La nuit,
Est une source d'inspiration infinie.
Alors j'écris.
Et ça donne ceci.

Des rimes ici,
Et là aussi.
Toutes mûrement réfléchies.

Des petites scènes
De la vie quotidienne
Pour qu'on comprenne.

*

Car en ces temps troublés,
Où rien ne semble changer,
Il faut espérer.

*

Et une épaule amie
Te tiendra compagnie
Toute ta vie.

*

Haut les cœurs! C'est la révolution.
Haut les mains! C'est la rébellion.
Car demain, nous vaincrons!

*

Si j'étais une fourmi,
Une goutte serait un tsunami.
Mais je ne suis pas un insecte riquiqui,
Alors je survis.

*

Je l'ai regardé
Et il m'a déclaré:
"Oh ma tant aimée,
Veux-tu m'épouser?"
J'étais subjuguée.
Bien sûr, j'ai accepté.

*

Il m'observa.
Il m'écouta.
Puis, il médita.
Enfin, il dit: "Ah".

*

Il réfléchit.
Soudain, il comprit.
Je n'étais pas bien jolie
Et il ne ferait pas un bon mari.

*

Tu t'en es allé,
Une année.
J'étais désespérée.

*

Si personne n'a compris,
C'est très bien ainsi,
Malgré tout ce qui nous unit.

*

Un matin,
J'allais dans le train,
Quand soudain,
On me vola mon joint.

*

Papy
Lui dit:
"Mon petit,
Quand tu auras grandi,
Tu feras ton lit
Et tu ne seras plus puni."

*

"- Tu aimes la violette?
- Niet.
Je préfère la dinette."

*

J'ai vu
Que rien n'allait plus
Et que j'avais l'hurluberlu.

*

Copiez.
Découpez.
Collez.

*

En croisière,
Pendant l'hiver,
J'ai écouté un air
De Bea Miller,
Sur la mer.

*

Un jour,
Je ferai un détour,
Et pour faire court:
J'irai dans une tour.

*

J'aime tant
Le sang.
C'est assez vampirisant.

*

Parlant
Et écoutant
En même temps.
C'est troublant.

*

Une tortue,
C'est comme une statue;
Ça ne bouge presque plus.

*

Les macarons,
C'est bon.
Les moignons,
C'est pas vraiment mignon.

*

Le sommeil,
Quelle merveille!
Dans un panier d'oseille.

*

Baudelaire est de retour!
Clin d'œil à qui comprendra.
Sans rimes cette fois.
Ou presque pas.

Voici,
Comment je passe mes nuits,
Tant que j'ai des idées
Et des pensées
À mettre sur papier.