Chapitre 51 - FIN
Confortablement assis sur son canapé, Adrien pianote distraitement sur l'écran de son téléphone.
Cela fait déjà plusieurs semaines que le Papillon et Volpina ont (enfin !) été arrêtés et pourtant, l'évènement reste un sujet d'actualité particulièrement brûlant. Il ne se passe pas un jour sans que vilains et héros ne fassent les gros titres des médias parisiens.
De tous les médias parisiens. Quels que soient leur genre ou leur thème.
Il y a le désormais célèbre Ladyblog, bien sûr, plus populaire que jamais suite à la parution de quelques interviews inédites.
Mais aussi les journaux, qui, alors que les deux supers-vilains croupissent en prison en l'attente de leur procès, reportent dans les moindres détails ce qui promet d'être l'évènement judiciaire de la décennie.
Les chaines documentaires, ravies de pouvoir diffuser des rétrospectives des attaques du Papillon et d'agrémenter ces dernières de commentaires et théories en tous genres.
Les sites d'art (« Dessiner Ladybug en 8 étapes – la semaine prochaine : Chat Noir »).
Les magazines de créations manuelles (« Fabriquer un porte crayon en pâte à sel aux couleurs de son héros préféré »).
Les blogs de mode (« Le violet : politiquement incorrect ? L'influence du Papillon sur les tenues parisiennes »).
Les radios, les réseaux sociaux, les newsletters, les programmes télévisés...
La liste est longue, si longue qu'Adrien serait bien incapable d'en faire le tour. Il a même le souvenir d'avoir vu passer la promesse d'une émission culinaire spécialement dédiée aux héros de Paris et à leurs exploits.
(Comment ? Pourquoi ? Le jeune homme l'ignore.
Et il n'est pas certain de vouloir le savoir.)
Alors qu'il continue de naviguer d'article en article, Adrien tombe tout à coup sur l'un des - trop - nombreux sites qui continuent de spéculer encore et encore sur les identités secrètes de Ladybug et Chat Noir.
Les traits du mannequin se tordent aussitôt en une grimace réprobatrice.
Peu importe que les super-héros rappellent régulièrement l'importance de leur vie privée, peu importe que le Ladyblog lui-même fustige depuis désormais des années ceux qui tentent d'exposer les protecteurs de Paris. Il se trouve et se trouvera toujours un journaliste à l'affut de ce qui serait sans le moindre doute le scoop de sa carrière.
Avec le Papillon et Lila au courant de l'identité de Marinette, Adrien n'est que trop conscient que jamais la menace de voir leur secret exposé au grand jour n'a été aussi grande.
Mais pour autant, les héros et leurs alliés ne sont pas à cours de ressources.
Loin de là.
Alors qu'ils travaillaient sur le livre sacré dans l'espoir d'en extraire le savoir perdu, Maître Fu et Nathalie ont mit à jour des éléments aussi inattendus qu'intéressants.
Des malédictions.
Certes, pour le moment, le Grand Gardien et Nathalie ignorent encore appliquer un même sortilège à plus d'une personne à la fois.
(Ou comment maudire plusieurs fois une même personne, d'ailleurs.)
(Ce qui, au vu du caractère implacable de Gabriel Agreste, n'est peut-être pas une mauvaise chose pour le bien des deux super-vilains.)
Mais au final, peu importe. Les malédictions que le Grand Gardien fait désormais peser sur ses ennemis suffisent largement à assurer la sécurité de ses protégés.
Pour Alexandre, impossible désormais de trahir l'identité d'un super-héros, de quelque façon que ce soit. Il suffirait qu'il tente de parler pour que ses lèvres se ferment, d'écrire pour que ses doigts se figent, de mimer pour que ses muscles se paralysent.
Quant à Lila...
Adrien ne peut que savourer l'ironie de la situation.
Lila, menteuse parmi les menteuses, se trouve à présent condamnée à ne jamais être crue.
Du moins, pour ce qui concerne le véritable nom des protecteurs de Paris.
Elle peut désormais hurler à qui voudrait l'entendre que Ladybug n'est autre que Marinette Dupain-Cheng, faire part encore et encore de ses soupçons concernant Nino, peut-être même commencer à se poser ouvertement des questions concernant Adrien. Peu importe. Hormis celles et ceux déjà au courant de l'identité des héros, personne ne l'écoutera.
Pour tout le reste, libre à elle de dire la vérité ou de mentir, et libre à ses interlocuteurs de se méfier ou de la croire.
