Chapitre 23.
Le soir, la fille qui m'avait demandé de l'aider m'attendis devant le lycée. Nous discutâmes en marchant.
– Tu sais... Dit-elle. Je m'y connais un peu en mode. Et les chaussures d'Alexandre... Elles sont plutôt rare. Ça m'étonnerais que je me trompe. Alors... Peut-être que ce n'est pas une coïncidence.
– Tu... ? Tentais-je.
– Ne m'interromps pas, s'il te plaît. Il est possible que ce ne soit pas un coïncidence. Je ne dis pas forcément que c'est lui. Mais il est normal de le considérer comme suspect, non ? Tout les indices mènent à lui pour l'instant, c'est la meilleur des couvertures, il peut dire que quelqu'un essaye de le piéger, donc on ne le soupçonne pas. Tu ne le connais pas aussi bien que tu le crois, je le sais. Il y a quelques rumeurs qui courent à propos de son passé, comme quoi il a été renvoyé de deux lycée, pour violence.
– Je suis au courant de cette histoire, et je sais très bien ce qu'il s'est passé.
– Je vois... Mais, tu ne crois pas qu'il peut être coupable ?
– Tu le penses coupable uniquement à cause de quelques rumeurs infondés et quelques coïncidences ?
– Coïncidences ? On a trouvé la carte sim qui a envoyé le message dans SON téléphone. Tu appelle ça une coïncidence, moi j'appelle ça une preuve.
– Un indice. Dis-je. En quoi c'est une preuve ? Elle a été placé là pour lui nuire.
– Comment peux-tu en être certaine ? Tu ne le connais même pas tant que ça !
Je le connaissais bien mieux qu'elle ne pouvait le penser, et bien sûr ce n'étais pas lui.
– Je le sais, c'est tout. Dis-je.
– Une intuition, alors ? Tu ne devrais pas te fier à ton intuition. En tout cas, la mienne me dis que le danger est proche, plus proche qu'on ne le croit. Enfin, si tu n'arrive pas à admettre que Alexandre est sûrement coupable, je ne crois pas que tu puisses m'aider, je rentrais seule à partir d'ici.
Elle accéléra le pas, me laissant derrière elle. C'était normal qu'elle doute d'Alex, mais je la trouvais bien rapide dans ses conclusions. Il n'était pas coupable. Enfin... Je...
Je rentrais chez moi après avoir fait un détour, en traînant des pieds. Je soupirais.
– Est-ce que ça sert vraiment à quelque chose que je continue... ? Marmonnais-je. Il ne mérite pas que je me démène comme ça pour lui... Si ? Rahh... Je ne sais pas.
J'ouvris la porte de chez moi et tombais face à face avec ma mère discutant avec un homme de dos.
– Salut, ma chérie. Dit-ma mère.
L'homme se tourna vers moi et je reconnu mon oncle Stephen. Je lui sautais dans les bras.
– Haha, salut jeune fille.
– Oncle Stephen. Ça fait si longtemps.
– 2 ou 3 semaines seulement non ?
– C'est trop long !
Il rit de plus belle.Je le lâchais.
– Qu'est ce que tu fais là ? Un lundi soir, qui plus est.
– J'étais venu voir l'homme de cette famille mais Ailee vient de me dire qu'il n'étais pas là, il travaille ?
– Ah, oui. Il bosse dur ces derniers temps. Pourquoi tu voulais le voir ?
– Il m'a contacté il y a quelques temps, il cherchait un... truc. Et un de mes contacts m'a dit qu'il cherchait un homme pour une soirée. Je crois que ça pourrait l'intéresser.
– Ah, quel genre de soirée ?
– Un défilé, assez luxueux. Il y aura des gens importants, un bon buffet, du bon café si j'arrive à convaincre ton père... Et du champagne haha. Ce serait l'occasion de se faire un bon réseau.
– Je... Pourrais venir ? Demandais-je.
– Bien sûr ! Je n'avais pas de cavalière. J'avais peur de devoir y aller non-accompagné. Tu viendras avec moi ?
– Avec plaisir, Monsieur Hart. Dis-je sur un ton presque sérieux.
– Bien. J'aurais quelques préparatifs à faire avant la soirée, je m'occupe d'une partie de l'organisation. Tu viendras filer un coup de main ? Tu auras une généreuse compensation. Et une robe de soirée, préparée par mes soins.
Mon oncle avait vraiment le don de me mettre de bonne humeur.
– Et puis, ça te changera les idées.
– Ahhh... Soupirais-je. Pourquoi tout le monde veut absolument me changer les idées, je vais bien, je vous le jure.
– Je n'en doute pas, tu es une femme forte.
– Merci oncle Stephen.
– Bien, et si ça te plaît, tu pourra m'aider pour quelques autres soirée. D'ailleurs ce défilé sert d'avant première pour la présentation de pièces de collection qui vont être vendues aux enchères pour financer une association caritative.
– Oh, génial ! M'exclamais-je. J'ai hâte alors.
– Je t'enverrais un message avec tout les détails.
– Ça marche.
– Tu veux rester manger ce soir ? Proposa ma mère, qui nous observait en silence jusque là.
– Seulement si c'est la demoiselle qui cuisine, tu sais combien j'aime sa cuisine.
