Chapitre 3 - Lexie
Ce soir, il est encore là. Sans même relever les yeux, je sens sa présence. Je le sens par les picotements qui s'échouent le long de mon échine. Ce mec, il a une putain de classe ! Des yeux bleu d'acier à damner, des cheveux sombres en bataille où on a envie d'y glisser ses doigts, un voile de barbe qui lui couvre la mâchoire et lui donne un air virile et un corps qui appelle le sexe.
Je ne connais pas son nom, l'autre soir dans la boîte, j'avais envie de jouer. C'était bien la première fois que je baisais dans les toilettes d'une boîte ! Sur la piste, j'avais eu envie de le mettre à genoux, je ne pensais pas qu'il m'isolerait. Et une fois fait, j'ai à nouveau sentit cette attraction, je n'ai pu y résister. Mais pour moi, c'était un coup comme ça. Dans ma tête, c'était : on baise, on ne se revoit plus jamais. Aucun nom échangé, c'était facile.
Je ne pensais pas qu'il me retrouverait si facilement, et dès que mon regard se pose sur lui, mon cœur s'emballe. J'en ai les mains qui tremblent, j'ai chaud... Jamais encore ça ne m'était arrivé. Je ne suis pas quelqu'un de prude ni de coincé. J'aime le sexe, j'aime me faire plaisir de temps en temps. Et bon dieu, ce coup dans les toilettes était grandiose ! Je crois que je n'ai jamais senti quelque chose de semblable, et pourtant, j'en ai eu des amants. Je ne suis pas chaste, j'aime quand c'est fort, rude, tout comme quand c'est doux. Je m'accepte tel que je suis et je me fiche de me faire juger. On ne vit qu'une fois après tout. Je ne suis pas le genre de fille toute timide qui n'ose pas regarder en face ses fantasmes ou ses désirs. Le genre réservé ce n'est pas moi. Ça ne l'est plus.
Mais cet homme-là, même s'il me fait un putain d'effet, il est dangereux. Cela se voit dans son regard, dans sa manière d'être, dans la façon dont il déguste sa boisson alcoolisée, dans ses petits sourires qu'il m'offre de temps en temps lorsque mon regard tombe sur lui. C'est inutile qu'on me le dise. Il pue le mystère, le danger, l'autorité et une force de mâle inouï.
Je ne l'approche pas, ou seulement quand je dois vraiment lui servir un verre mais ça s'arrête là. Je sais que si je m'approche d'un peu trop près, il va m'engloutir, me happer et m'attraper dans ses filets. J'ai joué avec le feu l'autre soir, je me suis amusé avec lui, on s'est amusé tous les deux et je l'ai plaqué sur place. Et je suis sûre qu'il n'est pas là par hasard et qu'il veut sûrement plus. Et j'ai besoin de tout, sauf d'un mec dangereux à mes côtés ! Je ne peux donner plus de toute façon, même s'il n'avait pas cet aspect qui me souffle de ne pas m'en approcher. Une petite voix que je n'ai pas écoutée l'autre soir lorsque mon regard est tombé sur lui. Je ne fais pas dans l'exclusivité ni le long terme. Les relations à longue durée, très peu pour moi. C'est un choix que j'ai fait il y a pas mal de temps maintenant, et cette manière de vivre me convient parfaitement ! Un coup comme ça de temps en temps, ça me va. Ma vie ne me permet pas d'avoir plus que cela. Et même si je sais que ce gars ne recherche pas une histoire sérieuse – car cela aussi, ça se sent – il est préférable que je ne m'en approche pas trop. C'est le genre de mec à éviter le plus possible, et ça, je sais y faire !
Je choisis moi-même les mecs que je veux me taper, et généralement, jamais des mecs qui viennent sur mon lieu de travail. Ça apporte que des embrouilles et je n'ai pas besoin de ça. C'était vraiment une exception dans les toilettes de la boîte l'autre soir. J'ignore ce qui m'a pris, je me suis senti poussé des ailes, et je n'ai pas pu résister à cette attraction. Mais ça s'arrête là, quoi que veuille ce type. J'ai assez à faire avec Trevor...
