1, 30 - poème timbré


A la fin, à la mort !

Rien ne nous séparera,

Sinon les gouttes de pluie.

Vils agents de discorde,

Dont l'opacité et le nombre

Etaient gages de confinement.

Elles formaient une mouvante prison

Dont elles étaient à la fois gardiennes et barreaux.

Chacun d'entre elles étaient comme une personne,

Et nous étions aux deux extrémités de cette foule.

Des colonnes hurlantes faisaient écho à notre ire,

Déchirant le ciel et notre cœur morcelé.

Il ne nous restait de l'autre qu'une vague douceur

Au creux des mains

Qui maintenant recueillaient la pluie.

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