Ce n'est plus le problème d'Adrien.
Quelques minutes s'écoulent encore durant lesquelles Adrien continue d'errer sur les réseaux. Soudain, un bruit de porte qui s'ouvre et se referme attire son attention. Il pose son téléphone sur sa table basse et, d'un geste fluide, s'extrait du canapé pour venir à la rencontre de Marinette.
La jeune femme a tout juste le temps de poser son sac à main sur la table du salon que déjà, son compagnon glisse ses bras autour de sa taille et l'attire contre lui. Il ne faut ensuite à Adrien qu'une fraction de seconde pour baisser la tête vers elle et l'embrasser tendrement.
Les lèvres de Marinette sont douces et chaudes sous les siennes. Elles épousent tendrement leur mouvement, en une danse que tous deux connaissent par cœur mais dont jamais ils ne se lassent.
À contrecœur, Adrien s'écarte finalement de sa compagne et pose front contre le sien. Ses mains courent amoureusement le long des bras de la jeune femme, lui arrachant de légers frissons qu'il n'a aucune peine à sentir sous ses paumes.
« Hello, ma Lady », murmure-t-il avec tant d'adoration que Marinette se sent fondre de bonheur.
Un rire cristallin s'échappe de la gorge de l'héroïne.
« Hello, chaton », réplique-t-elle en passant tendrement le dos de ses doigts le long de sa joue.
Adrien se penche vers elle pour déposer un dernier baiser sur ses lèvres, puis la relâche enfin. Il recule d'un pas et enfonce négligemment ses mains dans les poches de son jean.
« Alors ? », lui demande-t-il en haussant un sourcil inquisiteur.
« C'est fait ! », réplique sa compagne en claquant ses paumes d'un geste satisfait. « Clefs rendues, état des lieux terminé, papiers signés... Je suis officiellement débarrassée de mon ancien appartement ! »
« Parfait », approuve Adrien avec une expression d'immense satisfaction.
Marinette ne peut s'empêcher de sourire de plus belle. De toutes les décisions qu'elle a pu être amenée à prendre ces dernières années, celle d'abandonner son propre logement pour venir emménager définitivement avec Adrien est loin d'avoir été la plus difficile. Au contraire.
Après être retournée dans son appartement pour la première fois depuis que Lila lui a volé ses clefs, la découverte de preuves (certes subtiles mais irréfutables) lui confirmant que les lieux avaient bel et bien été visités en son absence aurait déjà suffit à la chasser de chez elle.
Mais surtout, surtout, impossible pour elle de s'imaginer vivre désormais loin de son coéquipier.
Pas après tant d'épreuves.
Pas après tant de moments complices.
Pas après tant de réveils dans les bras l'un de l'autre, de sourires échangés par-dessus une tasse de café matinale, de tendres baisers de bienvenue au retour d'une absence.
Il a suffi à Marinette d'une brève conversation avec Adrien pour avoir la confirmation que le sentiment était largement partagé par le jeune homme. Pour tous les deux, rester ensemble semblait – et semble toujours - si évident, si instinctif, si naturel, que la conclusion s'est aussitôt imposée d'elle-même.
Marinette resterait vivre avec Adrien.
Chez lui.
Chez eux.
Leur décision prise, il n'a fallu que peu de temps aux deux amoureux pour organiser l'emménagement définitif de Marinette. Les quelques meubles que la jeune femme a conservés côtoient désormais ceux d'Adrien, ses anciens vêtements ont trouvé une place aux côtés de ceux offerts par son compagnon et sa tasse à café préférée trône fièrement dans la cuisine. Ses cours et son ordinateur portable ont quant à eux gagné la chambre d'amis – réaménagée en bureau -, bien qu'elle préfère généralement travailler dans le salon, installée aux côtés d'Adrien.
Ne restait plus à Marinette qu'à rendre les clefs de son ancien appartement et à se débarrasser de quelques dernières corvées administratives.
Ce qui est désormais chose faite.
Enfin.
Marinette laisse échapper un soupir de contentement à cette idée, quand soudain, un geste d'Adrien attire son attention. Un sourire malicieux aux lèvres, le jeune homme farfouille un instant dans la poche arrière de son jean avant de ramener son poing fermé devant lui.
« Tadaaaam ! », chantonne-t-il en tendant triomphalement la main vers Marinette.
