvenant de cette habitude qu'elle a de toujours penser aux autres.

Je m'apprête à réitérer mon geste, quand la porte s'ouvre brusquement sur un visage angélique, aux traits enfantins et aux yeux bleus magnifiquement attirants.

Et c'est à cet instant que je réalise qu'en fait, je n'étais pas du tout prête. Je montre mon cahier ainsi que mon stylo et bégaie d'une manière pas très cool comme je l'aurais voulu.

— Je n'ai pas fini... mes... mes notes, et je me suis dit que... toi... tu étais sûrement... bah, tu vois quoi.

OK. Assurance, Zéro.

Comme prévu, Justin sourit. Un large sourire qui me réconforte aussitôt. Au moins, il ne prend pas ma venue si mal que ça.

— Je ne m'entendais pas à te voir ce soir. Tu ne m'as pas écrit durant la semaine.

Cette remarque, loin de sonner accusatrice, me rend anxieuse. Car tous ces problèmes découlent d'une seule source. Ma mère. Comme elle m'a confisquée mon portable et que je suis loin de connaître par cœur le numéro de Justin, c'est sans surprise que je n'ai donc pas pu le prévenir de mon accord sur son rendez-vous.

Et oui, le fameux plan B concernait en effet prétendre que je suis au seuil de sa porte pour des notes de Maths. Étrange, mais assez ingénieux. Si seulement j'avais bien su jouer le jeu.

— Ouais, en fait, on m'a confisqué mon téléphone depuis une semaine. Désolée. Si tu es occupée, je passerai un autre jour, ne t'en fais pas.

Je suis sur le point de tourner les talons, quand sa voix à moitié grave et angélique m'arrête dans mes mouvements.

— Non, bien sûr que non. J'aurais seulement voulu t'emmener autre part, car c'est un peu le bordel ici.

Mon cœur explose littéralement de joie. Il faudrait peut-être que je revois la définition du mot ami. Car malgré ce que j'ai dit à Narva, approfondir notre relation ne serait pas du tout de refus. Alors là, pas du tout. J'avale ma salive rapidement pour essayer de formuler des mots concordants. Il ne faudrait tout de même pas gâcher ce vendredi.

— Il n'y a aucun soucis. De toute façon, je prends note et je rentre chez moi.

Bordel, que je suis idiote ! Je reformule encore la même excuse bidon, alors qu'il vient de m'avouer comme un livre ouvert, qu'il voulait m'emmener dans un endroit plus chic. Et le pire, c'est que lui non plus n'y croit pas. Après tout, quelle fille changerait sa coiffure, mettrait des tonnes de parfums et se maquillerait — alors qu'elle se l'était interdit —, sans avoir de pensées arrières ? Sûrement pas moi.

— Entre, alors.

Je m'excute et pour la première fois depuis des années, prête attention à la décoration de cette maison. Elle est banale, mais quelques meubles originaux, me prouve qu'elle est tout de même moderne. Le salon est vide, tout comme la salle à manger. Je laisse alors Justin me guider à l'étage, jusqu'à sa chambre.

Et qu'elle est ma surprise quand je constate que sa chambre est plus que rangée. Un bureau dans un coin, un lit simple mais fait, une armoire ouverte où l'on peut contempler ses habits pliés et rangés. Même l'odeur de la menthe n'échappe pas à mes narines aiguisées.

— Wow, la vache. Je te savais pas aussi organisée !

Oui, personne n'utilise plus cette expression de nos jours. Mais que voulez-vous ? La surprise contrôle absolument tous mes mots. Je pénètre dans sa chambre d'un pas d'abord hésitant, puis reste debout en plein milieu de la pièce.

— Il te reste beaucoup de choses à apprendre sur moi ! D'ailleurs, tu es sûr que c'est le cahier de maths que tu souhaites ?

Soudain, je sens un souffle chaud dans ma nuque. Il est juste derrière moi. Je ne bouge pas et mon cœur cesse ses battements.

— Oui, pourquoi ?