Trevor... C'est un type à emmerde. Il se jette à chaque fois dans des plans saugrenus. Et qui le sauve quasiment à tous les coups ? Moi, bien évidemment... Je ne peux pas le laisser dans la merde, c'est plus fort que moi. Je l'aime trop pour ça. Je ne pourrais pas vivre sans lui. Jamais ! Quoi qu'il fasse, je l'aime, c'est comme ça. Il a été celui qui m'a sauvée, la bouffée d'oxygène dont j'ai eu besoin. Il est tout pour moi, représente tellement à mes yeux.
Certes, notre quotidien n'est pas des plus siens, je le sauve à chaque fois, c'est moi qui arrange les choses, qui ramasse les pots cassés. Ce n'est pas une vie, je le sais bien, mais je ne peux pas fermer les yeux et le renier. Je l'engueule un bon coup, je l'aide et puis ça va. Jusqu'à la fois suivante. C'est un peu une chaîne sans fin. Si seulement ses problèmes étaient moindres... mais non, il possède une addiction très prononcée ! Il aurait pu être autrement... mais non, c'est un accro aux jeux, et aux dettes de jeux, bien évidemment. J'ai beau faire, j'ai beau dire, il ne change pas. Il me promet à chaque fois que c'est la dernière fois, et puis il recommence. C'est une chaîne sans fin.
Je ne suis pas du style à être chaperonné ou à vivre sous la coupe de quelqu'un. Je survis depuis que j'ai douze ans, mais parfois, j'aimerais que Trevor arrête de jouer au con et qu'on puisse souffler un peu. Aller de l'avant au lieu de faire du surplace ou de faire trois pas en arrière. Sans cette pression de dettes qu'on doit gérer à tout bout de champ, on n'angoisserait pas, je ne devrais pas faire ce que je déteste et on se sentirait mieux. Lorsque je danse comme une folle en boîte, c'est pour oublier tout ça, comme pour m'envoler ailleurs. Ça marche le temps d'une soirée. Je souffle. Je respire. Et je dois dire que l'autre soir, j'ai pu m'envoler bien au-delà de ce que je fais d'habitude avec cette baise torride. Ça m'a fait un bien fou ! Bien que du coup, je me coltine un gars dont j'aurais préféré ne plus croiser.
Un long frisson me parcourt l'échine et je tourne la tête de côté. Comme je l'avais pensé, il est là. Son regard posé sur moi. La sensation est divine et douloureuse tout en même temps. C'est comme si de la lave s'écoulait le long de mes veines. Cette attraction, je la ressens, mais je ne veux pas y céder. Je ne dois pas y céder. Je ne le dois plus ! Une fois ça a suffi, et je compte bien camper sur mes positions. Je ne serais pas Lexie si je me laissais mener par le bout du nez par un mec. C'est fini ce temps là, il est révolu !
Je détourne la tête, si je continue à le regarder, je suis perdue. Il me fait bien trop d'effet. Rien qu'en posant ses yeux sur moi, ma respiration s'accélère. Pas bon ça. Je ne dois pas laisser un homme avoir une telle emprise sur moi.
Je débarrasse une table pour me soustraire à son regard si captivant, bien que ce soit futile. Je sens toujours ses prunelles sur moi. Je lève les miennes vers une des danseuses. Elle se déhanche, se déshabille avec lenteur, attirant les regards sur elle. Je me détourne et continue mon travail.
— Mademoiselle...
Mon cœur fait une embardée sous ce timbre de voix. Suave. Basse. Chaude. J'en frissonne des pieds à la tête. Je me retourne et tombe sur ses yeux qui me happent directement. Ma respiration s'accélère légèrement, mais je me reprends et je me rapproche. Je ne devrais pas, mais c'est un client, je suis une serveuse.
— Monsieur..., fis-je.
— Pourrais-je avoir un scotch avec glaçons s'il vous plaît.
