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"Les monstres existent vraiment, les fantômes aussi.. Ils vivent en nous, et parfois ils gagnent.. "- Stephen King

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La boule au ventre, j'apparaît devant le portail des Selwyn. Je vacille un peu, mais malgré tout mon esprit reste lucide. Je sais ce qui m'attends.

Est-ce que j'ai peur ? En général n'a t-on pas peur de ce qui est inconnu ? Or, je sais absolument et exactement ce qui va se passer. Alors j'avance les cent mètres restants, en étant sûre de moi. Je sais que mon destin sera alors certain une fois la porte franchie. Il n'y aura plus de retour en arrière. Jamais.

Mais si j'avais sû comment se passent les choses ici avant que je vienne ici, l'aurais-je quand même fait ?

Peut-être pas. Car je ne m'attendais pas il y a trois ans à ce que ce soit ainsi, si brutal, si vicieux.

J'ai la tête qui tourne.

En tout cas, maintenant je dois juste assumer.

Fini la petite Meredith pleurnicharde d'il y a quelques temps, j'ai grandi maintenant. Plus rien ne me fais peur, j'ai vu ce qu'il y avait de pire à voir, j'en suis sûre. À partir du jour où j'ai arrêté de vomir en repensant à ces horreurs, et à avoir une culpabilité malgré ce que je prétendais, je sais que je suis bel et bien une mauvaise personne, un démon. Vu mes ancêtres, est-ce que ça aurait pu être différent ? Peut-être, mais j'ai choisi mon avenir, maintenant. J'aurais pu ne plus jamais revenir et fuir, mais par cette action c'est comme si je tendais le bâton pour me faire battre, ou plutôt la baguette pour lancer un Impardonnable. Mais, mon attrait au Pouvoir ne l'aurait jamais permis, ni ma fierté. Ni, je l'avoue, le petit plaisir que j'ai ressenti au fond de moi-même, lorsque j'ai vu des gens se faire torturer. Cette petite sensation de puissance, à l'intérieur de moi, était tellement douce..

Pourtant, je l'avais renié un moment, il me semble. Mais, avec le temps, j'ai appris à l'assumer. C'est cool d'être ici, pour se trouver des défouloirs.

Certes, les personnes ici sont "humaines", malgré leur sang sale, elles ont probablement des parents ou des proches à leur recherche et qui sont en panique, mais, et alors ? J'ai moi même été à la recherche de mes parents au sens figuré, je leur rends un service, au fond, car ça les rendra plus fort.

En tout cas, j'aurais retenu la leçon. Pas de questions, pas de peines, pas de coeur. Juste le plaisir de venir ici accomplir ma mission, qui est de retrouver ce que j'aime par dessus tout : Faire ce qui me chante.

C'est pour ça que j'adore cet endroit, ici, en tant que Maître Stratège du Seigneur des ténèbres, je suis respectée, donc je fais ce qui me plaît. Il est vrai que j'ai accédé à cette fonction d'une manière peu honorable, mais, dans la maison en face de moi, là, vers laquelle je marche, y a t-il des gens "honorables" ? Je ne suis vraiment pas la pire.

Je peux encore torturer si ça me plaît, même si je ne suis plus obligée vu mon statut de "tête" plutôt que de bras, je peux venir droguée aux réunions qui se passent (sans le Seigneur des ténèbres, je ne veux pas mourir) et personne ne bronche, je peux me balader dans ce manoir comme si c'était le mien, en somme. Et pas que ! Quand je me balade dans des quartiers sorciers, je sais que personne ne cassera les pieds, mis à part des clochards en haillons qui ne demandent que des pièces, que je leur lance avec un sourire non dissimulé.

J'aime le pouvoir, je l'ai toujours aimé. Et je l'ai !

D'une mauvaise manière, apparemment ? Quelle serait donc la bonne façon d'en avoir ?

Qu'est-ce qu'est le bien, déjà ? Être gentil, sourire aux gens, et être hypocrite ? Aller au paradis pour s'amuser à manger des pommes et à voir des arc-en-ciels de toutes les couleurs, en étant convaincu, au fond d'être une "bonne personne", alors qu'il n'y a rien de plus que de la pure hypocrisie dans notre âme ? Ou, m'amuser jusqu'au bout, profiter de ma vie, en sachant bien quelle sera ma destination ?

