Chapitre 8 - Lexie
Je retiens un sourire face au ton autoritaire d'Ash. C'est trop craquant sa manière de jouer au dominant, et j'aime ça ! Ça m'excite encore plus ! Sa bouche se balade sur ma peau, et c'est divin. L'une de ses mains me caresse les fesses, là où elle a claqué l'instant d'avant. Ça m'a surprise, mais ce petit pincement à fusé tout droit vers le creux de mon ventre, le contractant un peu plus.
Ses doigts descendent plus bas, vers mes lèvres qu'il se met à caresser. Il appuie sur ma vulve, me procurant une décharge électrique jusqu'à la pointe de mes seins. Mes muscles se tendent à l'extrême, des fourmillements se créent dans le creux de mon ventre, passent par mon sexe pour s'échouer le long de mes jambes. C'est divinement bon ! J'en pousse une petite complainte de ravissement.
— Ash..., soufflais-je, le voulant en moi.
— Tu n'es pas très obéissante, murmure-t-il dans mon oreille.
Je frissonne sous ce souffle chaud, ce qui m'excite encore plus. Il m'écarte les cheveux et me mordille le lobe de l'oreille, m'arrachant un nouveau gémissement. Il me caresse le dos d'une main et claque son bassin contre mes fesses. Je me retrouve complètement immobilisé, ce qui fait grimper ma tension artérielle. Je me mets à respirer plus fort en sentant sa verge bien dure contre mon postérieur. Je me mordille la lèvre. Me torturer de la sorte, c'est excitant au-delà du possible ! Je veux le sentir en moi. Maintenant !
— Ne me fais pas attendre comme ça ! lui dis-je.
— Hum... vraiment, mais alors vraiment pas obéissante, me souffle-t-il à nouveau. Et impatiente !
Un nouveau sourire étire mes lèvres. Oh non, je ne suis pas patiente du tout ! Et pour confirmer ces dires, je me dandine un peu sur mes jambes. Je le sens sourire contre la peau de mon épaule qu'il embrasse.
Il se redresse tout en me caressant le dos. Il me saisit par les hanches et frotte sa verge contre mes fesses. Je respire à nouveau un peu plus fort. Il frotte sa verge contre mes lèvres intimes. Enfin ! Cette attente n'est que supplice ! Le souffle me manque et d'une poussée, il me pénètre. J'en pousse un cri de plaisir qui reste coincé dans ma gorge. C'est tellement bon de le sentir ainsi ! Il m'emplit entièrement. Jamais je n'ai connu telle extase.
Il me serre les cuisses, enfonçant ses mains dans ma chair et il commence à me pilonner. Ses coups de butoir sont sauvages. Il s'amuse à sortir plusieurs fois de mon antre pour me pénétrer aussitôt, allant toujours plus loin en moi. Je ne peux retenir mes gémissements sous les sensations que je ressens. Les ondes de plaisir se répercutent dans tout mon corps, me faisant décoller de plus en plus haut. Je ne peux bouger avec le corps de Ash qui s'appuie sur le mien, ni même m'accrocher à quoi que ce soit. Je ne peux que le ressentir aller et venir en moi et crier ce plaisir qu'il me procure. Cela le décuple même !
Je mouille. Je gonfle. Et cette boule de chaleur grandit un peu plus à chaque coup de reins, l'élargissant dans tout mon corps tendu. L'orgasme me terrasse, j'en crie plus fort. Ash s'affale sur moi après m'avoir rejoint, le souffle court, couvert de sueur.
Bien que je sois essoufflée, je me mets à rire. Baiser avec Ash est vraiment extraordinaire ! Un vrai feu d'artifice ! Il sourit contre ma peau et l'embrasse. Tendresse et passion, c'est un joli mélange chez lui qui me fait battre le cœur.
— Je la veux bien, cette tasse de café maintenant..., me souffle-t-il.
Je me remets à rire. Ash se redresse et se recule. J'en fais de même, les jambes en coton, je me retourne. Il glisse ses mains sur ma taille et m'attire à lui.
— Tu es sûr que tu veux une tasse ? lui demandais-je dans un petit sourire. Ou veux-tu remettre ça ?
— Je crois que... tu devrais t'habiller pour ne plus me tenter, murmure-t-il dans un sourire craquant.
— Ne peux-tu donc pas résister à mes charmes ?
— Hum... ça dépend de quels charmes tu parles...
Il coule un regard appréciateur le long de mon corps. Une bouffée de chaleur me saisit et je me mordille la lèvre. Il suffit qu'il me regarde pour que mon corps réagisse et rallume le feu de désir que lui seul arrive à éteindre. Et encore ! À peine que c'est fini, qu'il rallume déjà cette flamme au creux de mon ventre.
Je m'écarte de lui dans un petit sourire que je veux coquin. Je vais jusque dans ma chambre, enfile un tee-shirt, une petite culotte et retourne dans la cuisine. Il est assis à la table, rhabillé, mais sa chemise est encore ouverte. Une tasse de café devant lui, il secoue la tête en souriant. Eh bien quoi ? Je suis habillé non ?
Je me sers une tasse et m'installe en face de lui. Je sais qu'une fois qu'il franchira cette porte, il ne reviendra plus. On ne s'est pas fait une quelconque promesse, et je n'en veux pas. J'ai pris du plaisir à partager ces moments-là avec Ash et ça me convient amplement. Il voulait un plus, il l'a eu. De plus, il faut que j'aille jusque chez Trevor. Ça fait un petit moment que je n'ai pas eu de ses nouvelles.
