Chapitre 25.
Ma mère était assez inquiète le soir en apprenant que j'avais séché toute une journée de cours mais fût rassurée lorsqu'elle su avec qui je l'avais passée. La semaine passa lentement, je savais qu'Alex voulait s'excuser mais je passai mon temps à l'éviter et à la fin de la semaine, il n'avait toujours pas réussit à me parler. Le vendredi soir, mon oncle Stephen vint me chercher à la maison, il avait besoin de mes conseils avisés pour préparer le défilé qui avait lieu le dimanche. Il m'emmena donc à la salle où aurait lieu la soirée. C'était une très grande salle complètement fermée, sans fenêtres. Quelques personnes s'affairaient à tout mettre en place lorsque j'entrais avec mon oncle Stephen dans la salle. Une femme s'arrêta devant lui.
– Ha, monsieur Hart ! Vous voilà enfin.
– Vous me cherchiez ? Demanda-t-il.
– Oui ! Nous avons tellement de choses à régler encore.
– Ne vous inquiétez donc pas. Le défilé n'est que dimanche soir, il nous reste encore deux jours entiers pour tout finir et j'ai apporté une nouvelle paire de bras. Yuka-Ciel, je te présente Martine, ma secrétaire. Martine, je vous présente Yuka-Ciel, ma nièce, elle sera ma cavalière au bal.
– Oh, c'est pour elle que vous travaillez sur une robe depuis le début de la semaine ? Enchantée.
Elle me tendit sa main, que je serrai dans la mienne.
– Si vous avez besoin d'aide demandez-lui. Dit mon oncle. Elle est très douée de ses mains, elle tient ça de sa mère.
– C'est bien la seule chose malheureusement ! Ajoutais-je.
– Ahah, te plains-tu de ne pas avoir le physique de ta mère ?
– C'est exact. Je ressemble bien trop à mon père.
Il rit avant de me laisser entre les mains de Martine. Elle me demanda de l'aider pour quelques petites tâches, des tâches rapides mais qui misent bout à bout durèrent plutôt longtemps. Lorsque je sortie prendre l'air, il faisait déjà très noir dehors. Martine sortit du bâtiment et arriva vers moi en courant.
– Vous avez vu votre oncle ? Demanda-t-elle.
– Non, pourquoi ?
– On a un problème, un gros problème. Je ne le trouve nul part.
– Quel problème ?
– C'est le buffet ! Le chef dit qu'il n'a pas les ingrédients nécessaires pour l'une de ses recettes et personne ne peut nous livrer ce qu'il nous manque avant mardi.
Nous allâmes en cuisine. Le chef avait l'air énervé. Je dit à Martine de continuer à chercher mon oncle pendant que je discuterais avec le chef.
– C'est inadmissible ! Dit-ce dernier. Comment voulez vous que je cuisine s'il me manque des ingrédients ?
– Il n'y a pas une solution pour remplacer les ingrédients manquants ? Demandais-je.
– Remplacer ? Mais vous êtes folle ? La recette ne serait plus la même.
– Et qu'est ce que vous cuisiniez exactement ?
– De la tarte aux pommes, un basique.
– Basique, oui effectivement. Est-ce que ça ne manque pas un peu de... D'originalité ? C'est un défilé, pas un goûter d'anniversaire. Mais qui a eu cette idée de m**** ?
– Moi. Et vous êtes qui exactement pour critiquer gratuitement mon travail ?
– Ma nièce. Et vous allez l'écouter. Dit-une voix derrière moi.
Mon oncle venait d'entrer dans la cuisine avec Martine, elle était rouge, elle avait dû le chercher partout.
– Tu as une idée ? Demanda mon oncle.
– Et bien, je pensais à quelque chose. Dis-je en regardant attentivement la cuisine. Je ne sais pas si vous avez ce qu'il faut par contre...
– Dis toujours. On peut se débrouiller pour avoir le nécessaire.
– Je pensais à une crème à la rose avec des perles d'alginates aromatisé au thé matcha et au dessus une pâte à crumble légèrement citronnée.
