Halloween

Bonjour la populace !

Comment allez-vous ? (Allez-y vous pouvez raconter votre vie !)

Et non, contrairement à ce que l'on pourrait croire, je ne suis pas morte.

Aujourd'hui (en ce 27 octobre), c'est mon anniversaire ! J'ai 15 ans. Je peux commencer à passer le code, c'est bon ! (Enfin, même si à mon avis ça va pas être tout de suite.) Et je suis très contente, parce (contrairement à l'année dernière) j'ai pleins d'amis qui ont pensé à moi !

Alors, comme je n'ai pas écrit depuis un mois et demi, je vous fais un petit récapitulatif de ma vie : Le lycée, c'est fatiguant et on a beaucoup plus de devoirs (surtout que ces derniers temps, j'avais tendance à tout faire à la dernière minute, mais j'essaye d'arranger ça !). C'est ENFIN les vacances et je peux DORMIR ! La semaine précédente, j'étais invitée à une soirée et j'ai dansé comme pas possible. Je suis restée dormir et j'ai beaucoup discuté avec les filles qui étaient là. Depuis la rentrée, j'ai fait connaissance avec des gens hyper sympas et c'est franchement cool.

Et puisque le titre de cette partie est "Halloween", il faut bien que j'en parle. Moi, personnellement, je m'en fiche un peu de cette fête, et je ne l'ai jamais fêtée. Néanmoins, à cette époque de l'année, on voit beaucoup de Wattpadiens qui font des livres sur ce thème.

C'est comme ça que je me suis retrouvée à corriger pendant des heures les nouvelles de @WithoutAnyRegrets .

Et c'est comme ça que j'ai écrit trois nouvelles pour Le Halloween des Wattpadiens de @LesFillesQuiLisent . Vous pouvez les retrouver dans les parties 7 Octobre, 11 Octobre et 27 Octobre.

Mais comme je sais que vous êtes tous des gros flemmards, je les mets ici :

1ère nouvelle - thème : trick or treat (des bonbons ou un sort)

Vincent est assis sur son fauteuil en cuir, un verre contenant un liquide rouge à la main. Il observe le trésor amassé en piles devant ses yeux. Un sourire satisfait éclaire son visage. Puis soudain, il éclate d'un rire machiavélique.

Il a réussi. Son plan a fonctionné.Bien sûr, il ne doutait pas de son génie, mais désormais, il estl'une des personnalités les plus influentes du monde. Bientôt, ons'agenouillera devant lui.

Après tout, il a le monopole dumarché. Et il a fait en sorte d'éliminer tous ses concurrents.

Vincent est fier de son trafic.Personne n'y avait jamais pensé avant lui.

Son regard se balade sur son "trésor".

Des bonbons. Des milliers de bonbons.

Des montagnes de confiseries parsèmentla pièce. Il y en a pour toutes les couleurs, toutes les formes,tous les goûts.

Le mafieux ne se lasse pas de lesadmirer.

Soudain, une voix le tire de sacontemplation.

- Vincent, à table !

Il se lève à regret, saisi un bonbon qu'il fourre dans sa bouche, et sort dignement de la pièce.

Vincent a 7 ans.

Il aime les bonbons et le sirop degrenadine.

Et il est le plus grand trafiquant debonbons de la planète.

2ème nouvelle - thème : trick or treat également

Le soir de Halloween,

Une petite sorcière

Alla avec les autres enfants

Sonner chez les gens

Pour récolter

Les bonbons adorés.

Ils toquèrent

Et une grand-mère

Les accueillit

Sur son parvis.

"Des bonbons ou un sort !"

Elle leur répondit :

"Eh bien, malheureusement,

Pauvres petits enfants,

Je n'ai pas de bonbons

A disposition.

Il vous faudra chercher

Ailleurs qu'en ma maisonnée.

Au revoir petits enfants,

Et faîtes attention à vos dents !"

La petite sorcière, offusquée

Par tant de malignité

Lui jeta un sort.

Toutes les dents de la grand-mère

Tombèrent.

Et jusqu'à la vie de sa vie,

Elle du porter

Un dentier.

3ème nouvelle - thème : clown tueur, lieu imposé : une plage en été

Le temps était splendide. Le ciel était d'un bleu azur, sans un seul nuage pour troubler l'horizon. La mer renvoyait les rayons du soleil et éblouissait les touristes qui flânaient sur la plage.

Giselle n'était pas en vacances, maisprofitait quand même de la chaleur de l'été. Elle était assise,les genoux repliés contre elle, et sa main jouait avec le sable quifilait entre ses doigts.

La journée était parfaite, et auraitdonné le sourire à n'importe qui.

La femme poussa un soupir.

C'était son anniversaire aujourd'hui.Elle avait 50 ans.