Je n'ose pas me retourner. De peur d'affronter son regard. Mes mains toutes moites tremblent. Et mes vaisseaux sanguins ne conduisent plus de sang, c'est sûr. Mon cerveau est sur pause. Et ma respiration bloquée.

— D'accord. Installe toi, je reviens.

Je me contente de hocher la tête, et je l'entends sortir. Quand je décide enfin de me retourner, je constate que l'a laissé la porte entre-ouverte. Mon corps fonctionne de nouveau. Je m'assois sur la chaise de son bureau, tapotant mon pied droit sur le sol dallé. Pourquoi me fait-il autant d'effet ? Puis, sans voir pourquoi, j'attache mes cheveux, et me mord la lèvre inférieure. Qu'est-ce qui plairait le plus à Justin ? Attends, qu'est-ce que je raconte ? Mais je me fiche pas mal de ce qu'il peut bien penser de moi. De toute manière, j'ai juste besoin d'amis pour l'instant. C'est tout.

J'inspire et expire alors, pour calmer mon anxiété. Et je joue nerveusement avec mes doigts aux ongles coupés.

— Qu'est-ce que tu fais ici ?

Je sursaute suite à l'arrivée d'une nouvelle personne et je manque de m'étrangler quand je constate que ce n'est autre que Erwan.  Toujours vêtu de son sweat-shirt noir, ses yeux bleus aiguës marines, me détaillent.

— Toi, qu'est-ce que tu fais ici ?

Il hausse les sourcils, se gratte la nuque puis avoue :

— Je suis venue préparer l'exposé de Physique.

J'écarquille les yeux.

— Vous êtes binôme ? Mais c'est trop génial !

Mon état d'excitation est légèrement débordant. Mais je n'y peux rien, car je ne pensais pas Erwan capable de faire le grand saut.

— Moins fort !

Il entre dans la chambre et s'assoit sur la chaise en face, tandis que moi, je ne me départis pas de mon sourire. Cette proximité, ne me paraît pas étonnante, suite à notre alchimie de mardi, mais elle reste tout de même nouvelle.

— Et toi ? demande-t-il.

Je déglutis. Il y a trois jours, je lui avais assuré qu'il n'y avait absolument rien entre le blond et moi. Et maintenant, je suis dans sa chambre en attente de je ne sais quoi, et maquillée comme une poupée barbie. Je me mords la lèvre inférieure, ne sachant pas quoi lui répondre.

Soudain, Justin débarque.

— Tiens, c'est mon cahier de maths, par contre...

Il se tait en remarquant la présence de Erwan. Ils se regardent un bon moment, sans que je ne puisse savoir ce qui se trame entre eux. De la haine ? Un simple regard entre amis ? Je ne saurais le déterminer. Gênée, je me racle la gorge pour signaler que j'existe encore.

— Je vous laisse, articule Erwan.

Puis il quitte la pièce. Aussitôt, Justin retrouve le sourire. Il me tend son cahier et je commence à noter des trucs dont je n'ai même pas besoin. Il ne parle pas et moi non plus. Je l'entends murmurer quelque chose et quand je me tourne vers lui, il se tait et garde silence. Je retourne alors à mes occupations. Puis il recommence.

— Je crois que j'ai des hallucinations, déclaré-je avec un sourire.

Justin hausse plusieurs fois de suite les sourcils.

— Pourquoi ? Parce que je suis plus beau qu'avant ?

Il me prend de court et je suis pratiquement sûre que je rougis au même moment.

— Non, pas du tout! je proteste. C'est juste que à un moment tu parles et puis tu te tais. J'ai cru que c'était le fruit de mon imagination. D'ailleurs, tu sais que ça n'arrive pas qu'à moi ? J'ai lu sur Internet que ça arrivait souvent qu'on imagine que quelqu'un parle, alors qu'en fait non. Il est rare que cela survienne chez moi, mais à quelques occasions, si. Le nombre total de personnes qui en sont victimes, d'après l'article est de...