– Et qu'est ce qu'il faudrait pour faire ces... Perles ?
– Il faudrait de l'E401 et de l'E509. Alginate de sodium et chlorure de calcium si tu préfère. On pourrait faire des verrines. En faire certaines avec perles et d'autres sans, pour ceux qui n'aiment pas la texture.
– C'est intéressant. Vous pensez pouvoir faire ça ? Demanda-t-il au chef.
– Bien sûr. Si vous me fournissez le nécessaire. Je sais tout faire alors ce ne sera pas un problème.
– Bien, alors on part sur ça. Le reste du buffet ne change pas. Continuez de travailler. Bon courage.
Nous sortîmes de la cuisine. Stephen posa sa main sur mon épaule.
– J'ai presque fini ta robe, tu veux la voir ?
– Non. Je le verrais dimanche, j'ai hâte de la porter, tu as un talent fou.
Il me sourit.
– Bien. Tu veux dormir à l'hôtel d'à côté ce soir ? Il se fait tard.
– D'accord. Je vais prévenir papa et maman et je vais dormir, je suis crevée.
– Et il reste encore deux journées de préparation ! J'aurais besoin de toi en forme demain. Je vais passer quelques appels demain matin à la première heure pour avoir ce dont le chef à besoin, merci d'avoir aidé.
Le samedi et le dimanche furent très agités. Le dimanche soir, 2 heures avant le début de la soirée, mon oncle me montra ma robe. C'était une magnifique robe bleu nuit incrustée de diamants faisant penser à des étoiles. Il avait aussi préparé des escarpins et une parure. Je m'habillais puis il me laissa entre les mains d'une coiffeuse et d'une maquilleuse qui étaient là pour sublimer les modèles qui allaient porter les robes lors du défilé. J'étais traitée comme une princesse et c'était plutôt agréable, je dois l'avouer. Un peu gênant certes, mais agréable. Lorsque je fût prête, je rejoins mon oncle dans la salle de réception. Il paraissait anxieux. Quelques personnes s'affairaient à régler les quelques petits derniers détails.
– Ça va ? Demandais-je à mon oncle.
– Oui, je suis un peu anxieux. Je le suis toujours avant un tel évènement.
Il me donna son bras et je m'y accrochais. Nous soufflâmes un bon coup et es portes s'ouvrirent pour laisser entrer le premier couple d'invités. Nous allâmes les saluer.
– Monsieur et madame Labrie. Je suis vraiment heureux de vous recevoir ce soir.
– Nous sommes ravis d'avoir été conviés à cette soirée. Répondit l'homme. Mais... Qui vous accompagne ce soir ?
– Oh, voici ma nièce, Yuka-Ciel. Elle m'a aidé ces derniers jours pour l'organisation.
– Enchantée. Dis-je.
– Enchanté. Fit l'homme. Vous êtes bien jeune. Encore étudiante ?
– Oui, je suis en terminale.
– Oh, bien. Et vous savez déjà ce que vous comptez faire plus tard ?
– Je ne sais pas vraiment pour le moment.
– Selon moi, intervint mon oncle, elle héritera de l'entreprise de son grand-père. Je suis sûre qu'elle serait très douée.
Je ris doucement.
– Je ne suis pas sûre d'être à la hauteur. Dis-je.
– Tu te sous-estime bien trop.
– Quel est le nom de l'entreprise de votre grand-père ? Demanda l'homme. Je la connais peut-être.
– Elle fait partit de la famille Wang. Son grand-père est le président de l'entreprise sud-coréenne Wang.
Ils parurent surprit.
– Oh, je vois ! C'est une entreprise assez impressionnante. Mais il me semblait que le président avait changé, ce n'est pas une femme qui s'en occupe actuellement ?
– Si, c'est la mère de la demoiselle qui s'occupe de beaucoup de choses. Mais le président est toujours le même. Sa mère s'occupe de tout en attendant que quelqu'un prenne la suite. C'est la femme du fils du président.
– Oh, je vois. Et que font vos parents dans la vie ?
– Ma mère est avocate et mon père est propriétaire de deux café.
