Viryel 2

Courir sous des nuages lourds de sens,
Le long d'un rivage hostile.
Viryel, ô tendre et dur et viryel !

Par mes pas, je crée ma route,
Par mes pensées, je crée mon sens,
Et tout converge vers toi, mon viryel.

Tout le viryel que je porte :
Buée douce, délicate, éphémère.

Si le monde a depuis longtemps perdu son sens,
De sa substance, même,
Tu le remplis, tu le combles.
Je crois en toi,
Si peu, si essentiel :
Tu me rends  vivant.

Tu es cet arbre de vie,
Je suis le lierre qui t'enlaces.
Mon viryel, mon viryel...

Pourquoi es-tu si loin ?
Pourquoi as-tu traversé le voile ?
Je ne peux à présent plus te rejoindre,
De l'autre côté de ce brouillard,
Pourtant si diffus.
Mais je te sens,
Si proche,
Mon viryel, mon unique viryel...

Comment respirer sans ta fragrance ?
Je ne suis qu'une maison sans murs,
Parcourue par un vent glacial.
Réchauffe-moi, je t'en supplie !

Tout sonne creux.

Tout a un goût fané.

Tout glisse entre mes doigts.

Tout sent la poussière.

Tout est blanc.

Je ferme les yeux,
Et te rejoins, mon viryel.


Hello ! J'ai essayé d'améliorer le concept du premier Viryel, en essayant de faire en sorte que le sens du mot soit compréhensible. Qu'en pensez-vous ?

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