Mauvaises Humeurs, Mauvaises Impressions
V - POV's:
Je prends tout de suite mon portable et recherche l'Inconnu1291 sur Vash'pad. Je trouve son origine et je lui envoie un message.
V:
_Pourquoi tu me suis ?
✖✖
V:
_Qu'est-ce que je t'ai fait ??
✖✖
V:
_Qui t'es, putaiiin ?
✖✖
J'attends les réponses, mais je me rends compte que les messages ne ce sont pas envoyés. Ce n'est pas un bug ! Il n'y a pas de bugs sur Vash'pad de toute façon !
C'est juste que je ne la follow pas, donc les messages ne peuvent pas s'envoyer.
J'appuie sur abonnement, sur son profil. Je me rends compte que sa photo de couverture est très.... suggestive. Je préfère sa photo de profil qui est une fleur de lys Blanche.
On dirait que c'est un....
- Vie ? T'es d'bout ? Dit la voix fatiguée d'Evya.
- C'est rien, rendors-toi.
- Qu'est-ce que tu fais sur ton tel ?
- Je regardais un truc. Dors.
- Il reste deux heures avant qu'on doit vraiment se lever.
Evya baille, puis j'entends son doux ronflement.
Quelques minutes plus tard, c'est moi qui tombe également dans les bras de Morphée.
~
Au petit matin, je me réveille, dès que mon réveil fait TUTUUTUT !
Je prends tout de suite mon portable et je vais voir dans mes messages.
Elle ne m'a pas répondu.
- Wow, qu'est-ce qui se passe ?
- Rien.
- À la vitesse où t'as prit ton portable, c'est que c'est pas "rien".
- J'attends une réponse.
- Sur quoi ? De qui ?
- T'es du FBI ?
- Waaw !
Evya se lève et elle est interloquée par la force de mon mépris à sa question.
- Je suis pas d'humeur, alors me gonfle pas, OK.
- OK. C'est juste que je t'ai jamais vue, et même entendue parler comme ça.
- Désolée que la petite vierge que je suis, à une aussi grande gueule que toi !
- J'ai pas dis ça. C'est juste que c'edt pas ton genre d'envoyer chier des gens.
- Ouais, beh, faudra t'y faire, parce que je suis pas prête de fermer ma gueule, maintenant. Y en a marre !
Evya me regarde, elle se balance sur ses grandes jambes ne sachant pas quoi dire.
Je me lève de mon lit et emporte mon portable avec moi dans la salle de bains. Je me mets tout de suite à la douche, et mets à fond l'eau chaude. Non, pas pour m'ébouillanter, mais pour détendre mes muscles contractés.
Ce serait mieux dans un bain, mais cette putain d'Université n'ont pas investi dans les meilleurs appareillages pour les salles d'eaux. Et ce n'est pas que pour les salles de bains. Toute l'Université est pourrie !
Je sors de la douche, un peu plus détendue, mais mon humeur n'est pas détendue, elle.
Cette folle ne m'a pas répondue.
J'en ai marre !
~
Toute la journée je n'ai pas arrêtée d'être exécrable avec mon monde. Tout m'énervé ! Je suis même sortie du cours en plein exercice de lecture.
Je n'étais pas bien et je ne cessais de penser à cette fille avec une perruque rouge sur la tête.
Cette image m'énervait. Elle me rend folle.
Pas dans un sens fille d'amour, ou même hystérique, juste elle....
Je ne sais pas. Je ne sais plus....
Allongée sur mon lit, je fixais le mur blanc. Il y avait deux petits rayons de lumière, à cause des volets. Il y avait les deux trous dans le volet pour passer la barre qui fermer le volet.
Plus la journée avance, plus les deux trous deviennent plus sombres.
Vu comme ils sont maintenant, on dirait....
- Des yeux....
C'est comme si deux yeux noirs me regardent. Je ne me sens pas bien, après avoir fait cette découverte.
Je me lève et ouvre le volet qui faisait ces ombres, laissant entrés la lumière des lampadaires.
Fin octobre, il fait sombre tôt, maintenant.
