Chapitre 12.

« Qu'est ce que tu veux dire par détente ? Moi j'ai essayé de courir, et ça me détend pas ! Après j'ai des courbatures. » Me dis la voix au téléphone.

– C'est parce que tu ne le fais pas correctement, ou que tu as voulu faire une grosse performance dés le début et tu t'es vite rendu compte que t'avais pas le niveau. Répondis-je.

« Parce que madame la coureuse n'a jamais de courbatures après une séance ? »

– Jamais. Même à ma première séance je n'en ai pas eu. Parce que je connaissais mes limites et même si je es ai dépassées, j'ai fais ce qu'il fallait pour que ce soit dans la limite des possibilités de mon corps. J'ai préféré essayé de courir longtemps et doucement plutôt que le plus vite possible. C'est une erreur de débutant.

« Parce que tu n'étais pas une débutante lors de ta première séance peut-être ? »

– Alex, Alex, mon pauvre Alex. J'ai eu le meilleur prof de tout les temps alors non, je n'étais pas une débutante, j'étais préparée.

« Et qui est ce merveilleux prof ? Qu'il vienne me donner quelques cours. »

– Mon père. Dis-je en riant. Un grand sportif. Il a tout apprit à ma mère.

« Ah oui, le sport c'est un truc de famille en fait pour toi. »

– Je préfère m'entraîner seule en réalité mais on se fait toujours une séance en famille le dimanche.

« Ahah, pas sûr que je puisse en dire autant de mon père. Le seul sport qu'il fait faire à son corps, c'est à ses doigts. » Dit-il en imitant le bruit d'une machine à écrire.

Je ris doucement.

– Tu t'assoie encore à côté de moi demain en cours ?

« Oui bien sûr, sauf si ça te dérange. Ça te dérange ? »

– Non, non. Au contraire. C'est cool. Qu'est ce que tu vas manger ce soir ?

« Je sais pas trop, j'hésitais entre une pizza trois fromage et... une pizza chorizo. »

– Ah bah génial ! Quelle alimentation équilibré. On voit que tu fais attention à ton corps, entre le sport et la nourriture saine !

« Je sais. Mais tu vois si je suis trop beau j'ai peur que les filles ne me résistent pas, ce serait d'un ennuie ! »

– Ah oui, je te comprends, la dernière fois qu'un garçon ne m'a pas résisté j'ai trouvé ça d'un ennuie !

Alex explosa de rire.

« Tu parles de moi là, je me trompes ? »

– Mais non.

« Ah tu me rassure !»

– Laisse moi finir voyons. Mais non, tu ne te trompes pas.

« Tsss, sale gosse va. »

– Qu'est ce qu'il y a ? Demandais-je d'une voix innocente. Bon, désolé je dois raccrocher, je vais manger, SAINEMENT.

« C'est ça, va manger ta salade. Pas facile la vie quand on prend soin de son corps. »

– Ah, c'est pas de la salade ce soir. C'est des lasagnes végétariennes.

« Beurk. »

– Ah, pauvre enfant, fermé aux nouvelles saveurs. Si tu savais à quel point elles sont délicieuses tu ne dirais pas : beurk. Bon j'y vais, j'ai pas envie de rater le dessert en plus : du riz au lait.

Je l'entendis grogner au bout du fil et puis je raccrochai. Je descendis manger en famille puis remontais dans ma chambre. Je regardais le message que toute la classe avait reçu et me demandais ce que les garçons allaient bien pouvoir faire pour cette histoire. Le lendemain, comme Alex me l'avais dit, il vint s'asseoir à côté de moi. Nous avions histoire en première heure. Lorsque le professeur entre, je souriais, il me lança un regard noir.

– Qu'est ce qui te fais sourire bêtement ? Demanda-t-il.

– Moi ? Rien, je suis juste contente de venir en cours d'histoire. Quel cours passionnant !

– Sors. Dit-il.

– Mais... Qu'est ce que j'ai fais ? C'est un peu de l'abus de pouvoir, non ? Renvoyer une élève sans raison valable.

– Tu sais très bien ce que tu as fais. Tu te moque de moi, ouvertement. Je ne veux plus te voir dans un de mes cours.

– Monsieur. Intervint Alex. Si je puis me permettre, elle n'a rien fait qui justifie ça. Vous n'avez aucune raison de la renvoyer.

– Si tu n'es pas d'accord, sors avec elle.

J'explosai de rire à cause du double sens de sa phrase.

– Fais attention. Dis-je au professeur. Si il te prends au pied de la lettre...

Alex sembla comprendre là où je voulais en venir et ria.

– Bon, prenez la porte tout les deux. Allez voir le directeur, il va bien finir par ce rendre compte que vous êtes un élément perturbateur, il ne va pas pouvoir faire la sourde oreille éternellement.

Je soupirais, et nous sortîmes.

– Je ne sais pas ce qu'il a aujourd'hui, mais il a abusé là, non ? Demandais-je à Alex.

– C'est sûr. D'accord il est assez rabat-joie mais là il est pire que d'habitude.

– Peut-être qu'il a passé une mauvaise nuit, ou il a pas eu son café ce matin.

– Pourquoi on doit l'avoir aussi souvent, hein ? En plus on avait deux heures normalement ce matin. Une heure avant et une après la pause. Génial.

Nous allâmes chez le directeur.

– Pour qu'elle raison êtes vous là ? Demanda-t-il lorsque nous fûmes dans son bureau. Attendez, j'essaye de deviner, le professeur d'histoire vous a renvoyé, Mademoiselle.

– Pas seulement elle. Dit-Alex. Nous avons tout les deux été renvoyés.

Le directeur parût surprit.

– Vraiment ? Mais que c'est il passé ?

– Rien monsieur. J'étais en train de sourire et il s'est soudainement énervé.

Nous discutâmes quelques instants avec le directeur puis avant qu'il ne sorte, je lui demandai un service.

– Quoi donc ? Demanda-t-il.

– Juste une petite autorisation, on ferra le reste nous même.

Alex et le directeur me regardèrent, interrogatifs.

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