Nous continuâmes à discuter jusqu'à ce que d'autres invités arrivent. Nous saluâmes les invités au fur et à mesure de leur arrivé afin de ne rater personne. Lorsque tout le monde fût arrivé, mon oncle prit un micro et fit un léger discours avant d'inviter tout le monde à entamer le buffet. Je soupirais, dire bonjour à tout le monde n'avait pas été de tout repos. Il y avait beaucoup de monde, mais j'étais heureuse de voir les efforts de mon oncle récompensés, c'était vraiment un homme extraordinaire. Il m'impressionnait un peu plus à chaque fois. Ma mère m'avait parlé de ses soirée mais c'était la première fois que je venais. Ma mère m'avait encouragée, elle pensait que ce serait bien pour que je me fasse quelques relations dans le milieu. Elle avait raison, dans ce monde, avec de bonnes relations tout est un peu plus simple. Je parcourus donc les invités du regard et allais discuter avec certains afin de faire connaissance.
– Monsieur Hart s'est surpassé une fois de plus. Me dit-une femme. C'est votre oncle, exact ?
– Oui, c'est exact. C'est vrai qu'il a beaucoup travaillé pour rendre cette soirée parfaite.
– Vous l'avez aidé ?
– Oh, un peu. J'ai passé ces dernier jours à aider à la mise en place.
– C'est bien d'être impliqué dans ce genre d'événements à votre âge. C'est votre oncle qui a fait cette robe ?
– Oui, effectivement. Il m'a fait la surprise. Il m'avait dit qu'il me ferrais une robe pour la soirée mais je ne m'attendais pas à ça, elle est vraiment ravissante.
– C'est vrai, elle vous va à ravir. Votre oncle à un talent fou. Je viens à tous ses défilés. Et puis c'est un homme charmant.
– Ahah, c'est vrai. Mon père dit qu'il n'a pas changé du tout depuis qu'ils sont jeunes, il a toujours été comme ça je suppose.
– Oh, j'aurais aimé le rencontré plus jeune, ça devait être amusant.
Nous continuâmes de discuter jusqu'à ce que mon oncle fasse une annonce pour dire que le défilé commençait. Je laissais la femme avec laquelle je parlais et allais dans la salle d'habillage. Tout le monde courait dans tout les sens. Martine semblait plus anxieuse que les autres. Je m'approchais d'elle. Elle marmonnait.
– Comment va-t-on faire ? Ce n'est pas possible. Pourquoi aujourd'hui ?
– Vous allez bien ? Demandais-je.
– Non ça ne va pas, pas du tout même. Dit-elle, paniquée.
– Que ce passe-t-il ?
– Notre mannequin principal s'est foulée la cheville. Elle ne peut pas défiler. C'était à elle de porter la pièce maîtresse, nous sommes foutus.
– La pièce maîtresse ? Vous voulez parler de la robe de mariée qui est censée défiler en tout dernier ?
– C'est ça. Je ne peux pas juste passer outre. Si c'était une autre pièce on aurait juste pu ne pas la faire défiler mais là... C'est censée être le clou du spectacle. Que faire ?
– Il n'y a pas une autre mannequin qui pourrait défiler avec à sa place ?
– Non, cette robe prend une éternité à mettre, il faudrait commencer à l'enfiler maintenant mais tout les mannequin ont au moins deux tenues à mettre.
– Il n'y a pas quelqu'un qui pourrait défilé ? Quelqu'un qui a un minimum d'expérience ?
– Non... Je ne sais pas... Que faire ?
J'observais autour de moi et vis la femme qui était censée porter la robe. À vu d'œil, nous semblions avoir à peu près le même gabarits. Je réfléchis un instant, très rapidement. Ma bouche parla plus vite que ma tête ne réfléchit.
– Je vais le faire.
Martine leva un regard incertain vers moi.
– Je vais défiler. Si vous me donnez quelques conseils j'y arriverais.
– Vous... Vous êtes sûre ?
– Vous pensez vraiment qu'on a le choix ? Vous l'avez dit vous même, cette robe prend une éternité à mettre, il faut l'enfiler tout de suite si on veut la faire défiler à temps.
