•Chapitre 6•

Je suis déjà habillée à 10h30, on s'améliore. Aujourd'hui, c'est le jour où je vais aller avec Roger manger dans un restaurant. Il doit venir me chercher à 11h est je suis un petit peu en avance donc je décide d'aller me promener un peu.

Je mets un manteau, pris les clefs de mon appartement, et claqua la porte derrière moi. Je m'apprêta à descendre les quelques marches de mon immeuble quand je me rendis compte que j'oubliais quelque chose.
Je ré-ouvris la porte avec ma clef et pris une enveloppe marron, avant de cette fois, vraiment partir de l'appartement.

L'enveloppe marron contenait l'argent pour mon loyer à payer. Je descendis une par une les marches et toqua à la loge.
J'attendis quelques secondes puis une vielle femme m'ouvrit, un grand sourire au lèvres. Vous savez, ce genre de grand-mère qui est dans votre famille et qui vous fait tellement de câlins que vous en étouffez.
Et bien, là, c'est la même grand-mère.

Je me sortis de mes pensées et salua la vielle dame en lui donnant l'enveloppe marron.
Elle ne dit rien et pris l'enveloppe. Elle l'ouvrit pour vérifier le contenu et le remis à l'intérieur. Elle me remercia et je le fis aussi. La vielle dame referma la porte et je me retrouva seule.

Super...Pas très bavarde. Je ne connais même pas son nom. Je ne me préoccupa pas plus de la dame et me dirigea vers la sortie. Je regarda ma montre et remarqua qu'il était déjà 10h45. Pas la peine de partir en fait. Je décide donc d'attendre ici que Roger arrive.

Quelques minutes plus tard, le bruit d'un van se fit entendre, celui de Roger, précisément. Je le vit sortir de celui ci et se diriger vers la porte et je lui ouvrit.

« - Tu es vraiment magnifique aujourd'hui ! Dit-il en souriant

- M-Merci ! Répondis-je en prenant quelques rougeurs
Toi aussi tu es beau !

- Ça fait toujours plaisir ! »

Mais que je suis bête ! Si je lui avais dit qu'il était "cool", ça aurait tout de suite mieux rendu. Stupide timidité !
Roger m'enleva de mes pensées en me prenant la main dans la sienne.

« - On va pas rester la toute la journée, non ? »

Et on marchait jusqu'au van, main dans la main. Sa main était chaude, cela m'apaisait grandement.
Je me souviens, quand on était petits, on s'étaient déjà tenus la main comme ça. Cela me fait le même sentiment que cette fois là.

Pendant le trajet, aucun de nous parles. Seul la musique peut se faire entendre. L'atmosphère n'est pas tendue. Juste une ambiance de bien être.

Nous arrivâmes au restaurant pas longtemps avant notre départ. Roger demande une table à un serveur, qui nous place et prends notre commande.
Pendant que nos plats sont en préparation, Roger et moi discutions.
Bien sûr de nos souvenirs d'enfance mais d'aussi de notre vie actuelle. Nous passions un très bon moment.

Roger peut se montrer un peu têtu et très narcissique sur les bords. Mais si tu le connais bien, tu pourras voir qu'il a plein de qualités. Par exemple, malgré les apparences, il est très intelligent et très gentil. Il ne pense pas qu'à lui. Je suis bien placée pour le savoir, je l'ai connu pendant plusieurs années. Comme quoi les apparences peuvent être trompeuses.

Je remarqua que Roger regardait plusieurs fois au dessus de mon épaule. Je lui demande ce qu'il y a, mais il me répond qu'il n'y a rien et que tout va bien.
Je n'y fais plus attention et on recommence à discuter joyeusement.

Plusieurs minutes de conversation plus tard, j'entendis des pas se diriger vers notre table. Je me dis que c'était enfin le serveur qui revenait avec nos commandes, mais non. C'était une femme. Une femme avec une robe bustier rose, cheveux lisse laqué, maquillée comme un énorme pot de peinture, s'avançait à notre table.