Je me recouche dans mon lit, je fixe encore le plafond blanc, mais même si il n'y a plus les deux ombres ressemblant à des yeux qui me fixe, moi.... je me sens toujours oppressée.
Je me tourne vers la gauche, puis vers la droite et je ressens encore cette sensation d'être.... surveillée.
Je ne me sens vraiment pas bien !
Je me lève, titube vers la salle de bains et me jette de l'eau sur le visage. Je frotte les yeux, je me masse les tempes. Je me stoppe, tout d'un coup.
Je sens comme.... comme une.... présence, derrière moi.
Les mains mouillées, serrées sur le bord ovale de l'évier, je respire par à coup. J'entends les battements de mon cœur, ils sont lents, puis ils s'accélèrent à mesures que je sens toujours une présence danson dos.
Je regarde devant moi, je me redresse un peu, je ne vois que ma chevelure noire, puis je me redresse un peu plus, la bouche ouverte, mes oreilles qui répercutent mes battements de cœur, mon souffle court qui quitte ma bouche.
Je vois dépassé mon front, puis mes yeux qui me fixent, puis ma bouche ouverte, puis je me mets droite, face à mon reflet.
Il n'y a rien !
Mais....
Le miroir est coupé en deux. La porte est ouverte sur le placard des produits de beauté d'Evya.
Ma main monte doucement vers le tranchant de la porte et la froideur du miroir me picote le bout de mes doigts.
Je ne sais pas pourquoi mes yeux se ferment, puis je ferme la porte du placard.
Mes battements se sont accélérés, ainsi que ma respiration. D'un coup, j'ouvre les yeux, et là....
Rien !
Rien !
Rien !
Il n'y a personne !
Personne est derrière moi.
Ma respiration est erratique. Je respire fortement, je sue !
Quand....
J'entends le rideau de la douche qui.... bouge.
La petite fenêtre est fermée. Il ne peut pas avoir de vent, de courant d'air ou quoi que ce soit. Les volets de ma chambre sont ouverts, mais les fenêtres sont fermés.
C'est alors que quand je réfléchis à ce rideau qui a frotté contre la paroi de la douche, je me sens.... oppressée, prise d'une paralysie et d'une forme de rétrécissement respiratoire. J'arrive à pousser un cri strident.
On me touche. On me prend les mains, les bras, les poignets, les jambes, le visage. Je sens deux mains douces sur mes joues.
Je me débat, fortement, je crie.
- Vie ! Vie ! Mais putain, Vie, arrête de hurler !!
Evya !
J'ouvre les yeux.
Je suis sur mon lit. Mes cheveux collent à mon front.
Oh, putain ! C'était un cauchemar ! Je suis complètement tarée.
- Bordel, tu m'as fais peur !
- D.... Désolée, je....
J'arrête de parler. Je ne sais pas quoi faire, ni quoi dire.
- Hey, la prochaine fois ne ferme pas la porte. J'ai cru qu'on t'assassiner.
- Hein ?
- Quand tu te fais une grasse matinée, à ne pas aller en cours, et que tu t'enfermes dans le noir, avec les volets fermés, avec les fenêtres grandes ouvertes, pense à ouvrir la porte pour ne pas que j'ai à la défoncé.
Sur ces derniers mots, elle rentre dans la salle de bain et ouvre l'eau de la douche.
- Et pense à fermer la fenêtre de la douche, il fait déjà froid dans cette pièce, pas besoin d'en rajouter.
Non !
La fenêtre était fermée ! La porte de la chambre était ouverte ! Les volets étaient ouverts et les fenêtres fermées.
Ce n'était pas possible !
Non !
Non !
Non !
Non !
Je sens mes larmes qui coulent sur mes joues. Je me sens encore oppressée, je n'arrive plus à respirer. On m'étouffe ! On m'étouffe, vraiment !
Je tape avec mes pieds sur le sol de la chambre, je tape mon lit.
- Pourquoi tu.... Vie ? Qu'est-ce....
Je montre du doigt en tapotant sur ma gorge et Evya fonce sur moi.
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Alors ? Rêve ou réalité ?
Qui a pu faire ça ?
Des questions ?
~ 7 Janvier 2018
Sam(i) 😘😭
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