– C'est vrai... Bon, allez-y ! Mais vite.
Elle demanda à une styliste de m'aider à enfiler la robe. Elle avait raison, cette robe n'était pas une mince affaire. La robe arrivait juste sous mes genoux à l'avant et avait une très longue traîne à l'arrière. Mes épaules étaient dénudées et le décolleté était assez... Décolleté. Lorsqu'elle fût enfilée, une coiffeuse vint me voir et commença à s'occuper de mes cheveux et du voile. Une maquilleuse s'occupa de mon visage en même temps et la styliste me mit une paire de talons hauts. Pendant ce temps, Martine me dictait tout une liste de ce que je devais faire ou ne pas faire. J'essayais d'enregistrer un maximum d'informations pour ne pas faire d'erreurs.
– Surtout, croise les bras pendant le défilé. Dit-elle. Ça peut te paraître inhabituelle mais elle a été faite pour être portée comme ça. C'est pour donner un côté femme fatale. Marche avec assurance, plus tu hésiteras plus il y a de chances que tu fasses une erreur. Et si tu es anxieuse sur scène ça te sembleras durer une éternité, alors joue le jeux jusqu'au bout ça passera plus vite et tu t'amuseras même peut-être un peu. Il y a des photographes dans la salle, ne te déconcentre surtout pas à cause du flashs des appareils, tu aurais l'air perdue. N'oublie pas, à la fin de la scène, lorsque tu fait demi-tour, fait un grand demi-tour, ou tu marcheras sur la traîne, elle est bien plus longue que tu ne le crois.
– Tout va bien se passer. Tentais-je de la rassurer. Ne vous inquiétez pas. Je vais tout faire pour que le défilé de mon oncle soit une réussite.
– Merci...
Je lui souris.
– Ne souris pas trop. Joue-la femme fatale, n'oublie pas, s'il te plaît.
– Bien. Dis-je en prenant un air plus sérieux. Ne vous inquiétez pas pour ça, je suis une bonne actrice.
– Cette expression est parfaite.
Je tentais de garder un air sérieux mais son compliment me faisait vraiment plaisir.
– C'est bientôt à la pièce maîtresse de faire son entrée ! Dit-un vigile.
Je poussais un long soupir et me levais de ma chaise. Les talons n'était pas trop haut, heureusement. La robe était plus confortable à porter qu'elle n'était facile à mettre. C'était aussi très... Sexy. Le vigile m'accompagna jusqu'à l'entrée de la scène.
– Pas trop stressée ? Demanda quelqu'un derrière moi.
Je me retournais, j'étais surprise, c'était l'un des mannequin du défilé. Il était plutôt mignon.
– Tu es la nièce de Monsieur Hart, non ? Je vous ai vu discuter.
– Oui.
– Haha, tu parle pas beaucoup.
– Disons que je suis... Stressée. Et tu m'impressionne un peu.
– C'est assez honnête comme réponse. On pourrait discuter après le défilé si ça te dit.
– Pourquoi pas.
– Allez, stresse pas, ça va bien se passer.
Il m'embrassa la joue, je ne pu m'empêcher de rougir légèrement.
– C'est à toi.
Il posa sa grande main sur mon épaule et me poussa vers la scène. Je me concentrai et me rendis compte que cette légère discussion m'avait détendu. Je posais un premier pied sur la scène et le rideau s'ouvrit. J'avançais et remarquais le regard de mon oncle, d'abord surpris puis ravis. Il me lança un sourire auquel je ne pus répondre, trop prise dans mon personnage. J'essayais de faire abstraction de tout les regards qui c'étaient posés sur moi à mon entrée. Arrivée au bout du chemin je me souvint de l'indication de Martine à propos de la traîne. Je fis donc un grand demi tour. Je continuais ma route pour les quelques derniers mètres qu'il restait entre moi et la salle d'habillage. Arrivée, le rideau se ferma derrière moi. Martine accouru.
– J'ai observé. C'était parfait ! Enfin, presque... Mais pour une fois et pour un remplacement c'était parfait ! Merci.