Elle s'arrêta à notre table et nous regarda chacun notre tour. Je me mis à regarder Roger, pour voir sa réaction, mais rien. Il continuait à fixer la totale inconnue.

« - L-Leslie ? Lâcha-y-Il enfin bouche bée

- Oui c'est moi. »

Attends, ils se connaissent ?
J'étais au courant que Roger aimait beaucoup, même un petit peu trop, les femmes. Mais on a quand même eu beaucoup de mal chance pour être tombé sur une de ses ex pendant notre repas.

« - Qu'est-ce que tu fais la ? Demanda-t-il

- Je suis juste venu passer vous dire un petit bonjour, à toi et ta petite-amie. Dit-elle à son tour d'un air arrogant accroché à la figure »

Et elle s'en alla. J'étais encore choquée. De un, par le fait qu'on ait rencontré une des ex de Roger et de deux, parce qu'elle a dit que j'étais sa petite-amie.
Roger a l'air dans le même état que moi. Personne ne dit plus rien. Dire que la conversation, même pas cinq minutes plus tôt, était très animé.

Je décida de briser la glace en posant une question :

« - C'est une ex ?

Je sais, question risquée. Il sursaute un petit peu, comme ci je l'avais enlevé de ses pensées.

- Hum oui ! On s'est séparés il y a quelques mois environ. Je n'avais jamais pensé la revoir un jour...Pardon que tu ai dû assister à ça !

- N-Non ! Ce n'est pas grave ! Tu as le droit d'avoir plusieurs femmes, je ne vais pas t'en empêcher ! Dis-je très mal à l'aise »

Pourquoi ? Pourquoi quand j'ai dis cette phrase, mon coeur m'a fait très mal ? Comme ci il avait été transpercé par une flèche.
Je fis un petit sourire et nous reprenons les discussions. Mais je n'arrivais pas à enlever ces deux mots de ma tête. "Petite-amie". On a vraiment l'air d'un couple ensemble ? C'est vrai que j'y ai peut-être pensé des fois, dans mes rêves les plus fous, mais même si je l'aime, est-ce que nos sentiments seront réciproques ? Tout ça se chamboulait dans ma tête et le blond avait bien vu que je n'étais pas dans mon état normal. Il me demanda si tout allait bien, mais je répondis positivement.

Les plats arrivent et nous mangeons dans le calme.
Pendant qu'on mange, je ne peux m'empêcher de lui lancer quelques regards furtifs. Je ne sais pas pourquoi, je ne peux cesser de l'admirer. Ce n'est pas ma faute si il est tellement beau !
Je me souviens qu'au collège, toutes les filles l'admirait comme je le fais maintenant. Avec des yeux en coeur. Et elles m'enviait. Normal, j'étais très proche du jeune blond. Même, elles devenaient jalouses.

Le serveur venant poser l'addition me fit sortir de ma contemplation. Roger commença à sortir son portefeuille et je fis de même.

- Laisse, je paie ! Dit-il avec un petit sourire en coin

- Mais, tu as déjà fais tellement pour moi !

- Pas tellement.

- Je disais ça pour être gentille ! »

Au final, après au moins trente bonnes minutes d'enfantillages, on arriva à la conclusion qu'on paierait notre part.

Nous sortîmes du restaurant et découvrit des flocons tombant sur le sol. Et moi, comme une truffe, je n'ai pas prévu des gants et de bonnet du coup, je me les pèles.

Roger, quant à lui, est un devin. Il a des gants. Comme je l'envie. Il finit par remarquer que je grelotais comme un poulet et fini par mettre ma main dans sa poche.
C'est si chaud. C'est réconfortant.
Je lève les yeux vers lui et voit qu'il me regarde. Le temps s'arrête. Les flocons tombent au ralenti.
Je crois que j'aurais pu passer des heures à me perdre dans ses yeux.
Mais il faut aller au van pour rentrer à ma maison. On se dirigea donc vers celui ci avec toujours ma main dans sa poche de son manteau.

Hello guys !

Ouch ! J'ai mis du temps à le finir celui-là. Mais j'en suis pas mal fière !

Je sens l'évolution des personnages venir !

Bref, bye guys !

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