Les yeux céruléens de la jeune femme s'écarquillent de surprise en découvrant l'objet logé au creux de la paume désormais ouverte de son compagnon.
Une plaque métallique, prévue pour orner une boîte aux lettres, sur laquelle se trouvent gravés deux noms.
Adrien Agreste.
Marinette Dupain-Cheng.
« Ton nom va aussi être ajouté sur la sonnette aujourd'hui », précise Adrien en faisant négligemment danser la plaque entre ses doigts. « Mademoiselle Dupain-Cheng », poursuit-il avec une révérence théâtrale digne des plus grands jours de Chat Noir, « vous êtes officiellement chez vous ici. »
L'expression qui éclaire le visage de Marinette est de celles dont Adrien ne saurait jamais se lasser. Son regard a la luminosité des ciels d'été auxquels ils empruntent la couleur et il pétille au creux de ses prunelles une joie si contagieuse que le jeune homme sent son cœur se mettre à bondir d'allégresse.
Son pouls s'accélère de plus belle lorsque Marinette lève la tête vers lui et l'embrasse avec une infinie douceur.
« Merci, chaton », lui dit-elle alors qu'elle s'écarte légèrement de lui.
Refusant de laisser passer une pareille occasion de noyer sa Lady sous des déluges d'affection, Adrien glisse aussitôt une main autour de sa taille pour la rapprocher de nouveau de lui. À peine son corps épouse-t-il de nouveau le sien qu'il se penche vers elle et dépose un tendre baiser dans le creux de son cou.
« De rien, Princesse », ronronne-t-il d'une voix langoureuse.
Ses lèvres qui caressent amoureusement la peau de Marinette et ses doigts qui se faufilent sous son T-shirt envoient un délicieux frisson dans l'épine dorsale de la jeune femme. Elle passe ses bras autour de son torse et emprisonne sa bouche avec la sienne dès l'instant où il relève la tête vers elle.
Le murmure d'approbation qui échappe à Adrien résonne dans la poitrine de Marinette. Elle sent le jeune homme sourire sous ses lèvres et, instinctivement, sourit à son tour.
Parfait.
Après avoir fêté de fort plaisante manière l'officialisation de leur cohabitation et ensuite pris une douche bien méritée, les deux amants se prélassent à présent tranquillement sur leur canapé.
Les rayons du soleil qui tombe désormais sur Paris rehausse l'encre de la chevelure de Marinette, telle une parure d'or qui sublimerait la plus pure des obsidiennes. Fasciné par le spectacle de ces reflets qui dansent sous ses yeux, Adrien passe paresseusement ses doigts entre les mèches encore légèrement humides de sa compagne.
« Mmmm... », laisse échapper Marinette dans un murmure d'approbation lorsque les ongles d'Adrien viennent délicatement effleurer la peau de son crâne.
Un petit rire amusé aux lèvres, le jeune homme se penche vers elle pour déposer un léger baiser sur sa tempe. Marinette pousse un soupir de contentement en réponse et gigote légèrement pour mieux se lover contre son amant.
Un confortable silence s'installe dans la pièce alors que les deux héros profitent de ce rare moment de paix.
« Rare » étant le mot clef ici.
Avec l'arrestation du Papillon et de Volpina, Marinette et Adrien s'attendaient certes à une certaine période d'effervescence. Impossible pour eux d'ignorer qu'un évènement aussi cataclysmique – pour citer Adrien – secouerait leurs vies jusqu'à leurs fondations.
Tous d'eux avaient d'ores et déjà listé de nombreux éléments auxquels ils allaient devoir s'atteler une fois leurs ennemis vaincus.
Apporter leur témoignage aux forces de l'ordre (fait).
Discuter de leur avenir avec le Grand Gardien (fait).
Régler la question de l'appartement de Marinette (fait).
Reprendre leurs études (fait, avec en prime le soutien de Gabriel Agreste quant à la longue absence de la jeune femme).
Répondre aux innombrable interviews concernant leur ultime combat contre leurs ennemis (fait, fait, fait et refait).
Mais passé ces moments d'agitation tout à fait prévisibles, Marinette et Adrien s'attendaient tous deux à ce que leurs vies deviennent tout à coup drastiquement plus calmes. Au pire, ils auraient été privés de leurs miraculous par Maître Fu, et au mieux, ils auraient conservé leurs rôles de protecteurs de Paris avec désormais pour seul but de préserver les innocents de problèmes tout à fait ordinaires.
Mais visiblement, ils étaient loin, loin, très loin du compte.