Je lui souris. Un styliste m'aida à enlever la robe puis je remis la mienne, celle que mon oncle m'avait offerte. Je retournais dans la salle de réception. Mon oncle vint m'accueillir à l'entrée, je m'accrochais à son bras.
– Problème de mannequin. Dis-je.
– J'avais deviné. Tu étais très jolie. Mais je dois avouer, si j'avais su que tu la porterais, je l'aurais fait un peu plus sage. J'ai peur que tes parents ne fassent un arrêt cardiaque lorsqu'ils verront les magazines.
Je ris doucement.
– Surtout ton père !
– Je crois que ça ira. Enfin j'espère.
La soirée continua et quelques personnes vinrent me parler. Lorsque la soirée fût finie, mon oncle m'expliqua que généralement nous mangions un morceau avec toute l'équipe qui avait participé à la préparation du défiler. Et je pensais comprendre pourquoi. Nous avions passé la soirée avec un buffet sous les yeux mais en tant qu'hôte nous n'avions pas eu une seule minute pour en profiter. Nous nous installâmes tous à une grande table et le chef apporta un grand plat, quelque chose de familiale et simple, avant de s'installer à la table à son tour. Tout le monde était là, les mannequins, les stylistes, maquilleuses, coiffeuses, cuisiniers. Tout le monde discutait. C'était assez intéressant à voir, tout le monde semblait bien s'entendre. Le mannequin qui était venu me parler plus tôt vint s'asseoir avec moi.
– Alors ? Comment ça s'est passé ? Demanda-t-il.
– Bien. Notre discussion m'a détendu.
– Tu es vraiment trop honnête. Dit-il en riant.
– Qu'est ce que tu veux dire ?
– Et bien... C'est assez étonnant venant d'une fille comme toi, d'entendre que je t'ai aidé.
– Alors là, je t'avoue que je ne comprends pas. Une fille comme moi ?
– J'ai un peu entendu parler de toi. Je sais que tu es la petite fille du président de l'entreprise Wang. J'étais en relation avec son entreprise lorsque j'ai fais des shooting en Corée du sud. Ta mère est une avocate assez connue et ton père a ouvert son deuxième café en centre-ville et il est toujours plein. Tu es d'une famille assez... Prestigieuse, si je puis dire. En plus, tu es la nièce de Stephen Hart, une véritable star du stylisme. Et tu viens de réussir du premier coup un défilé en portant la pièce maîtresse de la collection. Tu es assez impressionnante comme fille. Et pourtant...
– Tu essaye de me flatter non ? Dis-je en rougissant.
Il rit.
– Non, non. Désolé. Bon, en tout cas, content d'avoir pu t'aider à te détendre avant ton défilé.
– J'avais un peu peur de faire une erreur et de gâcher le défilé de mon oncle.
– Tu as assurée. Je suis sûr que tu vas faire la une des magazines de mode demain. Surtout que la robe était vraiment magnifique.
– Elle était très sexy...
– C'est vrai. Tu faisais très femme fatale dans cette robe.
– C'est un peu gênant.
– Ton oncle a l'air très fier de toi. Il parle de toi à tout le monde.
– C'est carrément gênant.
– Tu n'as pas à être gênée, tu étais très belle et tu as carrément géré.
– Belle, hein...
– Qu'est ce qu'il y a ?
– C'est juste l'adjectif que tu as utilisé.
– Donc ? Tu préfère jolie ?
– Non, au contraire. Disons que ça me donne l'impression d'être enfin considérée comme une femme. Jolie, mignonne, ça fait très enfantin je trouve.
– Mais tu es une femme.
– Je n'ai que 17 ans tu sais.
– Et moi 23, enchanté. Bref... Tu as le physique d'une femme.
– Dis-moi... Andreas, c'est ça ? Tu ne serais pas en train de me draguer par hasard ?
– Tu m'as l'air perspicace. C'est vrai que... J'essaye de te draguer. Ça te dérange ? Tu as un petit ami ?
– Non ça ne me dérange pas. Et pour le petit-ami...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top