— Oui, je vous apporte cela tout de suite.
Cela fait bizarre de lui parler ainsi après la proximité qu'on a eu une semaine plus tôt. Encore plus lorsque je le revois m'embrasser, attraper mes hanches, entrer en moi... Ce doit être un amant passionnel, j'en suis certaine. La façon dont il m'a baisé... Je chasse toutes ces pensées, ce n'est pas le moment !
Je m'en vais vers le bar, détournant mon regard du sien. Je suis fébrile. Fébrile nom d'un chien ! Mais quel est le pouvoir de ce mec bon dieu ?! Et cette voix... je la ressens encore dans tous les pores de ma peau ! Il faut que je me reprenne, et avant de retourner à sa table !
Quelques minutes plus tard, son scotche sur un petit plateau, je retourne à sa table, déterminée à le servir et à repartir aussitôt. J'évite son regard et dépose le verre sur la table. Mais je fais l'erreur de le regarder avant de m'éloigner. Bien joué Lexie ! Son regard me happe une fois de plus et j'en frémis. Surtout face à ce sourire si craquant.
— Puis-je vous offrir un verre ?
Tout ce que tu veux mon choux. Je me gifle mentalement, voilà que je me mets à fantasmer de remettre ça avec lui ! Mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Je dois me reprendre !
Mes lèvres s'entrouvrent. Depuis une semaine qu'il vient, c'est la première fois qu'il m'invite à sa table. Oh je me doute bien du pourquoi il m'invite. Il a fini d'observer, il veut passer à l'étape supérieure. Il faut que je refuse, je dois refuser ! J'ai du travail de toute façon !
— Je ne bois pas durant mon service, dis-je en espérant que ça sera suffisant.
— J'insiste.
C'est bien ma veine ! Ne pouvait-il pas me laisser repartir comme d'habitude ? Je me mords la lèvre, je cherche une autre réplique pour qu'il laisse tomber. Bien sûr que non qu'il ne va pas laisser tomber. Il sait ce qu'il veut et j'ai comme l'impression qu'il a toujours ce qu'il désir. Et bien pas cette fois ! Il n'est pas question que je me laisse faire si facilement ! Je lui offre mon sourire le plus séducteur possible. Mes pupilles brillent, silencieusement, je lui lance un défi de réussir à me faire asseoir à sa table.
Je sais que c'est complètement débile, que je ne devrais pas jouer avec cet homme charmeur qui sent l'autorité et le respect, qui possède un charisme hors du commun. Un homme qui m'a fait vibré et m'a emmené dans les étoiles en quelques minutes à peine lorsqu'il ma prise puissamment. Mais c'est plus fort que moi.
Il passe sa langue sur sa lèvre inférieure, me créant une myriade de picotement qui me descendent jusqu'à mon sexe. Je n'ai qu'une envie, serrer les cuisses pour contenir ce désir qui s'éveille sous son regard. Mais je me contiens, je ne veux pas lui donner la satisfaction qu'il voit l'effet qu'il me fait. Je le laisse en plan et continue de travailler. Mais je le sais. Il a relevé mon défi et il ne va pas abandonner de sitôt. Ça tombe bien, je suis d'humeur joueuse ! Surtout quand c'est moi qui doit remporter la partie.
***
Ce jeu que j'ai instauré dure une semaine. Un soir sur deux, il est là, à observer le moindre fait de mes gestes. Il m'invite à boire en sa compagnie, je décline. Il me frôle délibérément la main ou le bras quand je dépose son scotch sur la table. Mon cœur en bat à chaque fois la chamade et la chair de pouls recouvre ma peau. Mes yeux croisent à chaque fois les siens, il sourit. C'est fait exprès, je le sais bien. Il a déjà deviné l'effet qu'il me fait. C'est bien ma veine ! Mais je ne compte pas me laisser faire si facilement. Et à chaque fois, il m'invite à sa table. De cette voix rauque, douce, suave qui me traverse de part en part. Je finis par craquer bien malgré moi. J'ai perdu cette manche, mais pas la partie ! Je sais très bien ce qu'il veut, et s'il croit que je vais le satisfaire en écartant les cuisses, il se trompe ! Même si je l'ai déjà fait... Heureusement que je ne fais que penser à ça sans le dire à voix haute, je ne serais sûrement pas très crédible...