Le paradoxe est loin d'échapper aux deux amants : les super-vilains qui terrorisaient Paris ont été neutralisés et pourtant, jamais il n'y a eu autant besoin de héros.
À croire que tout ce que la ville compte de forces surnaturelles n'attendait que ce moment pour se manifester enfin.
La menace peut surgir n'importe où, n'importe quand, et sous n'importe quelle forme. Créatures fantastiques, bijoux ensorcelés, esprits en colères, malédictions en tous genres... La liste est aussi longue que variée, et une large équipe de super-héros est loin d'être de trop pour garantir la sécurité des citoyens de la capitale.
Une large équipe de six super-héros.
Car au grand soulagement de Marinette et Adrien, non seulement Maître Fu n'a pas manifesté la moindre intention de leur retirer définitivement leurs miraculous, mais il a en plus approuvé leur suggestion de garder un nombre d'alliés conséquent. Ce n'est donc désormais plus un duo de protecteurs qui veille sur Paris, mais bel et bien un groupe de six combattants tous dévoués à leur cause.
Chat Noir et Ladybug, toujours fidèles au poste.
Le Paon et la Guêpe, confortés par le Grand Gardien dans leurs nouvelles fonctions.
Kim et Alix, désormais respectivement porteurs des miraculous du Papillon et du Renard et qui, par leur bienveillance et leurs actions, redonnent confiance à des Nooroo et Trixx trop longtemps martyrisés par des maîtres sans scrupules.
Ensemble, tous mettent un point d'honneur à combattre le moindre élément – naturel ou surnaturel – qui mettrait en péril la sécurité de la ville et à venir en aide aux citoyens en détresse.
« Au fait, j'ai eu Alix au téléphone, au sujet du coffre maudit de la semaine dernière », lance tout à coup Adrien à sa compagne. « Le problème est définitivement réglé. Il va être renvoyé dans son pays d'origine pour être désenvoûté, avant d'être réexpédié au Louvre. »
« Parfait, merci », lui répond Marinette avec un sourire reconnaissant.
Puis, en une fraction de seconde à peine, son regard d'un bleu perçant se fait tout à coup dur comme de l'acier.
« Je vais avoir une nouvelle conversation avec Mr. Kubdel au sujet des pièces qu'il importe au musée », reprend-elle avec un froncement de nez désapprobateur (mais qu'Adrien ne peut s'empêcher de trouver absolument adorable). « Il serait vraiment temps qu'il se mette à mieux contrôler ses chargements. »
Adrien laisse échapper un profond soupir.
De tous les lieux ayant fait office de point de départ à une quelconque manifestation surnaturelle et de toutes les places où l'intervention des super-héros a été nécessaire, force est de reconnaître que le Louvre détient largement le record.
Et de loin.
De très, très, très loin.
À ce rythme, le célèbre musée sera plus connu pour être l'antichambre du chaos que pour ses œuvres d'art.
« On en est déjà à trois attaques de momie ce mois-ci », continue Marinette en agitant dramatiquement les mains dans les airs. « J'aimerai autant que ça s'arrête là ! »
« Sinon, on n'a qu'à détruire le Louvre », intervient Plagg depuis le meuble où Tikki et lui ont trouvé refuge. « Un petit coup de Cataclysme et hop, le tour est joué ! Ensuite, à nous les vacances et le fromage ! »
« Plagg », le sermonne Tikki d'une voix sévère. « On ne va pas détruire le Louvre. Et encore moins pour te laisser le temps de te goinfrer. »
« Mais... », tente de protester le kwami.
« Non. »
« Comme tu veux », capitule Plagg avec un haussement d'épaules de dépit. « Mais j'espère que tout ça finira par se calmer. Je refuse de me retrouver encore coincé dans une peinture ensorcelée », conclut-il d'un ton geignard.
« J'aimerai éviter aussi », bougonne Adrien. « Même si ce n'est pas une raison pour détruire le Louvre, on est d'accord ! », précise-t-il devant le coup d'œil accusateur de Tikki, alors que Marinette renverse sa tête en arrière dans un joyeux éclat de rire.
Lorsque la jeune femme se tourne de nouveau vers son compagnon, elle se trouve aussitôt happée par un regard d'un vert lumineux.
Il pétille au creux des prunelles d'Adrien mille émotions qui la font fondre de bonheur.
Joie, fierté, tendresse, et tellement, tellement plus encore.
