Chapitre 3
J'hocha la tête en m'allongeant, la tête posée sur un oreiller terne, et vieux mais très doux. Mes yeux se fermèrent d'eux même. Lâchant un long soupir d'apaisement, malgré mon corps qui me lancer de nombreuses douleurs articulaires, et musculaires.
Le lendemain, j'ouvris les yeux de nouveau sur un filet de lumière venant du plafond. Mes douleurs étaient toujours présentes, mais supportable. Sur le côté droit, je balayai du regard mon nouvel environnement.
Une lampe à l'huile poser sur un vieux bureau en chaîne, non loin du lit de fortune ; où je me trouve. Une chaise à droite du lit. Sentant peu à peu mes jambes, j'essaya de me redresser quand la porte de cette maisonnette s'ouvris.
- Ah, vous êtes réveillée ? Très bien ! S'exclama-il avec gentillesse.
- Bonjour. Lance-je d'une voix endormie, me mettant assise.
- Vous n'avez mal nulle part, jeune fille ? S'exclama-t-il en allant s'assoir sur la chaise.
- Non, tout va bien, monsieur. Sourie-je d'un grand sourire à la forme d'un D.
- Très bien. Pouvez-vous m'expliquer ce que vous fichez dans cette base ?
- Oh, et bien je ne m'en souviens plus. M'exclamant de voix calme.
- Gamine, avez-vous aperçu votre apparence actuelle ? Me demanda il très sérieusement.
- Humm... rapidement, je sais que je suis nue. Souffle je en levant les épaules.
- Votre apparence fait peur à voir. De plus, je ne pense pas que vous vous rendez compte de votre situation !
- Comment ça ? Levant un sourcil, intriguée. Je ne sais pas où je me situe, et encore moins quel jour nous sommes. Donc veuillez me pardonnez de m'en foutre complètement de mon apparence ! Haussant le ton, ne contrôlant plus mes émotions.
Ont se regarda dans les yeux, jugeant l'autre. Je savais très bien que d'un geste, je pouvais être morte des mains de cet homme. Mais pourtant, mes pensées se tournaient sur Smoker.
- Je ne souhaite pas apercevoir une femme se délaisser à ce point ! Dite moi ce que vous foutez dans cette base, hier soir ? Me parlant plus sèchement.
- Je ne sais pas. Le fixant durement dans les yeux. Il faut que je vous le sorte en qu'elle langue ?
Ce qui débuta d'une conversation sans résultat. Jusqu'à que le ton monte des deux côtés, nous fixant très mal nous lançant des éclairs avec nos yeux. Je finis par soupirer, lui tendant son manteau en cape.
- Tenez, j'en ai plus besoin. Dis-je dépitée.
- Vous plaisantez ?! Vous n'allez pas sortir nue tout de même ?! Tournant le regard, ne voulant me regarder.
- M'en fin, l'ancien. Je n'ai pas d'habits et ce manteau vous appartiens. Quel est le problème, sérieux ?
- Vous ne connaissez donc pas l'éthique de la pudeur ?
- Non, j'ai vécu une grande partie de ma jeunesse à poil. Riririririririri ! Ris je sous son regard choqué.
- Comment ?! En voilà des manières ! Dit-il choqué, la mâchoire jusqu'à sol.
- Ah, si vous le dites, Riririririri. Merci de votre accueil, je vais partir ! Sourie-je de mon sourire en forme de D.
Sortant du lit, il m'arrêta dans mon mouvement. D'un réflexe incompréhensible ; je lui fais une clé du poignet. Choquée de mon geste, je le relâchai. Il me regarda quelque peu surpris, mais surtout sérieux.
- Avez-vous un but dans la vie, mademoiselle ? Ou bien quelqu'un qui vous attends à la maison ?
- Absolument aucun, monsieur. M'assoient sur le lit, le fixant. Pour tout vous dire, je suis orpheline. Une femme m'avait trouvé dans une ruelle, un soir. Puis à l'âge de mes quatre ans, elle se fis tuée sous mes yeux. Sourie-je tristement.
- Et après, qu'avez-vous fait ? Me demanda il intrigué.
- J'ai dû me débrouiller pour manger, c'est là où je rencontrai un garçon bagarreur, accompagné d'un petit chien. Sourie-je tendrement, malgré moi. Riririririri, il me prit sous son aile pis le temps passa.
- Vous êtes tomber amoureuse de ce garçon, n'est-ce pas ? Sourie-t-il gentiment.
- Oui. Son côté protecteur, et grognon m'a pris mon cœur. Sourie-je en prenant des rougeurs.
- Je comprends. Que deviens il ?
- Oy l'ancien, je vous vois venir. Ne comptez pas sur moi, pour vous donner la moindre information sur lui ! Grogne je.
- Ahaahahaah, vous êtes maligne jeune fille !
- Vous aussi le vieux ! Riririririri, qu'allez-vous faire de moi ?
- Vous êtes simplement une pauvre gamine avec un mauvais parcours. Vous avez l'air d'être âgée de dix huit ans, seulement. Que voulez vous faire de votre vie ?
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