Il vaut mieux régner en Enfer que de servir au Paradis, n'est-ce pas ?

Alors, fuck la morale, fuck les regrets et fuck le bien.

J'entre par la majestueuse porte en bois sans taper, c'est pas comme si on ne m'attendais pas. Je monte les escaliers, je lève le menton, peu importe ce qui va se passer. Car ça change à chaque fois.

Certains se font torturer, d'autres se font tester, d'autres se font..

J'ai plus qu'à avoir de la chance.

Je mets mon masque et mon chapeau pointu, vérifie que ma longue robe est bien ajustée avant d'entrer, car lors de cette cérémonie c'est la tradition d entrer masqué, comme si on mettait notre identité de côté, et qu'il ne reste plus que le soldat.

Cette cérémonie est mon couronnement.

À mes pas le brouhaha se tait, j'entre et vois des gens cagoulés et masqués comme moi, de sorte que je ne reconnais que la crinière blonde de Lucius qui dépasse. La pièce est celle qui sert aux réunions, donc elle est assez spacieuse, surtout que la grande table a été retirée. Ils sont tous en cercle, avec le Seigneur des ténèbres parmi eux. Ils se tiennent avec respect à ses côtés. Ils doivent être une vingtaine, et je vois à travers leurs masques qu'ils me reluquent sans gêne. Ils doivent trouver incroyable qu'à bientôt 19 ans, j'ai un rang supérieur aux leurs. Bande d'incapables.

Je m'avance, ils ouvrent le cercle pour me laisser passer comme si j'étais radioactive, jusqu'à être en en face du Seigneur des ténèbres. Je me baisse pour l'occasion, pour mon "Maître".

- Bonjour, Meredith. Nous t'attendions. Tu peux te relever, sourit-il pendant qu'il me regarde de ses yeux rouges et qu'il retire mon masque de sa baguette

- Je dois dire que j'attendais ce moment depuis longtemps, chère Meredith. Tous tes "amis" ont la marque, il ne manquait plus que toi. Mais ne dit-on jamais que le meilleur est pour la fin ? Alors, j'ai beaucoup réfléchi pour voir comment je pourrais tester ta fidélité.. Il ne servirait à rien de te demander de tuer des enfants devant nous tous, car je sais que tu le ferais sans même que je ne te le proposes. J'ai donc mit du temps à trouver, mais Lord Voldemort trouve toujours. Ce qui te caractérise, c'est ta loyauté. Elle est rare j'ai l'impression, mais lorsque donnée, elle est sans faille. Je l'ai observé. C'est une bonne chose, en revanche nous verrons à présent laquelle tu choisiras entre les tiens, ou mon ordre, dit-il sans cacher son sourire

Torture psychologique. Évidemment.

- Selwyn ! Viens par là, dit le Seigneur des ténèbres

- Tue le, dit-il à mon adresse

Non.. Mon oncle..

Ce n'est peut-être pas mon oncle. La personne devant moi est masquée, donc je ne suis pas sûre, mais j'ai un pressentiment, qui devient une certitude lorsque je vois que l'homme en face de moi, tremblant, ne porte pas de chevalière à sa main droite, celle avec les armoiries des Selwyn, que mon oncle n'a jamais quitté.

- Mon Maître, je tuerais avec plaisir la personne devant moi, mais je vous demande si je pourrais aussi tuer en plus le vrai Mr Selwyn ? Histoire de faire le travail proprement, mon Maître, je dis, comme impliquée

Et là, des chuchotements commencent. Le Seigneur des ténèbres éclate d'un rire perçant qui manque de brûler mes tympans, puis dit en applaudissant nonchalamment :

- Bravo. Bravo. Je pense que Mr Selwyn va encore nous être utile pendant quelques temps, en revanche, je t'autorise à user de toutes tes ingénieuses tortures sur celui-ci. Et je sais que tu en meures d'envie.

Alors.. Réfléchis..

