Je vais bien. Mon estomac se serre, mon ventre, mon cœur et ma tête protestent. Alors je les laisse gagner. Je vais presque bien. Et ça me plais. Ce n'est que temporaire et, dans peu, c'est en larmes que je vous écrirais que je ne supporte plus cette vie. Mais pour l'instant, je peux. Et c'est souriante que je l'admet. Serte, c'est un pale sourire, mais c'est un sourire serein. Je veux y croire. Je veux que les gents me trouvent forte. Et pour l'instant, même si cela ne durera pas, j'ai envie de le croire. Que je suis forte, que je peux y arriver. Qu'un jour je me tiendrais debout sur une scène et que je brillerais. Non pas "que": je brillerais. Parce que je veux croire que je le mérite. Je me bats pour mon Happy End. Qui m'empêchera de l'avoir? C'est en beauté que je veux finir. Comme un bouquet final. Vous savez quoi? Si vous me lisez, c'est que vous voulez me connaître. Alors vous méritez que je vous montre les trésors que j'ai en moi. Et si vous ne vouliez pas me connaître, vous avez deux solutions: passez votre chemin et fermez ce livre ou continuez. Peut-être me haïrez-vous, peut-être m'aimerez-vous, mais je répugne et me refuse à laisser qui que ce fut indifférent. Si il le faut je vous prouverais que je mérite votre haine; mais je vous en prie, lisez. L'indifférence ne résout rien. Je sais à quel point elle est douloureuse. Je ne suis pas une fille bien mais pour l'instant je m'en moque. Je ne suis pas là pour vous paire...