Il me lança un clin d'œil. Ma mère rit. Elle cuisine bien mieux que moi, nous en avions tout les deux conscience, mais mon oncle aime mon style particulier plus que la perfection de ma mère dans ce domaine.
– Bien, j'espère que tout mes hommes seront là pour manger ce soir alors.
– Tu as peur que ton mari rentre tard ?
– Ahah, non. Je ne m'inquiète pas trop. C'est vrai qu'il est pas mal impliquer au café ces temps-ci, mais c'est parce que c'est le début. Dans 2-3 mois, tout sera en place et il ne sera plus inquiet.
– Il est inquiet ?
– Oui, il a de nouveaux employé. À part Christopher, qui sert de manager, il n'a ramené personne de l'autre café. Alors, il ne sait pas vraiment comment travaillent les nouveaux. Il va pas mal les observer pendant un temps, et lorsqu'il sera totalement rassuré sur leurs capacités, il va ralentir le rythme.
– Ah, oui, je comprends.
Je les laissais discuter et allais en cuisine pour préparer le dîner. Je préparais quelque chose de léger, mon père rentra et nous mangeâmes puis j'allai me coucher.
Le lendemain matin, je me préparais soigneusement. J'étais de bonne humeur et j'avais donc envie d'être un peu plus jolie qu'habituellement. Je mis un robe bleu ciel, des chaussures confortables mais jolie et j'attachais mes cheveux en chignon. Tout le monde était déjà partit lorsque je sortie de la maison pour aller en cours. Devant la maison attendait une moto, personne à l'horizon. Je me demandais ce qu'elle faisait là. Je regarda autour de moi et le garçon à qui appartenait la moto sortit de ma gauche. Je poussait un cri d'étonnement. Il rit.
– Haha, tellement facile à effrayée. Dit-il.
Je poussais un soupir de soulagement.
– Ne fait plus ça ! Dis-je. J'ai bien failli faire un arrêt cardiaque.
– Oh, pauvre enfant. Ça va ?
Il m'ébouriffa les cheveux.
– Là non, ça ne va plus ! J'ai pris du temps à me coiffer.
Il me sourit et déclara que de toute façon j'étais bien plus jolie les cheveux détachés.
– Je t'emmène en cours ? Demanda-t-il.
– C'est que... Je porte une robe. En moto, ça risque de...
– Je vois. Et bien allons-y à pied, j'ai du temps devant moi, je reviendrais chercher ma moto après.
– Tu es sûr ?
– Mais oui, puisque je te le dis.
J'acquiesçais et nous nous mîme en route.
– Pour quelle raison t'es-tu faite si jolie aujourd'hui ? Demanda-t-il. Tu as l'intention de séduire un homme ?
J'explosais de rire.
– Si je devais séduire un homme j'essaierais de lui faire une forte impression plutôt que d'essayer de le séduire avec mon physique. Les hommes se sentent attirée par les jolies filles mais tombent amoureux des filles avec un caractère intéressant.
– C'est vrai.
– Oh, ne me dis pas que... Une fille a réussit à te séduire ? Dis-je sur un ton ironique.
– Haha, non. Tu sais bien qu'il n'y a que toi dans ma vie, beauté.
Je fis mine de vomir à ses pieds.
– Oh, c'est dommage, homme de ma vie, mais tu n'es actuellement pas le seul dans la mienne.
– Quoi ? Dit-il en prenant un air faussement choqué et tout à fait exagéré. Je n'arrive pas à y croire.
– Ne le prends pas comme ça ! Il n'y a tout de même que toi que j'aime.
– Je me sens soudainement rassuré. Étrange.
Il se tourna vers moi, prit mon visage entre ses mains et déposa un baiser sur mon front.
– Bon, je suis désolé. Dit-il. Mais... Je t'ai menti, je vais être en retard si je t'accompagne.
Je soupirais.
– Va-t-en alors ! Dis-je. Si tu es en retard, je te jure que tu va le regretter.
Il rit et fit demi-tour en me lançant un au revoir rapide. Je souris bêtement en le regardant partir puis repris le court de mon chemin. Une voix derrière moi, m'arrêta.
– Qui c'était ?
Je me retournais et me retrouvais face à face avec Alex, Ethan et Valentin. Je remarquais aussi la jeune fille que j'avais accompagné hier, nous observant non loin de là. Est-ce qu'elle surveille Alex puisque qu'elle le soupçonne ?
– Qui ? Demandais-je à Alex.
– Le garçon qui vient clairement de t'embrasser sur le front.
– Ha, lui. Une connaissance.
– Une connaissance dont tu à l'air bien proche.
– Tu ne vas quand même pas me dire que tu es jaloux ! Dis-je.
– Non, non...
Je soupirais et m'approchais de lui à grand pas. Je l'embrassais doucement et je sentis son visage se détendre sous ce contact. Nous allâmes vers le lycée. Je sentis un bras me tirer avant que nous entrâmes. C'était la fille.
– Je peux te parler ? Demanda-t-elle.
Je soupirais. Les garçons n'avaient pas remarqué que j'avais disparue et continuait de marcher.
– D'accord. Dis-je.
– Alexandre... Pendant que ce garçon t'embrassais le front... Il était sur son téléphone. Je préfère te prévenir.
– Pourquoi ?
– Et bien, comme ça, si une photo de toi dans cette situation sort de la part de -A, je t'aurais prévenu. Alexandre est louche.
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