Je suis l'ombre de tes cendres meurtries.
Je suis l'ombre qui dort dans ton cœur assoiffé.
Je suis l'ombre d'un jour sans fin, éclatant.
Je suis l'ombre de tes pleurs, de ton sang fumant.
Je suis l'ombre dans tes yeux grands ouverts.
Je suis l'ombre qui crie dans ton rêve oublié.
Je suis l'ombre qui danse, tapie au creux de ton âme,
Enfermée dans l'oubli, ignorée.
Je suis le bouffon, l'Arlequin.
Sous mon masque de mots, sous ma liberté fantasque,
Rien d'autre qu'un rire
Fou.