Quelle mort est la plus douloureuse ? La mort par le feu.

Je lance un sortilège de contre-flammes à la personne, afin qu'elle ne meure pas immédiatement, puis, comme un clin d'oeil à ma première visite dans ces rangs il y a presque trois ans de cela, je lance un Feudeymon en sa direction.

Ses cris résonnent, je souris. Cependant, ça ne me suffit pas, je trouve cela trop gentil. Ça manque de spectacle.

J'arrête le sort, et lance les plus puissants Endoloris que je peux, dans lesquels je concentre ma haine la plus profonde, pendant que je réfléchis à comment rendre la scène plus originale.

Impero.. J'adore ce sort ! La puissance que l'on ressent lorsqu'un être se soumet à toutes nos envies est absolument délicieuse. Je dépose mon poignard par terre, et lance cet Impardonnable au garçon devant moi, et lui ordonne de le prendre. Je lui commande également de retirer son masque, et de sourire pendant qu'il se poignarde la jambe.

Le sang gicle, mais ça manque de fun. Trop.. Déjà-vu.

Je suis à court d'inspiration, donc je lance un Serpensortia qui fait donc apparaître l'animal qui représentait ma maison, et regarde amusée la tête appeurée que le torturé fait lorsqu'il l'entoure et qu'il se met à l'étouffer. Ça manque de piment..

Je me débarasse de l'animal, puis j'ai l'idée qui rendra ça plus joli.

Je lui demande :

- Tu veux que ça s'arrête, garçon ? Quel est ton sang ?

Il ne réponds pas, puis je dis :

- Je te conseille de répondre.

Il me dis qu'il est de sang O+ ? C'est à dire ? Je ne comprends pas.

- Je vois, tu es un moldu. Donc, tu ne dois pas comprendre ce qu'il se passe. Mais, je peux t'aider. Je te laisse une chance de t'en sortir : Tu préfère mourir, ou que ta famille passe toute entre mes mains ?

- Non, pas eux ! Moi ! Moi ! dit il appeuré

- Je m'en doutais, je souris, mais moi, je pense que tu as suffisamment souffert, c'est à leur tour, non ?

- Non !

- Dans ce cas, ton voeu sera respecté, moldu. Je ne les torturerai pas, mais les tuerais d'un mort directe. Ne suis-je pas bienveillante ? je ris

Je lui lance un sort coupant sur le bras droit, tandis que je récupère mon poignard d'un coup de baguette, trop précieux à mes yeux.

Il crie, et du sang rempli le sol. Ça gicle beaucoup. Je découpe l'autre bras, et les jambes, puis m'approche, fouille dans mes poches ma flasque de whisky, que je verse sur les coupures.

Bordel, il me brise les tympans avec ses cris ! Je le tue donc d'un Avada informulé, et souris. Encore, mais c'est pour le show.

Tout le monde applaudit. Vous aviez intérêt, de toute manière.

***

Le Seigneur des ténèbres les fait taire, et nettoit d'un coup de baguette la boucherie. Maintenant, il s'approche de moi, m'enlève la cagoule, ainsi que mon masque. Il s'approche, puis fait demi tour. Il passe derrière moi, et là je me mets à trembler. Tout sauf ça.. Non..

Et il revient devant moi.

Il me dit alors dans l'oreille :

- Tu as déjoué mes plans. Moi qui comptais faire un beau spectacle avec toi, il se trouve que tu as réussi à t'imposer. Bravo. Tu as gagné la bataille, mais pas la guerre..

Je déglutis. Un beau spectacle ? Je l'ai donc échappé belle !

Puis, il me demande à voix haute :

- Qui est la personne la plus importante dans ta vie, Meredith ?

- Personne n'importe plus que moi même, mon Maître. Les seuls chosent qui m'intéressent sont le salut des Sang-pur, et mon bien-être, au risque de paraître égoïste.

Je m'en fous de paraître ainsi. Je ne veux juste pas qu'il me demande de torturer Lucius.

- Même pas votre frère ? sourit-il

Oh..

