XVII. Revivre.
PDV Kylian :
Je m'étais levé de bonne humeur et après un bon petit-déjeuner, j'étais parti à pieds jusqu'à l'hôpital. Je salua la femme à l'accueil et je me dirigea dans le couloir. Je passa devant la porte qui, autrefois, était la chambre d'Olivier,et continua plus loin dans le couloir.
J'arriva dans une pièce avec de grands miroir sur un mur, en face, un tableau avec un dessin pour représenter les différents expressions faciales.
Il y avait également une grande barre qui permettait aux patients de se tenir pendant leur rééducation.
Je salua l'infirmier présent et je regarda mon copain, se concentrant pour marcher normalement. Je souriais. Il marchait beaucoup mieux qu'il y a quelques semaines. Olivier ne se tenait plus à la barre mais marchait doucement.
Olivier n'avait pas eu de difficultés à retrouver ses expressions mais il perdait souvent sa voix ou ses mots.
Malgré ça, les médecins avaient remarqué un bon avancement dans son rétablissement.
Il n'avait pas eu de pertes de mémoires trop importantes, si ce n'est les dates de certains anniversaires ou l'adresse de ses proches.
Mon copain ne m'avait pas oublié ni les sentiments qu'il me portait et cela suffisait à me rendre heureux.
Mon milanais finissa sa longueur avant de se tourner. Je vis son visage avec un grand sourire sur les lèvres. Il releva la tête et je rencontra ses beaux yeux bleutés.
Il s'avança vers moi et me prit dans ses bras. Je mis mes mains dans son dos et enfouissa mon visage dans son cou.
J'hûma son parfum enivrant et posa un rapide baiser sur sa peau.
On se décola et le médecin nous salua avant de quitter la pièce.
Nous étions seuls. Olivier me montrait qu'il pouvait de nouveau faire des grimaces et qu'il était capable de bouger ses bras dans tout les sens. Je rigola doucement, il ressemblait à un enfant.
Il enfila sa veste et j'attrapa sa main pour entrelacer nos doigts et la mis dans ma poche.
Sa paume me réchauffée et je ne pu m'empêcher de sourire bêtement. Pourtant une fois dans le couloir, j'enleva ma main de la sienne, personne ne devait nous voir. Je nous avais trop montré dernièrement.
Olivier me regarda étonné mais ne broncha pas pour autant.
On salua la femme à l'accueil et on quitta l'hôpital. Les médecins avaient enfin accepté qu'Olivier quitte l'hôpital. Il était encore fragile alors tout les matins il devrait revenir passer des tests et continuer sa remise en forme.
Mais il rentrerait chez moi tout les soirs, je retrouverais mon homme.
Pendant que j'appelais un taxi, Olivier regardait la ville, comme si il la découvrait. La voiture arriva peu de temps après, on monta dans le véhicule, je donna ma rue et le chauffeur démarra. Mon copain bailla avant de poser sa tête sur mon épaule.
J'avais nettoyé mon appartement de fond en comble et avait fait les courses. La situation d'Olivier étant encore sous surveillance, il devait se loger non loin de l'hôpital, alors au lieu de retourner à Milan, il allait s'installer chez moi, le temps qu'il aille mieux.
J'étais heureux. J'avais l'impression que mon couple revivait et que notre relation était plus forte qu'avant.
Le trajet était calme.
On arriva enfin dans ma rue, assez loin de l'immeuble où je vivais, pour éviter que mon adresse soit révélée. Je paya gracieusement le chauffeur et j'attendis que la voiture s'éloigne avant de prendre la route.
Olivier me souriait et j'aimais tant revoir cette lueur dans ses yeux. On entra dans l'immeuble silencieux et on prit l'ascenseur. Je ne voulais pas qu'il se fatigue trop, sachant qu'il faisait déjà de gros efforts pour recommencer à marcher.
J'appuya sur le bouton, les portes de l'ascenseur se fermèrent et une secousse nous indiqua qu'il montait. Olivier était calme et regardait ses doigts bouger.
Je souria, ce soir j'allais enfin dormir avec mon homme dans les bras. Je ne pouvais pas cacher mon bonheur alors je gigota un peu, excité.
Le '' ding '' de l'ascenseur se fit entendre et on en sortit. Je vérifia que personne ne se trouvait dans le couloir avant t'attraper la main d'Olivier. On marchait, lui derrière moi, et quelques portes plus loin, on arriva devant mon appartement.
J'insera la clé dans la serrure et ouvrit ma porte. On entra et je ferma la porte. Olivier s'arrêta, il regardait chaque recoin de mon appartement. Il finit par se tourner vers moi, l'air légèrement inquiet :
Olivier : - Je suis déjà venu ? J'ai pas de souvenirs..
Kylian : - Non, c'est la première fois !
Olivier soupira, rassuré et il s'approcha de moi avant de glisser ses bras autour de ma taille. Je souria et posa ma tête contre son torse, je pouvais entendre son coeur battre :
Olivier : - Je t'aime Kylian, tu m'as manqué..
Je resserra mon étreinte, il m'avait tellement manqué que j'ai cru en devenir fou :
Kylian : - Je t'aime aussi, tu ne peux pas savoir combien ton absence a été dure à vivre..
Olivier embrassa mon front et posa sa tête sur mon crâne, je soupira de bien-être. Ses petites attentions m'avaient manqué :
Olivier : - Je le sais Kylian..Je t'ai entendu me parler pendant tout ce temps. Je t'ai entendu pleurer, me supplier, je suis désolé de ne pas avoir pu être là plus tôt.
Mais je te promets une chose, c'est la dernière fois qu'on se quitte.
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Fin du chapitre 17 :
Comment allez vous ?
Ahhhh je suis contente de enfin pouvoir récrire des choses plus douces !
Biz biz !
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