Je décide de m'asseoir en face de lui. Je ne suis pas idiote, je me doute bien qu'il va profiter qu'enfin, je sois près de lui. De quelle manière ? Je l'ignore, mais cela se voit dans ses yeux qui pétillent. Etonnant d'ailleurs que mon patron ne réagisse pas. Peut-être que ce mec allonge du fric, j'en sais rien en fait. Mais avec l'autorité qu'il dégage, il semble influent, ça c'est sûr.
Je me mordille la lèvre et évite son regard. Mon cœur bat à une vitesse folle ! Je nous revois, collé l'un à l'autre, sa bouche sur ma peau, les frissons qui me parcourt... Ressaisis-toi Lexie ! Il fait signe à une autre serveuse et repose son regard sur moi.
— Que buvez-vous ?
— Une vodka, soufflais-je, toujours sans le regarder.
Ma collègue approche, il passe commande et elle repart aussitôt, non sans me glisser un petit coup d'œil. Il pose ses coudes sur la table et m'observe, ce qui fait emballer mon pouls. Putain ! Il me déstabilise beaucoup trop ! Surtout, rester de marbre, ne dévoiler aucun signe qu'il me fait un effet du tonnerre ! Mon corps me trahit en frissonnant, mais je le réprime, en espérant qu'il ne s'en ait pas aperçut. On m'apporte m'a boisson et c'est à ce moment là que je relève mon visage vers le sien.
— Votre petit nom, c'est quoi ? me demande-t-il dans un sourire renversant.
— Pourquoi je vous le dirais ? Le harcèlement que vous employez serait bien pire !
— Le harcèlement ? répète-t-il.
— Oui, vous venez un soir sur deux...
— La vue est magnifique, murmure-t-il.
Il me fixe, j'ai l'impression qu'il capture chaque parcelle de mon corps, chaque membre, chaque pulsation. Mon souffle s'accélère. Ce n'est pas bon pour moi ça, il a un trop grand pouvoir auquel j'ai du mal à résister.
— Je ne vous harcèle pas, me dit-il
— Que voulez-vous dans ce cas ?
— Votre nom. J'aime savoir à qui je m'adresse, me dit-il en portant son verre à ses lèvres. Qui j'embrasse, qui je lèche, qui je baise.
J'ai cessé tout bonnement de respirer. Sa manière de le dire avec cette voix basse et rauque m'émoustille, envoie des papillons dans le bas de mon ventre, éveille mon excitation. Mon cœur bat à cent à l'heure ! Je passe ma langue sur mes lèvres et je finis par souffler :
— Lexie. Et vous ?
— Ash.
— Eh bien Ash, j'aime à croire que les choses n'arrivent jamais par hasard.
— Effectivement.
— Vous devez être influent pour m'avoir retrouvez en si peu de temps. L'autre soir, c'était un coup comme ça, vous en êtes conscient ?
— Tout à fait, répond-il en posant son verre sur la table. Mais on peut y remédier.
Son sourire est charmeur, dévastateur. Il ne calme en rien la frénésie de mon cœur dans ma poitrine. Y remédier ? Certainement pas !
— Non, répondis-je.
— Dans ce cas, je profiterais plutôt de votre compagnie.
— Pourquoi celle d'une serveuse et pas d'une danseuse ? Elle pourrait mieux vous satisfaire que moi.
— C'est plutôt dit poliment, mais je ne suis pas là pour ces filles sans pudeur, mais pour vous.
— De vous à moi, chuchotais-je, je ne suis pas mieux. Il faut vous rafraîchir la mémoire ? Il y a deux semaines, dans une boîte, dans les toilettes...