- Non. La seule personne qui m'importait est morte il y a deux ans, il s'agit de mon père. Il m'a éduqué pour être qui je suis devenu aujourd'hui, tout est grâce à lui.

Je dois avoir l'air si sérieuse en disant cela, que personne en ce moment même ne doit penser que je l'ai tué de mes propres mains.

- C'est parfait, alors ! Vous ne refuserez sûrement pas de lancer quelques uns de vos sorts sur votre frère, alors ? Viens Alioth, viens.

- Bien. Que penserait-tu par le fait de te faire torturer par ta soeur ?

- Si c'est pour le bien de l'Organisation, je ne m'y oposerais pas, répond t-il, impossible à reconnaître, masqué

- Super ! Mais.. Que penserait-tu de toi-même la torturer ?, demande le Lord avec un sourire

- Ça l'aidera à se renforcer, alors je ne suis surtout pas contre non plus, répond t-il

Alors que le Seigneur des ténèbres lui dit d'agir, je ressens les effets de l'Endoloris immédiatement. Je tombe à terre, ma tête a envie d'exploser. Mon corps tremble, et j'ai mal, très mal. J'ai l'impression d'être dans du feu, et j'ai l'impression de brûler. Ou que mon sang se mets à bouillir, et menace d'exploser la couche de peau supérieure. Ce sort est très violent.

Je me retiens de crier, je me mords la langue, ça fait mal, très mal..

Ça faisait longtemps que je n'en avais plus reçu, donc j'ai perdu l'habitude, j'ai mal..

Quand est-ce que ça va s'arrêter ?

Les cris essaient de sortir de ma bouche, mais je les retient, je ne veux pas donner la sensation que ce soit à mon frère ou au Lord d'avoir réussi à m'atteindre ! Je me mords la langue, et attends juste que ça passe.

Alors que je sens sur mes joues des larmes chaudes de douleur, le sort s'arrête. J'arrive encore à penser, mais je ne peux bouger un muscle. Je peine à ouvrir un oeil, et voit que le Seigneur des ténèbres en personne pointe sa baguette vers moi, et s'apprête à continuer la lente torture.

Non.. Pas lui..

Je reçois son Endoloris, et je n'en peux plus, j'essaie de bouger, je me mets à griffer le sol, seuls mes ongles bougent, le sort est dix fois plus douloureux que celui de mon frère. Je sais qu'il me suffit de crier pour que ça s'arrête, car tout ce qu'il cherche, c'est mon renoncement.

Non ! Je ne lui donnerais pas ce plaisir ! Je me mords la langue encore plus fort, que je ne sens plus. Je crains l'avoir mordue trop fort, au point de l'avoir découpée !

Mon sang bouillonne en moi, et j'ai vraiment l'impression qu'on me découpe les entrailles, ou qu'on me poignarde avec mille couteaux à la fois. C'est indescriptible, et je n'en avais jamais ressenti d'aussi puissant.

Le sort s'arrête, je crois. Oui.

Mais j'ai encore mal partout..

J'ouvre l'oeil, me relève, avant de retomber comme une crêpe.

Je réessaie, avec succès. Le Seigneur planté devant moi, il sourit. Encore ! Je n'ai plus envie de rire, moi ! Qu'il me balance sa putain de marque et qu'on en parle plus !

- Alors, alors.. Tu supportes bien les sorts de douleur, apparemment. Pas un seul cri ! C'est impressionnant. Tu n'as même pas un peu mal ?

Je rassemble mes mots, et réponds alors que je vois la salle tourner, ainsi que sa tête. C'est pire que n'importe quelle gueule de bois !

Je rassemble mes mots, essaie de les faire sortir, puis, alors que je sens quelque chose dans la gorge, je tousse et du sang se retrouve sur mes mains. Je me retourne, et crache par terre toute l'hémoglobine que ma bouche contient, ainsi que le bout de langue qui a failli m'étouffer, et dis :

- Votre sort était très puissant, mais j'ai appris à me défendre psychologiquement contre la douleur, mon Maître.

Ce n'est pas un mensonge. Or, je me demande : Ne serais-je pas devenue folle si je ne l'avais pas fait ? Son Endoloris était dix fois plus puissant que ceux jamais expérimentés. J'aurais pu perdre l'esprit, sans entraînement.

