Bout poétique 73

Des cornes et du bruit, un vacarme insensé
Tout le long de l'échine, le sang se propage
Électrique et plein de haine, caressant sa proie nouvelle
Qui se cache au creux de tes mains ?
Ouvre, ouvre donc que je vois
Ce résidu sans carat de ta fierté malhonnête
Je te hais, toi et tous tes reflets !
Dans le calme blond, décharné du feu-qui-pleure
Les machinations aboutissent en silence
Et lorsque tu te retournes, je ne vois pas
Tes yeux: tu n'en as plus
Gobés, égarés, dissimulés ?
Je n'ai de cesse de te frapper pour faire de la pulpe de ton corps
"Où es tu ?"
Parle, parle, parle, crie ! Oublie-moi car
Je n'existe pas.

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