Toi, si loin
Tes pleurs, longs fils incolores sur tes joues,
Ta joie, vaste aplat de couleur sur tes joues,
Et ton sourire douloureux, cicatrice boursouflée.
L'étang creux de tes yeux, j'y sombre,
Les flammèches de tes cheveux, je m'y blottis,
Et ton mince cou, je l'enserre.
J'ai faim de ton corps brisé,
J'ai soif de tes mots sifflants,
Et j'ai peur de ton heure proche.
Pourquoi cries-tu sans répit ?
Pourquoi déchires-tu ta peau ?
Et pourquoi me laisses-tu seule ?
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