Il me demande :

- Jures tu de passer ta vie à servir notre Ordre ? Jures tu de penser à son bien, et à la placer à la priorité de toute chose ? Me jures tu allégeance, comme ton père et ton frère avant toi, Meredith ?

- Oui, mon Maître, je dis en insistant sur le dernier mot

Il réponds :

- C'est très bien. Tends ton bras.

Enfin !

Je le fais, en étant contente, avant que la douleur me terrasse encore une fois, mais cette fois ci, concentrée sur mon avant-bras gauche.

C'est passable, or je n'ai pas du tout envie de rire, contrairement à ce qu'Evan m'a dit. Je souris cependant quant à la scène de tout à l'heure.

Je contemple mon tatouage se former, l'encre noire qui bouge sur ma peau pâle, comme piégée. Le motif se trace de plus en plus, je vois le crâne se former, puis peu après, le serpent qui en sort, sous le signe de l'infini. C'est beau, et hypnotisant.

Bon, l'avantage de la petite (grande ? ÉNORME ?) torture subie, c'est qu'au moins je suis comme immunisé pour la douleur. L'autre était si forte que celle ci, c'est du gâteau à côté.

- Voilà. Puisses-tu servir notre Ordre avec implication et soumission, Meredith. Chose dont je ne doute pas.

Encore heureux que tu ne doutes pas. Ce serait inconcevable, étant donné que je suis le Maître Stratége de l'Ordre.

Alors, tandis que le Seigneur des ténèbres ouvre en grand la fenêtre, et vole sans balai, en laissant juste une traînée noire derrière lui, les mangemorts s'éloignent, comme si ils s'en iraient après une pièce de théâtre.

Seules quelques ombres viennent vers moi, et une d'elle me demande :

- M'auriez vous vraiment tué, Meredith ?

Si je dis oui, j'accomplirais une action dangereuse. Si je dis non, ce sera trois fois pire, car ça pourrait parvenir aux oreilles du Seigneur des ténèbres. Je réponds donc :

- Je savais que ça n'était pas vous, mon oncle.

Voilà, comprends le comme tu veux.

Il me tends quelque chose, que je reconnais être une clé.

- Allez vous reposer dans la chambre près du salon du premier étage, elle est pour les invités. Je vais vous envoyer un elfe pour vous soigner. Et.. Je suis heureux de savoir que tu ne m'aurais pas tué, dit-il la dernière phrase en chuchotant

Tout le plaisir est pour moi.

***

- Mais, je peux marcher, vraiment ! je dis

- Non, tu dois te reposer maintenant, tu as entendu notre oncle. Je ne sais même pas comment tu peux encore parler après la torture du Seigneur des ténèbres.. dit Lucius tandis qu'il me porte telle une princesse dans les escaliers

Toujours dans ses imposants bras, il tourne la clé de la chambre, puis me dépose sur le lit. Il s'assoit à mon chevet, et dit :

- Tu as été vraiment forte. Je suis fier de toi.

Je ris, et lui demande :

- Il a été particulièrement cruel avec moi, non ? Ça ne s'est pas passé ainsi pour les autres..

Il réfléchit longuement, puis dit en passant ses doigts sur mon visage :

- J'ai vu pire. Rarement, mais j'ai vu pire. Peu importe, arrête de parler, non seulement tu as la langue coupée, mais en plus vu la position étrange de tes bras, ils ont l'air cassés. Alors, essaie de t'endormir, le temps qu'on te soigne.

- Mais, je ne ressens rien ! Mis à part la sensation qu'on me chatouille l'avant bras. Donc, arrête de t'inquièter, je souris

Au même moment, un elfe apparaît, Lucius lui parle si doucement que je n'entends rien.

Mes yeux commencent à se refermer.. Je me prépare à retrouver les sombres ténèbres, mes douces amies..

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Oui, je suis encore en vie. Désolé pour cette absence.. Mais c'est les vacances, alors je compte bien me rattraper. Merci à tous ceux qui seront encore là. (Si jamais il y en a lol)