Je me trouve accroupi derrière un mur, attendant les instructions dans l'oreillette. Il fait un froid glacial et je peux sentir le vent soufflé sur mon visage, mais cela ne m'empêche pas de rester concentrée.

Moi : - Alors ça vient?
... : - Encore deux minutes.

Je soupire, c'est beaucoup trop long. Je ne peux pas attendre plus longtemps. Mes jambes tremblent à cause du froid et je n'en peux plus de rester dans cette position.

Moi : - Bernie c'est trop long!
... : - C'est bon! C'est bon. J'ai pirater leurs caméras de surveillances elles sont hors-service pendant 15 minutes tout comme leur système de sécurité. Tu vas devoir faire vite.
Moi : - C'est dans mes cordes.

Je me redresse, charge mon arme et contourne le mur. J'aperçois deux agent de sécurité à l'entrée, je m'abaisse et souffle une seconde.

C'est parti.

Je me jette sur l'un d'entre eux et avant même qu'il ne se débatte, j'exerce un mouvement sur sa nuque ce qui le fait tombé au sol. L'autre s'apprête à sortir son arme mais j'envoie celle-ci au sol avec un coup de pied. Je lui donne un coup dans le ventre et exerce le même mouvement qu'à l'autre. Il tombe lui aussi au sol et je me place devant la porte, je la pousse et elle s'ouvre simplement.

Moi : - Merci Bernie..

J'entre à l'intérieur furtivement.

Moi : - Ensuite?
Bernie : - Sur ta droite.

Je fais ce qu'il me dit et prend à droite. Il n'y a personne en vu, le couloir est totalement vide.

Moi : - Trop facile..

J'arrive devant une porte blindée, je suppose que c'est là.

Bernie : - Normalement tu devrai l'ouvrir sans difficulté.

J'attrape la grande poignée circulaire et donne toute ma force pour la tournée.

... : - HEY!

Je me retourne en sursaut et aperçoit trois hommes au bout du couloir.

Je m'empresse d'ouvrir la porte et les hommes courent en ma direction. J'entre à l'intérieur et vois l'objet que je recherchais, je le met dans mon sac et le referme aussitôt.

Je me retourne et fait face aux trois hommes.

... : - NE BOUGEZ PLUS!
Moi : - Hey hey...

J'espère que ça va marché.

Moi : - Y'a intérêt à ce que ton truc marche.

Je sors son vaporisateur et les asperge tous les trois avant qu'ils ne se jettent sur moi. Et quand la fumée s'estompe je vois que.. qu'ils sont totalement paralysées. Ils ne bougent plus, ils ne peuvent plus faire un mouvement.

Je me met à rire.

Moi : - Et bah, c'est pratique ce truc.

Bernie : - Sors d'ici avant qu'ils n'envoient d'autres gardes.

Je sors rapidement de la pièce et court dans le long couloir. Seulement les talons de mes bottines noires se font entendre. J'arrive vers la sortie, plus je m'approche et plus je me dis que c'était vraiment trop facile.

Mais soudain je sens un file visqueux s'enrouler autour de ma cheville. Quelque chose me tire et je me retrouve au sol. Mon oreillette tombe au loin avec mon sac. Je gemis de douleurs et me retourne aussitôt lorsque un homme, vêtu d'une combinaison bleue et rouge surgit de nulle part.

Moi : - C'est quoi ça encore?

Il atterit en pirouette et avance tranquillement vers moi.

... : - Comment ça "c'est quoi ça"?

Je fronce les sourcils et dirige ma main doucement vers mon arme qui se trouve dans ma poche arrière.

... : - Tu sais pas qui j'suis?

J'allais brandir mon arme vers lui mais le même file visqueux s'y attache et me retire mon arme aussitôt. C'est quoi ça une toile d'araignée?

... : - Mais si tu sais.. le mec de YouTube. L'homme araignée, Spiderman quoi.

Je ne vois absolument pas de quoi il parle, de toute façons je m'en fou. Je sais juste qu'il est en train de tout faire foiré.

Puis je me rappelle du vaporisateur.

... : - Si c'est obligé que tu sais, je sauve la ville des délinquants comme toi. J'suis la petite araignée du quartier.

Il s'arrête et je recule prudemment.

Moi : - Pourquoi t'as un masque?
... : - J'peux te poser la même question tu sais.
Moi : - Je suis en train de commettre un vol.
... : - Oui, et moi de t'en empêcher.

Je plisse les yeux, et sans hésiter sort le vaporisateur de Bernie.

... : - C'est quoi ça, un brumisateur? T'as chaud?

Il envoie sa toile vers moi mais je l'asperge avec le produit. La toile se fige instantanément.

... : - Hein?!

Je souris et en asperge sur lui aussi. Il se fige et me regarde impuissant.

Moi : - Fais de beaux rêves mon chou.

J'attrape mon oreillette que j'enfile, puis mon sac que je met sur une épaule et m'en vais tranquillement.

Le lendemain

-PDV PETER-

J'arrive au lycée et me dirige vers mon casier. J'ouvre ce dernier et y récupère quelques livres.

... : - Yo t'as l'air dépité.

Je me retourne vers mon meilleur ami, Ned.

Moi : - Juste fatigué.
Ned : - A cause d'un super méchant?
Moi : - Chut!

Je regarde autour de nous et soupire. Je l'attire dans un coin plus isolé.

Moi : - Oui.
Ned : - Super méchant du style voleur de vélo ou psychopathe voulant détruire toute l'humanité avec des armes exotiques?

Je regarde mon ami désespéré.

Moi : - C'était un cambriolage.
Ned : - Et tu l'as eu?
Moi : - Non.. elle m'a aspergé d'un produit et ça- Ça m'a paralysé!
Ned : - Elle?
Moi : - Bah quoi?
Ned : - C'était une fille et elle t'as battue?

Je le pousse légèrement.

Moi : - J'ai pas vu son visage mais.. j'ai entendu sa voix et c'était bien une fille.

Il se met à rire.

Il se fou de ma gueule en plus, super.

Moi : - Résultat j'ai pas dormi de toute la nuit ce truc m'a paralysé pendant des heures.
Ned : - Mais elle est toujours dans la nature.
Moi : - Oui, et à part sa voix je n'ai rien sur elle. Mais.. j'crois qu'elle avait un accent, j'suis pas sûr.
Ned : - Tu sais ce qu'elle a volé au moins?
Moi : - Heu non, j'ai pas trop eu le temps de me renseigner tu vois.
Ned : - Faut qu'on mène l'enquête.

La sonnerie retentit, nous interrompant dans notre discussion.
On se lance un dernier regard avant de se diriger vers notre salle de cours.

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Et voilà! C'était le premier chapitre de ma première fiction. Si tu as aimé n'hésite pas à voter et à commenter s'il te plait ça fait toujours plaisir.

Qu'en avez vous penser?
Vous avez des questions à propos de ce premier chapitre?

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