XXIII. Médicaments
INFORMATION :
Résumé du chapitre précédent :
Pendant le repas, la mère d'Olivier n'a pu s'empêcher de placer des répliques désagréables pour montrer son désaccord face à la relation qu'entretient son fils et Kylian.
Le père Giroud semble accepter un peu mieux la relation d'Olivier.
Bonne lecture !
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
PDV Olivier :
Ce matin, j'étais seul dans l'appartement. Kylian était partit tôt pour rejoindre son frère dans un parc un peu plus loin. Le plus jeune des Mbappé avait proposé une après-midi entre frères.
Je savais que j'allais me faire frapper par Kylian quand il rentrera. Il allait passer la journée à marcher alors qu'il tenait à peine sur ses jambes à cause de moi.
Je souria à cette pensée, Kylian en avait vu de toutes les couleurs hier. Je m'en voulais de ce que j'avais fait mais c'était un bon moyen pour faire comprendre à ma mère que c'était lui et seulement lui que je voulais dans ma vie.
Je soupira et m'étira dans le salon éclairé par la lumière de midi. Je voulais m'éviter de dormir sur le canapé ce soir, alors je me motiva à faire le ménage et préparer un bon repas pour ce soir.
Je me redressa et commença à fouiller les placards à la recherche de produits pour nettoyer les vitres. Je trouva enfin du vinaigre de vin blanc et un torchon.
Je lança ma playlist et commença mon ménage, dansant au rythme des musiques qui défilaient.
Mon ménage se passait bien et je réfléchissais à si j'avais de quoi faire des pâtes à la carbonara pour ce soir. Mon portable me coupa dans mes réflexions et dans ma chorégraphie.
Je soupira et pris mon portable dans ma poche, ma bonne humeur s'évapora quand je remarqua le correspondant de cet appel.
Maman.
Cet appel ne m'inspirait pas confiance. Ma mère allait soit me supplier de larguer Kylian soit me hurler l'horreur qu'elle avait entendu hier. Je soupira une nouvelle fois avant de couper ma musique et de décrocher
Mère d'Olivier : - Allô ?
Olivier : - Bonjour.
Mère d'Olivier : - Olivier, je pense qu'on devrait parler.
Olivier : - Si ça te fait plaisir.
J'essayais de ne pas être trop froid mais mon ton n'était pas de cet avis. J'étais froid et distant et ma génitrice avait l'air de l'avoir remarqué. Je retourna à mon ménage tout en écoutant ce qu'elle avait à me dire :
Mère d'Olivier : - Olivier, je veux juste chercher à comprendre.
Olivier : - Il n'y a rien à comprendre.
Mère d'Olivier : - Mon fils, pourquoi tu as rejoins cette mode ?
Je manqua de m'étouffer avec ma salive. Qu'est ce qu'elle venait de dire ? Une '' mode '', l'amour que je portais à Kylian était une mode maintenant ?! Je n'avais qu'une envie c'était celle de raccrocher mais je devais me retenir, pour Kylian :
Olivier : - Qu'est ce que tu racontes encore ?
Mère d'Olivier : - J'ai vu sur internet que ça touchait beaucoup de jeunes entre quatorze et trente ans, donc peut-être que de fréquenter ce Kylian t'as rendu comme ça ?
Olivier : - Que ça '' touchait '' beaucoup de jeunes ? Tu penses vraiment que c'est une maladie ?
Mère d'Olivier : - Avoue que ce n'est pas commun quand même !
Olivier : - C'est juste que tu n'en avais jamais entendu parler, il n'y plus de personnes qui s'assument aujourd'hui c'est tout.
Mère d'Olivier : - Mais ça n'existait pas tout ça avant !
Olivier : - Vraiment ? Tu devrais relire tes cours d'histoire alors.
Ça a toujours existé, c'est juste qu'on en parle davantage aujourd'hui.
Cette discussion m'agaçait, je voulais qu'elle se finisse vite. Ma génitrice ne me répondait plus, semblait chercher des arguments.
Ma mère était ce genre de personne insupportable :
Mère d'Olivier : - Mais quand même ! Ce n'est pas commun, je ne connais personne qui est comme ça !
Olivier : - Ce n'est pas parce que nous sommes une minorité qu'on n'a pas le droit d'être respectés et acceptés comme des humains normaux.
Mère d'Olivier : - '' On '' ?! Tu te considères comme eux !?
Olivier : - J'aime Kylian qui est un bel homme donc oui, je me considère comme '' eux ''.
Mère d'Olivier : - Mais tu as aimé Jennyfer ! C'est une femme ! Tu as aimé une femme, tu as eu vraie relation !
Olivier : - J'ai aimé. La seule personne que j'aime aujourd'hui c'est Kylian et il est sûrement ma plus belle relation. J'ai aimé Jennyfer et ça m'a fait comprendre que je pouvais aimer les femmes comme les hommes.
J'entendis un hoquet de surprise venant d'elle. Ma mère bégaillait, ses mots se mélangaient mais les quelques mots que j'avais entendu parler de '' contamination '', de '' troubles '' et de '' folie '' :
Mère d'Olivier : - Mon fils..comment tu peux dire ça après avoir donné ton nom à une femme ? Comment tu as pu l'abandonner pour un homme !
Olivier : - Oui je lui ai donné mon nom mais aujourd'hui elle ne le porte plus.
Mère d'Olivier : - Donner son nom à ta femme est la plus belle preuve d'amour que tu puisses faire ! Ça veut dire qu'elle fait officiellement partie de notre famille !
Olivier : - Je vois, c'est donc si important que ça de donner son nom à la personne qu'on aime ?
Mère d'Olivier : - Oui ! Le mariage est la réussite d'une vie !
Olivier : - Donc si je donne mon nom à Kylian vous l'accepterez car il fera partit de la famille.
J'entendis un lourd fracas, ma mère venait de se laisser tomber sur une chaise ou le canapé, je ne savais pas vraiment. C'était cruel, je faisais du mal à ma mère en lui disant ça mais bon sang, elle devait comprendre que je ne marchais plus sans Kylian maintenant.
J'étais dans la chambre, en train de ranger le côté du lit de Kylian. Sa table de nuit était un vrai bazar. Je rangeais petit à petit et j'ouvris le tiroir de sa table de nuit pour ranger dedans son paquet de bonbons :
Mère d'Olivier : - Tu n'oserais pas faire ça. Tu ne souillerais pas notre nom pour une amourette !?
Olivier : - si j'oserais tout comme j'oserais raccrocher maintenant pour mon futur mari, Kylian MBappé Giroud.
Je raccrocha avant qu'elle hurle son désaccord face à ce que je lui annonçais. Je n'en avais plus rien à faire de ce qu'elle pouvait me dire, j'avais une tout autre préoccupation.
Dans le tiroir de Kylian se trouvait des dizaines de boîtes de médicaments, certaines plus ou moins entamées. Je me sentais tomber de haut. J'étais effrayé de connaître la vérité sur l'état de Kylian.
J'abandonna mon idée de faire le ménage, j'allais l'attendre et on allait devoir parler. J'espérais tellement que ce que je pensais ne soit qu'un faux scénario.
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Fin du chapitre 23 :
Comment allez vous ?
Aie aie aie, qu'est ce qui se passe maintenant ?
Prenez soin de vous, biz biz <3
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top