— Ce n'est pas la même chose. Vous n'êtes pas devant une foule d'hommes, en train de vous déshabiller. Ce qui s'est passé entre nous, reste entre nous, sans aucun autre voyeur.
— Vu comme ça...
— Et pour vous répondre, je sais où me diriger pour avoir les infos dont j'ai besoin. Et je voulais vous revoir.
Il m'offre son sourire le plus craquant, je lui retourne un sourire un peu plus timide. Je ne le suis pas, mais j'ai saisis le sous-entendu. Ce qu'on a partagé il y a deux semaines lui a plu et il veut remettre ça. Généralement, j'évite de baiser deux fois avec le même homme, ça évite une routine ou l'attachement. Pas de sentiments. Pas d'attaches. C'est ma devise. Mais une part de moi à envie d'exploiter cela avec Ash. Et une autre ne veut pas lui rendre la tâche facile.
On trinque, nos verres s'entrechoquent et je bois une gorgée. Je passe ma langue ensuite sur mes lèvres. Geste normal, mais je le vois se tendre. Cela ne dure qu'une seconde, mais ce fut assez pour que je le remarque.
— A cause de l'autre soir ? lui demandais-je pour le taquiner.
— Si vous connaissez la réponse, pourquoi poser la question ? Je voulais vous revoir, et j'espérais un... plus.
— Je vous refuse ce plus.
— Dur en affaire dit donc.
— Vous n'avez pas idée à quel point. Et pour quelqu'un qui voulais à tout prix me voir et qui espérait avoir un plus, vous avez bien pris votre temps pour m'inviter à votre table.
— Je suis flatté que ma présence ne vous ait pas échappé.
— Difficile d'ignorer les clients qui passent cette porte et dont un qui s'assoit toujours à la même table. Et un client avec qui je me suis envoyé en l'air dans une autre boîte.
— Très juste, me dit-il dans un sourire lascif.
— Pourquoi moi et pas une autre serveuse ? Après tout, vous avez eu ce dont vous aviez envie l'autre jour.
— Elles sont sans aucun intérêt.
— Et moi si ?
Pour toute réponse, il m'offre un petit sourire que je trouve craquant. J'ai comme l'impression qu'il aime faire planer le mystère, ça n'est que plus palpitant !
— Cela fait combien de temps que vous travaillez ici ? me demande-t-il.
— Quelques mois. Et vous, c'est quoi votre métier ?
— Du bisness, sans plus.
— Et vous venez dans un tel endroit pour vous détendre, c'est ça ?
— Vous êtes curieuse...
— Pourquoi m'avoir demandé de me joindre à vous ? demandais-je au lieu de répondre à sa question.
— Parce que vous me fascinez.
— Vous êtes direct.
— Toujours. Et je vous l'ai dit, j'avais envie de vous revoir.
— Et après, vous allez insister pour que j'écarte les cuisses autant de fois que vous le désirez pour vous satisfaire ?
— Non, me répond-il en assombrissant son regard. Ce n'est pas mon genre. Je vous ai dit que j'espérais un plus, mais jamais je ne vous forcerais, ce n'est pas mon style.
— Mais alors, que voulez-vous ?
— Simplement discuter avec vous.
Je bois une nouvelle gorgée de ma vodka sans relever ce qu'il vient de dire. Mon cœur bat à nouveau la chamade. Décidément, ce soir il ne fait que ça ! Je doute de ce qu'il affirme. Ce serait bien le premier à ne pas tout tenter pour du sexe alors que c'est ça qu'il veut. Mais je dois bien avouer qu'il est un peu gentleman, je ne m'attendais pas à ce genre d'approche. Généralement, le gars m'aurait parlé crument pour m'exciter et je l'aurais envoyé boulé. Très peu de mecs respectent les femmes, ce que je ne supporte pas.
****************
Coucou ici! Cadeau du soir, un chapitre sous le point de vue de Lexie!
N'hésitez pas à me dire vos ressenti :)
Des bisous ♥
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