Chapitre 17


Alors que je terminai de m'habiller, je lui lançai un regard d'incompréhension. Il avait la mâchoire jusqu'à sol, les yeux ouverts aussi gros que deux soucoupes.

- Happy... tu es parmi nous ? Dis-je hésitante, passant ma main devant son visage.

- Ouaaaaaaaaaaaaaaaa !!!! Cris-il les yeux scintillent. T'es aussi un chat, c'est trop coool !!

- Eu... Je crois ? Susurre-je.

Je posai ma main gauche sur une de mes oreilles animales, en haut de mon crâne blanchâtre. La sensation était assez agréable et particulière. Me rendent compte qu'elles avaient bougé de place, je posai mon autre main sur leurs anciennes emplacements. Je sursautai quand je sentie des trous.

- Nooooon, tu es un poisson h-h-hun ? Sourit-il heureux, les babines dégoulinante de bave.

- H-Hein ? Dis-je. Ils auraient rajouté de l'ADN de poissons aussi... ? Pense-je.

Posant mes paumes de mains dessus, je pouvais sentir mon souffle chaud contre celle-ci. Là, mes bras fut ballant, quand je sais que c'est mon rythme cardiaque et non celui d'Happy.

- Lucky je peux te goûté ?! Dit oui, dit oui, dit oui, dit o-

- La ferme maudit matou, je suis immangeable ! Cris-je les dents en pointe.

- Aller juste un morceau... Miaula-il triste. H-h-hun ?

- Arrête de te ficher de moi ! Cris-je, encore plus énervé.

- Ce n'est pas d'ma faute si j'ai faim, d'abord ! Hurla-il sur le même ton que moi.

Ont continua de se chamailler, tapant le sol avec nos poings. Je créer des crevasses à chaque coups donnés ; alors que Happy s'était transformer en... briquet. Je le voyais plus de cause que son uniforme, était bien trop grand pour lui.

- H-Happy ? Happy ?!! Dis-je la mâchoire jusqu'à sol.

- ... H-h-hun... ça craint ! J-Je...

- Bah, ça alors les mystères de cet océan sont... Commence-je.

- D-Dit le, j'suis un putain de monstre h-h-hun ! Cris-il.

- Hein ? Non voyons ! Tu es un briquet qui voulait vivre, c'est tout ! Dis-je calmement. Un ancien collègue avait bien une épée qui pouvait se transformer en une sorte d'éléphant. Vivivivivivi. Ris-je.

D'un coup sec, Happy se retransforma en chat bleu. Son uniforme était parfaitement mis sur son petit corps. Sous mon rire et mon regard bienséant ; il me sourie très touché. Je lui mis sa petite capuche blanche en tissu, brodé en bleu sur le devant ''Little Cat''.

- Aller en route, Happy. Me redresse-je, lui souriant grandement.

- Yeah m'dame ! Sourit-il. Hunn... Sinon, pourquoi ont est dans une crevasse aussi grande qu'un volcan, h-h-hun ?

- A-Attends quoi ?! M'étrangle-je dans ma salive.

Dix minutes plus tard, à quelques mètres du laboratoire...

Happy et moi, on est en haut d'un arbre. Ouais, encore des arbres. Des scientifiques armés jusqu'aux dents, tenant l'entrée du laboratoire. Une petite table avec café et croissants était posé devant l'entrée. Mes oreilles sous mon bonnet vert, me permettait d'entendre une discussion assez intéressante.

- Ta entendu la dernière ? Ah Ah Ah Ah !! Rit un scientifique assez rond, se servant un café.

- Non quoi, encore ? Tu t'es fait larguer par ta femme... à force de l'utiliser comme sujet d'expérimentation ? Hi Hi... Rit tristement, un homme assez fin du visage, croquant dans un croissant.

- Même pas... Rit-il jaune. Nous avons mis au point des armes puissantes, avec de simples ossements et des produits chimiques !

- C-Comment ?! S'étouffant avec son croissant. Des oss-ssements ?!

- Oui oui, des os. Sourie-il salement. Nous les avons déposés à l'entrée du placard à balai, la chef voudrait qu'on les essaye sur les habitants. Ah Ah Ah Ah Ah !! Rit-il de bon cœur.

A ma droite, se trouvait Happy. Il prit peur quand il me vu taper contre le tronc du végétal, où une grande crevasse se créa dans l'écorce, menaçant de briser la partie où nous sommes assis.

- Happy ! Je te jure, sur mon honneur de femme. Grogne-je. Que ton île sera libre. Crache-je sérieusement.

- O-Oi... J-Je te crois, L-Lucky... H-h-hun... S'exclama-il, peureusement.

- Aller viens. Le prenant dans mes bras. Je sais par où rentrer.

- Y-Yeah m'dame !

Je sautai de branches en branches, me propulsant jusqu'au toit prenant appuie avec ma queue extensible. Une tuile grisâtre tomba sur une des têtes d'un scientifique, l'assommant. Alors que j'en rattrapai trois, avec l'extrémité de ma grande queue noiraude.

- La liberté absolue ? Pense-je en relevant la tête, voyant un drapeau de la marine accrocher, juste au-dessus de ma tête. Tsk, tu parles d'une justice. Susurre-je froidement.

- Lucky... Calme-toi, h-h-hun... t-tu me fais peur comme ça...

- Oi, oi ! Me reprenant, le relâchant lentement. Je suis désolé Happy. Sourie-je grandement. C'est simplement la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

- J-Je comprends... Reniflant.

- M'enfin, tout va bien se passer. Sourie-je, parlant doucement. Là, nous allons rentrer à l'intérieur. Notre but premier est d'y dégoter des armes, ok ?

- Ok m'dame, h-h-hun !

 - Cool !

On avança sur le toit, jusqu'à voir des fenêtres roses bonbon et cassées. Je mis rends suivi de près d'Happy. Avec des coups de poings je cassai les derniers morceaux de verres, qui auraient pu nous blesser. Happy s'est accroché à mon épaule, je rentre dans un mouvement souple dans la chambre de Soka.

Qui celle-ci, était en véritable bordel, totalement retourné. Le lit était en pièces détachés, des plumes d'oie étaient disposés partout sur le sol. La coiffeuse de l'anarchiste était cassée, tâchée de sangs encore frais. Un grand nombre de peluches sont détruites, de la mousse synthétique sortaient de celle-ci.

Ce qui m'a le plus marqué dans sa chambre, c'est une chose. Son dressing. Soka en était tellement fière, alors que là... elle en serait pire qu'attristé. Il sentait le brûlé et l'essence, les vêtements étaient déchirés, brûlés et piétinés.

- C-C'est affreux h-h-hun... Dit mon ami, la voix faible.

- Je sais Happy... Soupire-je. Soka, elle adoré ses créations. Faites qu'elle soit en vie, malgré les traces de luttes.

- O-Oui ! Reniflant. Ta entendu ?!

- Hein ? Le regardant, avant d'entendre un bruit, un très faible couinement. Ouais ! Happy cherche un oiseau !

- Ok m'dame ! Sautant de mon épaule.

On chercha jusqu'à finir par le trouver. Il était dans les conduits d'aérations, il était blesser, déplumés. Dans mes mains, il piaille faiblement, battant de son aile jaune gauche. Alors que j'avais un genou à terre, le déposant délicatement au sol.

- ... Il faut que j'essaye un truc ! H-h-hun... !! S'exclama le chat bleuté.

- Happy... Nous ne pouvons rien faire, il rend l'âme. Dis-je lentement.

- Lilo Lilo Life ! Dit-il en tendant ces pattes avant vers l'oiseau.

Et là...

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