Cela aurait donc du être un bon jourpour elle. Mais les pensées de Giselle vagabondaient loin de tout ça.

Ce matin, son employeur l'avaitgracieusement remerciée. En des termes plus simples, il l'avaitvirée.

Voici ce qu'il lui avait dit :

« Giselle, nous avons déniché un gars, un jeune, il est très drôle. Il fera une bonne têted'affiche, et je suis sûr que le public l'appréciera. Et puis... Jeveux redynamiser l'équipe et proposer des choses nouvelles pour lespectacle. Il nous faut de la fraîcheur sur scène ! »

Il avait fait une pause, pour qu'elleassimile toutes les informations. Puis il avait repris :

« C'est pour ça que je tedemande de partir, tu as fait ton temps, ici. Tu feras ton numéroune dernière fois ce soir, et après tu t'en iras. »

La quinquagénaire fulminait. Lesraisons qu'avaient donné son patron n'étaient que des prétextes.

Giselle était clown. Et elle avaitcompris, très tôt, qu'il lui faudrait se battre pour continuer à exercer ce métier, principalement dominé par les hommes. Les genscroyaient, à tord, que le sexe masculin avait le monopole del'humour. Alors elle tentait, depuis 30 ans, de leur prouver lecontraire.

Le public se faisait convaincre assezfacilement. Le problème, c'était les préjugés des embaucheurs.Elle était une femme, et plus elle vieillissait, plus il étaitdifficile pour elle de trouver un emploi.

Miraculeusement, elle était restéecinq ans dans ce dernier cirque.

Et puis son chef venait de la foutre à la porte.

Pas parce qu'elle était moins drôle,moins méritante ou parce qu'elle avait moins d'idées qu'un autre,non. Là , elle était renvoyée parce qu'elle était une femme etqu'on avait enfin trouvé un jeune homme pour la remplacer.

Giselle était donc en colère. Trèsen colère.

Son poing se referma brusquement.

Elle se leva d'un bond et jeta avecfureur le sable qui reposait jusque là au creux de sa paume.

Elle n'allait pas se laisser faire,pour une fois. Elle allait se battre pour défendre ses idéaux.

Elle partit en coup de vent, nelaissant derrière elle que la marque de son corps là où elles'était assise sur la plage.

*

Giselle était remontéejusqu'au chapiteau. Près d'une touffe d'herbe, elle remarqua unmaillet, sûrement oublié par un technicien après que la tentegéante fût montée. Elle s'en empara. Elle tenait l'arme du crime.

Ne restait plus qu'à chercher la victime.

Benoît, son ex-futurremplaçant, devait arriver en train peu de temps avant le début duspectacle. Il aurait assisté en spectateur à la représentationpour se familiariser avec le fonctionnement de la troupe.

La quinquagénairel'attendit à la gare.

Dès qu'elle l'aperçut,elle se dirigea vers lui et se présenta :

« Bonjour, Benoît. Jesuis Giselle, celle que tu vas remplacer. Même si tu devais nousrejoindre tout seul à ton arrivée, la troupe à finalement décidé d'envoyer quelqu'un te chercher. C'est sur moi que c'est tombé.Suis-moi, ma voiture est garée un peu plus loin sur la route, prèsdes quais. Il n'y avait plus de place sur le parking. »

Elle lui fit un sourireaffable.

Il ne se douta de rien et lasuivit.

Ils marchèrent le long desquais jusqu'à ce qu'il n'y est plus personne aux alentours. Alors,avec une vivacité surprenante pour son âge, Giselle le frappa detoutes ses forces à la tempe avec le maillet. Avant qu'il ne puisseproduire un son, un autre coup le toucha à la gorge. Il s'effondrasur le sol. Le maillet lui percuta une nouvelle fois le crâne.

La femme s'arrêta,essoufflée. Elle fouilla ensuite dans les poches du manteau del'homme, jusqu'à trouver son téléphone portable. Elle fit défilerles contacts et chercha le nom de son chef.

Elle lui envoya le textosuivant :

« Finalement, je neveux plus travailler avec vous. J'ai trouvé un poste plusintéressant. N'essayez plus de me joindre. »

Puis Giselle poussa le corpsde Benoît dans la mer. S'il n'était pas déjà mort, il finiraitnoyé ou se fracasserait contre les rochers un peu plus loin. Letéléphone finit lui aussi dans l'eau.

Sa tâche accomplie, lameurtrière se dépêcha de retourner au cirque. Le spectaclecommençait bientôt.

Elle enfila son costume etse maquilla rapidement. Elle saisit son nez rouge et déjà , c'était à son tour d'entrer en scène. Le sourire aux lèvres, elle pénétrasur la piste et le clown démarra son show.



Qu'en avez-vous pensé ? Ai-je de l'avenir dans la littérature humoristique ou d'horreur ?

Bref, bonnes vacances !


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