La vague d'amour qui enfle en Marinette est si puissante et si pure que la jeune femme ne peut que se laisser entraîner. Elle se penche instinctivement vers son compagnon et, avec une infinie douceur, emprisonne ses lèvres avec les siennes.
Elle sent son sourire, le parfum de sa peau, ses battements de cœur sous ses doigts posés contre son torse.
« Je t'aime, chaton », murmure-t-elle d'une voix gorgée d'affection.
La réponse d'Adrien est simple, claire, évidente.
Des mots venus du fond de son âme.
Une vérité universelle.
« Je t'aime, ma Lady », ronronne-t-il doucement.
Complètement absorbés l'un par l'autre, c'est tout juste si les deux amants notent que leurs kwamis s'éclipsent discrètement de la pièce. Ils restent perdus dans leur monde, dans leurs pensées, dans cette bulle qui n'appartient qu'à eux.
Bientôt se tiendra le procès d'Alexandre et de Lila, qui clôturera définitivement le sort des deux super-vilains.
C'est une page qui se tourne, Adrien et Marinette en ont conscience.
Et alors qu'ils se tiennent tous deux à l'aube de ce nouveau chapitre de leur histoire, heureux et amoureux, et ensemble quoi qu'il arrive, une merveilleuse certitude berce doucement leurs cœurs.
Le plus beau reste à écrire.
*** FIN ***
Note :
Woaw.
Je crois que j'ai rarement été aussi émue de finir une histoire.
Ça y est. J'ai enfin terminé « À cœur ouvert ».
Je ne sais même pas quoi dire tellement j'ai du mal à le réaliser.
Cette fic, ce sont 51 chapitres. Plus de 160 000 mots. Plus d'un an de travail et – à l'exception d'un hiatus sur la dernière ligne droite – de chapitres postés presque chaque semaine.
Cette fic, c'est l'histoire que j'avais en tête depuis quasiment la saison 1 et que je pensais sincèrement ne jamais écrire tellement le travail à abattre me paraissait énorme. C'est l'histoire que j'ai commencé en me disant (à juste titre x) ) « bon, c'est parti pour au moins un an de boulot » et en me demandant ce qui me prenait de me lancer dans un projet pareil.
C'est clairement le travail le plus ambitieux que j'ai jamais tenté jusque-là et autant vous dire qu'au moment où j'écris ces mots, je suis fière. Ça a été long, compliqué, mais j'ai tenu et j'ai fini ^^ . J'ai réussi à terminer cette fic que je ne me pensais pas capable d'écrire. En plus histoire d'ajouter du défi dans le défi, je suis partie sur une fic classée mature... Quand on sait à quel point j'aime écrire ce genre de scènes (à savoir : une torture), quelle idée x)...
Je suis fière d'avoir pu mener ce projet à bout, et je suis fière du résultat aussi ^^ .
Il y a certes des passages qui, je trouve, mériteraient d'être retravaillés et des fautes par-ci par-là, mais globalement, je suis contente de mon boulot ! :D J'espère que le résultat vous aura plu à vous aussi ! :D
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, je suis toujours preneuse en ce qui concerne vos retours ^^ .
Je tiens également à vous adresser à toutes et à tous d'énormes remerciements.
Merci à vous d'avoir pris le temps de me lire, peut-être même de m'écrire, et merci infiniment de m'avoir encouragée durant la rédaction de cette fic et durant les périodes difficiles que j'ai pu traverser. Sans votre soutien, je n'aurai certainement jamais trouvé la motivation de finir cette histoire. D'ailleurs, je n'aurai jamais trouvé la motivation de la commencer tout court xD . Je l'ai déjà dit plusieurs fois mais j'ai le scénario de cette fic en tête depuis la saison 1. Au moment où j'écris ces lignes, on est en attente de la saison 4. Pour dire s'il m'aura fallu du temps pour réussir à me lancer et à terminer tout ça ! ^^
Mais ça, c'est grâce à vous.
Vous êtes les meilleurs lecteur.rice.s du monde et j'ai énormément de chance de vous avoir.
Merci, merci, infiniment merci de m'avoir portée jusqu'ici.
Sur ce, je ne pense pas avoir grand-chose de plus à ajouter.
L'amoureuse des jeux de mots que je suis est particulièrement contente de la dernière phrase de cette histoire. Le plus beau reste à écrire, et c'est là que je vous quitte pour laisser place à l'imaginaire.
Merci encore, et au revoir.
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