Et le Ciel chut


Lentement, presque précautionneusement,
Le ciel constellé d'étoiles brillantes
Comme un drap, tombait sur la Terre.

Des milliards de visages étaient tendus vers le firmament
Pas un mot, pas un cri, attente de cristal
Qui se
Brisa

 Il      est          crois             de                 mourir                  mourir              mourir

                je            temps    mourir                      mourir                         mourir           mourir
Et d'espérer

L'ombre de l'étoffe recouvre le bleu et le vert
Recouvre les visages
Si douce
Si...
Douce...

Je plonge dans un lac
Le tissu de l'eau ondule
Je retraverse la surface
De l'autre côté du voile

Un immense œil brillant
Bonté et résignation

Ma maison a disparu
Je suis unique
Le dernier
Humain

Un amour transcendantal émane de l'œil
Je ferme les yeux,
Me laisse inonder
Tout est doré
Je disparais
Dans le bonheur


C'est le centième poème ! Merci à tous ceux qui suivent ce recueil et l'apprécie !
Je vais peut-être tenter de le faire publier, mais c'est encore un projet vague. Sans doute pas avant l'an prochain.
Je continue évidemment à l'alimenter et, je l'espère, vous faire voir du beau !

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