Contrairement à ce que le titre indique, je n'ai pas consommé de drogue pour écrire ce texte. La drogue, c'est pas bien :3

Au fond, tout au fond de la nuit en pleurs
Gît l'amour délaissé, recroquevillé, ratatiné
Oublié
Et si violent dans son chagrin
Orage en un point
L'adopter, c'est être maîtrisé
Esclave de sentiments plus forts que soi
Volontaire parfois pour s'enchaîner à l'autre, ce roc
Déchiqueté minutieusement
Mais si heureux

Et pourtant, quand tout dort
Le grelot des rêves s'agite
Et surgit le fantôme assoiffé
Du rire contenu
Il veille sans sourcil animer
Jusqu'à s'éteindre avec l'étreinte du Soleil

Reste jusqu'au bout de la nuit...
Encore un peu...
Pourquoi es-tu si pressé de de m'abandonner
Entre ces draps si remplis de ta présence
Il y encore un instant
Pourquoi ce regard accusateur, ce "je t'aime" ?
La solitude n'est pas la compagne que je désire
C'est toi, que je vois, que je veux...

Grince, petite porte
Accompagne-moi jusqu'au bout
De l'acte impensable
Ils me regardent
Leurs yeux brillent, et la lame
Bientôt mat, par leur sang
Absolution reniée

Dieu, qu'est-ce qui existe
Sinon des particules de douleur
Partout, partout, partout, partout, partout
Jusque dans mon cri de peur !

Je me plonge dans tes yeux
Tandis que nous coulons à petit feu
Les rayons de lumière
Irise la surface
Si lointaine...
Si paisible,
Tu as accepté
L'arrivée de la fin
Avec grâce
Et une certaine volupté
Je voudrais t'envier
Mais un rideau noir tombe devant ma scène