Chapitre 13.

Je ris.

– Tu as vu sa tête ? Demandais-je.

Alex me regarda et rit.

– Oui, je l'ai vue. J'ai bien vu que tu as pris ce qu'il a dit au pied de la lettre. Enfin pour le coup ce n'est pas le pied de la lettre que tu as pris mais la porte de la classe.

J'explosais de rire. Nous nous étions assit sur l'herbe dans la cours. Je poussais un soupir et m'allongeais dans l'herbe.

– Tu es un peu étrange comme fille. Dit-Alex. Mais j'aime bien ça. Ça change.

– Étrange ?

– Pas en mal, hein ! Je voulais pas t'offenser.

– Haha, mais pas du tout. Je sais bien que je suis un peu étrange sur les bords. Mais c'est ce qui fait mon charme, non ? Dis-je en lui lançant un sourire.

Il soupira en rougissant légèrement et ne répondit rien.

– C'est confortable ? Demanda-t-il en regardant l'herbe.

Je lui fis signe de s'allonger. Il posa sa tête au sol et observa le ciel.

– Est-ce que ce paysage n'est tout simplement pas magnifique ? Dis-je.

– Il l'est, c'est sûr.

– Bon, l'ombre que fait le lycée est un peu dérangeante mais sinon, j'aime beaucoup.

– C'est parce que le soleil se lève de l'autre côté du lycée, comme il est encore tôt il fait de l'ombre. De mon appartement je peux voir le soleil se lever.

– Ah c'est vrai que tu as un appartement avec vu sur le lycée !

– Oui, je vis au 15ème étage en fait, dans le bâtiment tout là-bas. Dit-i en pointant un haut immeuble. L'ascenseur est en panne... Au moins le voisin du dessous ne fait pas de fêtes pendant ce temps-là.

Je ris.

– Sérieusement ? Mais tu les accumules dis moi ! Trop de défauts dans cet appartement. Allez, dis-moi quelques-unes de ses qualités.

– Et bien... Le lever du soleil est vraiment beau à voir... Aucun vendeur de machin-chouette inutile ne vient sonner à ma porte. Je n'entends pas les voitures qui klaxonnent en bas de l'immeuble. Comme il n'y a qu'un immense salon, une cuisine ouverte et une salle de bain, je dors sur mon canapé tout les jours donc pas besoin de faire mon lit ! Quand je vais voir le voisin du dessous pour dire qu'il fait vraiment trop de bruit, il flippe parce qu'il pense que mon appart est hanté par les anciens propriétaires. Bon... Il ferme la porte et ne baisse pas le son mais c'est drôle de le voir effrayé alors que c'est le genre de brute qui se croit au dessus de tout. Comme la connexion est pourri je ne suis jamais distrait par des notifications quand je révise.

– Et bien, il a quand même des points positifs cet appartement.

– Oh, oui. Je ne dis pas le contraire mais il y a pas mal de points négatifs un peu embêtants quand même.

– Bien sûr, mais c'est normal. Et puis au moins tu ne t'ennuie pas. Dis-je en riant.

– C'est ça, moque toi. Tu vas me dire que ta maison n'a aucun inconvénients ?

– Pas que je sache. Dis-je en faisant semblant d'y réfléchir. On a une piscine couverte... Qui recycle son eau elle même avec un système simple. J'ai une grande chambre. On a pas de problèmes d'eau. Comme mes parents l'on faites construire les anciens propriétaires inexistants ne sont pas morts dedans. Ah, si, attends ! Il y a bien un inconvénient. Lorsqu'il fait chaud, on crame dans le couloir qui mène à la piscine puisqu'il est presque entièrement en verre. Et à cause de la grande fenêtre dans ma chambre ça fait des reflets sur mon écran d'ordinateur.

– Donc il y en a. Enfin, ils m'ont l'air un peu exagérés tes problèmes.

– Juste un peu...

Je tournai mon visage pour le voir, il semblait m'observer depuis un moment.

– C'est bizarre... Dit-il. Je n'arrive pas à savoir si je te considère comme une très bonne amie ou comme plus... Quand je te parle, j'ai l'impression qu'on se comprends parfaitement, je me sens super à l'aise. Mais... Quand je te regarde, je sens mon cœur frémir et je me sens mal à l'aise. Je pourrais discuter avec toi pendant des heures comme si tu étais ma meilleure amie, mais si tu pose les yeux sur moi je me sens... Troublé.

Je déplaçai doucement mes doigts sur l'herbe jusqu'à trouvé son bras. Je glissai mes doigts entre les siens. Il resserra la prise sur ma main et se rapprocha légèrement de moi. Nous nous regardions dans les yeux. Je roula légèrement sur le côté pour me retrouver au dessus de lui. Je lui souris.

– On est au lycée, tu sais... Murmura-t-il.

– Je sais. Dis-je avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres.

Il soupira. Il plaça sa main restée libre dans mon cou et m'attira un peu plus vers lui. Nous étions à quelques millimètres du visage de l'autre. Je sentais son souffle contre mes lèvres.

– Tu sais que es cours reprennent bientôt ? Demanda-t-il.

– Dans un quart d'heure.

Il posa ses lèvres sur les miennes et déposa sa main dans le creux de mon dos. Un frisson me parcouru.

« Je l'aime. » Pensais-je.

Je lui rendis son baiser, plus passionnément. Sa main serra la mienne un peu plus fort et il m'attira un peu plus contre lui de sa main posée dans mon dos. Ma poitrine était collée à son torse et je pouvais sentir son cœur battre, à une allure rapide. Nous étions toujours dans l'herbe. Il éloigna ses lèvres un instant des miennes, les reposant presque immédiatement.

La semaine passa rapidement. Le vendredi matin, avant que les cours ne commencent, Ethan demanda à toutes les personnes de la classe de se réunir. I avait une annonce à faire.

– Alors... Commença-t-il. Toute la semaine j'ai essayé d'appeler sur le numéro qui nous avait envoyé le message mais je tombais toujours sur le répondeur. J'ai réessayé cette nuit et ça à sonner, ça n'a pas répondu mais ça veut dire que la carte sim à été réactivée. Je me disais qu'il serait bien qu'on appelle tous ensemble. Après tout cette histoire nous regarde tous.

Il prit son téléphone et le déverrouilla. Il poussa un long soupir, tout le monde était concentré sur ce qu'il faisait. Il appela le numéro. Le téléphone se mit en contact avec le numéro. On entendit une sonnerie retentir parmi nous. Tout le monde leva les yeux étonnés. Personne ne dit rien. On essayait tous de savoir d'où venait la sonnerie. Alex parût le plus choqué. Il regarda sa poche. C'était son téléphone.

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