Je ne sais pas quand ni pourquoi je me suis mise à déblatérer de telles sottises. Sûrement la gêne.

— Tu es jolie quand tu te mets à parler autant, dit-il d'une voix rauque.

Je déglutis. Un compliment de la part d'un garçon ? Je n'en avais pas reçu depuis des lustres.

— Je me suis même laissé emporter ! Désolée si je t'ai ennuyé !

Il passe une main dans l'une des mèches rebelles de ma coiffure et les passe derrière mon oreille. Son toucher fait danser mon cœur. Ça a l'air totalement niais, mais que voulez-vous ? Un coup de foudre n'est pas volontaire. Et surtout, on ne contrôle rien.

— Pas du tout ! Tu n'as pas d'ailleurs d'autres trucs à me raconter ? À moins que tu ne préfères faire les maths, ajoute-t-il en insistant sur les trois derniers mots.

Comme pour lui donner mon approbation, je ferme mon cahier, le sien, les livres et dépose mon stylo.

— Va pour la première option. Alors de quoi veux-tu que l'on parle, précisément ?

Il hausse les épaules et étire ses lèvres, comme le ferait un môme de sept ans. Trop adorable !

— Ce que tu veux ! C'est toi qui décide, chef !

Je ne peux empêcher l'éclat de rire de sortir de ma gorge. Puis, nos regards face à face, à seulement quelques centimètres de moi, j'entame :

— Tu connais la synesthésie ? Apparemment, c'est une maladie — enfin, je sais pas si je devrais l'appeler ainsi vu que ce n'en est pas un comme tel, mais bon ! — qui fait que certaines personnes associent des chiffres à un genre ou voient les lettres en couleurs. Y en a d'autres des trucs comme ça, mais je me suis beaucoup tournée sur ces deux exemples. D'ailleurs, j'ai quelques notes dessus et même un poème. Oh zut, je ne l'ai pas avec moi.

Lors de ma tirade, j'ai pu voir ses différentes expressions faciales. De l'étonnement, à de l'émerveillement. Et honnêtement, ça m'a plu. Non seulement parce que ça signifie que je ne l'ai pas trop ennuyé, mais aussi car il sait faire autre chose que sourire. Oui, il a un beau sourire, mais je commençais sérieusement à croire que c'était tout ce qu'il savait faire.

— J'ai encore trop parlé, n'est-ce pas ?

— J'ai adoré t'écouter ! Tu devrais aller dans le club Éducation aux valeurs du lycée.

Il a l'air vraiment emballé. Et ça me réjouit. Généralement, personne de mon entourage n'aime m'écouter. Tout comme j'ai prêté oreille à Erwan quand il en avait besoin, Justin, lui fait de même.

— Merci. Mais tu es au courant de l'existence de ce club ? Moi qui pensais que ce n'était que le club de basket qui t'intéressais seulement.

Il hausse les épaules et croise les bras sur son torse.

— Tu n'as pas tort. Mais tu devrais vraiment essayer.

Je hoche la tête. Puis le silence prend le règne encore. J'ai du mal à regarder autre chose que le papier peint bleu de sa chambre. Car j'ai peur de croiser des yeux bleus océans. Un peu mal à l'aise, je lance hésitante :

— Ça fait quoi d'avoir une jumelle ?

Pour la première fois, je vois Justin contracter la mâchoire. Je fronce aussitôt les sourcils. Pourtant, il avait l'air de protéger Jessica contre Erwan vendredi dernier. Mais il répond tout de même, essayant de cacher l'amertume dans sa voix.

— Comme on est des faux jumeaux, on ne peut pas faire des trucs de dingues. Mais c'est assez cool.

Je hoche doucement la tête, puis prête à lui reposer une autre question, ouvre la bouche, mais il me devance.

— Tu veux t'allonger sur le lit ? C'est plus confortable.

Mes yeux doivent trahir mon anxiété. Moi, me trouver dans le lit d'un garçon. Avec lui, en plus. Je crois que si j'avais réussi à combattre les démons en moi, ce n'était pas durable. Car j'ai encore la hantise de tas de choses. Alors poliment, je déclare :

— Non, ça ira.

