Bout poétique 82
Il n'y a rien de plus
Que la poussière
Et un peu d'air
Dans cette tempête, je n'y vois plus clair
De ma bouche, ne sort que du pus
J'ai beau faire mes prières, me rouler dans mes rêves
Il fait trop froid dehors, je reste dans ma fève
À l'abri des crocs et de la fureur sourde, des cris rageurs,
Des éclats de sang et des doigts longs
À présent, ne reste plus que la morne peur
Les mots au creux de la langue sont comme des ballons
De cuivre rouillés jusqu'à l'os
Le silence règne parmi les colosses.
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