— Qu'est-ce qu'il y a ? me demande Ash. Tu regrettes déjà ?
— Regretter quoi ?
— Pour nous deux.
— Non, ne t'en fais pas, répondis-je dans un petit sourire.
— Alors, qu'est-ce qui te tracasse tout d'un coup ?
— Ce n'est pas important.
Mince, je n'aurais pas cru qu'il puisse voir si facilement lorsque j'aurais pensé à quelque chose. Peut-on lire si facilement en moi ? Non, impossible ! Je n'aurais jamais pu traverser tout ce que j'ai traversé si ça avait été le cas. Ash a tout simplement l'œil, comme hier au club.
— Je sais qu'on ne se connaît pas depuis longtemps, mais je t'ai beaucoup observé, et je pense que je peux dire que tu n'es pas du style à montrer à quoi tu penses. Alors je pense que justement, c'est important.
— Tu m'as donc bien observé pour savoir cela dis donc...
— Hum... je suis un fin observateur. Je suis certain que tu as également une opinion sur moi, me dit-il pour ensuite boire une gorgée de café.
— Tu crois ça ?
— Hum...
— Tu n'as pas tort, rigolais-je.
— Et ?
— Tu veux savoir ce que je pense de toi ?
— Bien sûr.
Ça ne m'étonne même pas ! Et ça me fait sourire. J'aime vraiment beaucoup sa personnalité. Du moins, ce qu'il veut bien me montrer.
— Eh bien, commençais-je, tu sembles être un homme très sûr de toi, un peu sournois sur les bords, riais-je en repensant à la manière dont il m'a fait appeler cette nuit.
— Pas faux.
— Tu es quelqu'un qui sait ce qu'il veut, tu es passionnelle et pour le peu, mais vraiment le très peu que j'ai pu voir, je pense que tu dois être un grand homme d'affaires. Et très mystérieux qui plus est.
— Je suis percé à jour, me répond-il dans un petit sourire. Alors ?
— Alors quoi ?
— Tu ne veux pas me dire ce qui te tracasse ?
— Je vais rajouter à la liste : buté !
— Je ne le nie pas, je suis comme ça. Mais je n'aime pas non plus te voir inquiète.
— Ce n'est rien, répondis-je dans un soupir, ma bonne humeur envolée subitement.
Je me lève tout en offrant un petit sourire à Ash. Je ne veux rien lui dévoiler. Je suis ainsi. Partager un moment au lit, ok, dévoiler mon cœur et ses tourments, pas question. Toutefois, je peux un peu m'amuser, sachant pertinemment que Ash n'est pas non plus du genre à se dévoiler. Cela se sent, cela se voit. Je dépose ma tasse dans l'évier, je me retourne ensuite et croisent les bras sur ma poitrine.
— Si tu veux en savoir plus, tu devras aussi te dévoiler.
— Tu marchandes avec moi ? me dit-il en se levant.
— C'est donnant, donnant. Sinon rien.
— Je connais bien des moyens pour te faire céder, tu sais..., me dit-il en me caressant le bras, ce qui me fait frissonner.
— Même par le sexe, je ne craquerais pas.
— Vraiment ?
— Oui, vraiment.
— Hum... intéressant. Il faudrait qu'on applique cela pour voir si tu as raison ou non.
— J'ai hâte de voir ça, répondis-je, même si je sais que c'est la dernière fois qu'on se voit.
— J'aimerais bien rester et tester ma théorie, souffle-t-il dans le creux de mon oreille, mais il faut vraiment que j'y aille.
— Je sais, murmurais-je.
Il ancre ses yeux dans les miens. Mon cœur s'accélère. Il se penche et dépose un simple baiser sur mes lèvres. Je déteste les adieux ! Et cet au revoir, ça y ressemble ! J'en ai une boule qui se forme dans ma gorge.
— À bientôt, me chuchote-t-il en me caressant la joue.
Il s'écarte, boutonne sa chemise et se saisit de son blouson sur le dossier de la chaise qu'il occupait. Je lui ouvre la porte. On se regarde une dernière fois et il la franchit. Je la referme et m'y adosse. Je ferme un instant les yeux. Bordel ! Je ne pensais pas que ce départ me ferait quelque chose et me rendrait si triste ! Pourquoi ça me fait cet effet-là d'ailleurs ? Ça n'a pas de sens !
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Coucou ici! En ces jours pluvieux (de la Belgique), je vous offre un bout de Ash et Lexie. Vous allez me dire, rien de bien intéressant et c'est vrai, c'est la suite de leur ébats du réveil et une petite discussion où Lexie ne se dévoile pas du tout. Femme secrète jusqu'au bout!
Vous voudriez un chapitre de plus aujourd'hui? Dite-le moi et si je suis d'humeur, je vous le posterai! (j'suis éreintée aujourd'hui!)
Sinon j'ai la suite de Parle-moi d'amour qui patiente bien au chaud^^ Que fais-je? Je vous la poste également?^^
Et surtout, n'hésitez pas à me laisser vos impressions, peu le font, c'est dommage. Je ne mords pas, promis! ♥
Des bisous ♥
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