Il acquiesce. Justin attrape son téléphone sur le bureau et tapote quelque chose sur son écran. Peut-être qu'il a déjà une copine. Non, il me l'aurait dit. Je manque de me frapper le crâne tellement mon idiotie est trop grande. Pourquoi me le dirait-il ? Après tout, il ne sait peut-être pas que je craque pour lui. Puis soudain, un son démarre. Mon visage s'illumine quand je reconnais l'artiste.

La chanson d'amour et rempli de sentiments si poignant qu'est Perfect me donne toujours l'impression d'être dans un monde parallèle. Elle me donne l'impression qu'un jour, je trouverais l'homme parfait. Qui m'aime et que j'aime en retour. C'est bête et niais, dirait Erwan. Mais c'est tout simplement que j'en ai marre des coups bas de la vie. De sa tendance à me faire autant souffrir. Je déglutis et lutte contre les larmes.

Quand mes yeux se dirigent vers le visage de Justin, j'y lis de la tristesse. Cette chanson aurait-elle une signification particulière à ses yeux ? Je ne pose pas la question, pour ne pas rompre le charme de ce bon moment de calme. La chanson touche finalement à sa fin, puis il reprend son portable pour éviter qu'une suite de musiques ne prenne le relais.

— Basket et avec un cœur d'artichaut ? Je ne m'y attendais pas du tout !

Il sourit. Puis passe une main dans sa crinière blonde, déjà décoiffée.

— Ma soeur l'a ajouté dans ma play list. sans mon autorisation. J'ai pensé que ça pourrait te plaire, vu que mes goûts musicaux sont loin de pouvoir te plaire, annonce-t-il.

Apparemment, seul Loïc est capable d'aimer mes musiques. Je souris légèrement, pour le rassurer. Puis soudain, je me relève.

— Je dois y aller, il se fait tard.

Il se relève également.

— Je vais t'accompagner, reste encore un peu.

— Non, désolée. Une amie m'attend chez moi.

Il hoche la tête, déçue et abandonnant. Il m'ouvre la porte de sa chambre et en un clin d'œil, on se retrouve dans le hall. Gentleman, Justin réitère Son action envers la porte principale et quand je sors enfin, profitant de la légèreté de l'air, je lui fais un petit signe de main.

— Bye.

— Ouais, à lundi, clôture-t-il.

Je tourne les talons et aussitôt, m'en vais dans l'autre sens. Ma mère va bientôt nous ramener chez papa, et il faudrait que je sois à l'heure. Quand j'arrive au niveau de la pelouse chez Justin, celui-ci ferme la porte de sa maison. Et je ne peux m'empêcher d'avoir un sourire nostalgique.

Ce premier rendez-vous n'était pas comme je l'espérais. Mais au moins, j'ai pu apprendre sur lui, qu'il n'était pas spécialement emballé à l'idée d'avoir une jumelle, qu'on avait des goûts musicaux différents mais qu'il aimait énormément de mettre à la place des autres.

Et ça, ça me suffit amplement.

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Hey, hey ! Oui, j'ai publié mercredi et aujourd'hui aussi 💫🎉! Ça ne mérite pas de petits votes et des gros commentaires constructifs, ça ? Alors, déchaînez vous !

D'ailleurs, merci pour les 900 vues, bientôt 1000 😱!

—Pensez-vous que la relation Justin/Mélanie est trop rapide ? Ou lente ?

—Qui préférez-vous pour le moment ? Justin ou Erwan ?

N'hésitez pas à commenter en répondant à ces deux questions ou bien en interligne pour des avis un peu plus global, de l'histoire. Je réponds à tout avec plaisir *-*!

Questions bonus :

Ça vous dit des photos en média ou encore de petites citations en début de chapitres comme aujourd'hui ?

Team vanille ou team chocolat ?

À dimanche prochain !

Plein de bisous, Laureen ♥ :)!

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