XVI. Derniers pleurs.
PDV Kylian :
Mon père m'avait posé des questions tout au long de la soirée à propos de ma relation.
Je ne lui avais pas dit le nom de mon copain par peur que notre différence d'âge le froisse.
Ma mère m'avait proposé de rester à la maison et j'avais accepté. Je ne voulais pas retourné dans mon appartement dénué de vie.
Cela faisait déjà une semaine que j'avais retrouvé le coton familial et je me sentais rassuré par leur présence et bienveillance.
Je prenais ma douche pendant que ma famille était dans le salon. L'eau chaude ruisselait sur mon corps. Je soupira d'aise, je me sentais plus apaisé d'avoir fait mon '' coming-out '' à mes parents.
Je bailla, je me sentais fatigué mais j'avais l'impression de respirer de nouveau. Peut-être qu'une part d'angoisse venait de s'envoler.
Je pris le savon et commença à savonner mon corps. Je frotta mon torse, mon ventre, mes fesses et mes cuisses.
Je ferma les yeux et hûma l'odeur fruitée du savon.
Cette sensation de douceur m'avait manqué.
Soudain, je repensa à Olivier, à quand nous prenions des douches ensembles après l'entraînement. Je soupira et serra les dents, mon copain me manquait encore plus, jour après jour.
Je ralluma l'eau et me rinça. Je sortis de la douche quelques minutes après et enroula une serviette autour de ma taille.
Mon regard s'arrêta sur mon reflet, je n'avais plus d'aussi grandes cernes mais l'air toujours fatigué. Je me souria, j'essayais d'aller mieux,petit à petit, pour ne pas décevoir Olivier.
Mon corps fut parcouru d'un frisson. Je me dépêcha de me sécher, j'enfila un sous-vêtement, et mon short. J'étais déçu de ne pas avoir pensé à prendre un autre pull appartenant à Olivier.
Je sortis de la salle de bain et me dirigea vers mon ancienne chambre, en espérant que ma mère ai gardé certains de mes vêtements.
Je rentra dans la pièce et les souvenirs de ma jeunesse me frappèrent au visage. Je m'approcha de mon armoire et farfouilla à la recherche d'un quelconque vêtement. Je trouva un tee-shirt vert, je l'enfila et repris la visite de ma chambre.
Comme toujours mes posters de Cristiano Ronaldo étaient accrochés au mur, il était mon idole. Je m'approcha de mon lit et me laissa m'écrouler dessus. Je me tourna sur le côté et pris mon oreiller contre mon torse.
J'avais besoin d'être dans les bras de quelqu'un. Dans ses bras :
Mère de Kylian : - À table tout le monde !
J'entendis mon frère courir dans la maison. Je me redressa sur le lit et m'étira. Je quitta mon lit et me dirigea vers la porte de ma chambre, je lança un dernier regard à mes posters et je sortis de la pièce.
J'arriva dans le salon, tout le monde avait déjà mit les pieds sous la table et mon père commençait a remplir la première assiette.
De la casserole s'émanait une odeur enivrante, mon ventre gargouilla. Je tira la chaise pour m'asseoir et je remercia ma mère pour le repas.
Une fois tout le monde servit, on se souhaita bon appétit et on entama notre assiette. Mon père racontait sa journée sous l'oreille attentive de ma mère. Mais la bonne ambiance fut coupée par une sonnerie de téléphone, ma sonnerie.
Ma mère me lança un regard étonné :
Kylian : - Ne t'inquiète pas, ça finira bien par raccrocher.
Et en effet, peu de temps après la sonnerie s'arrêta. On recommença a manger calmement mais mon téléphone se remit à sonner. Cette fois, ce fut mon père qui me lança un regard agacé :
Père de Kylian : - Tu ne voudrais pas aller voir qui c'est ou raccrocher ?
Kylian : - J'y vais.
Je me leva, la chaise racla le sol et je partis chercher mon téléphone qui était dans l'entrée en train de charger. J'allais éteindre mon portable quand je remarqua la personne qui m'appelait.
'' Hôpital. ''
Je m'arrêta dans mon mouvement. L'hôpital m'appelait. Bon sang,faites que ce ne soit pas pour une mauvaise nouvelle, comme la dernière fois.
Je décrocha la boule au ventre :
Kylian : - Allô ?
L'appel se termina, je partis en courant les larmes aux yeux dans le salon. Ma famille me regarda, me faisant les yeux ronds :
Ethan : - Kylian ?
Kylian : - L'hôpital ! Il-Il.. Olivier.. Il faut que j'y aille !
Ma voix tremblait mais je m'efforça de prononcer du mieux que je le pouvais. Ma mère me lança un regard ahuri :
Mère de Kylian : - Là ? Maintenant là tout de suite ?
Kylian : - oui ! J- J'y vais !
Je me dépêcha d'aller dans l'entrée pour enfiler mes chaussures. Je n'eus pas le temps de finir de faire mes lacets, que je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me tourna et vis mon père, me montrant ses clés de voiture :
Père de Kylian : - Dépêche toi, je t'y emmène.
Ethan : - On vient avec toi, même si on ne sait pas pourquoi.
J'hocha la tête et me redressa rapidement. J'ouvris la porte d'entrée, suivit de près par ma famille. On se dépêcha d'aller vers la voiture, pendant que mon père démarrait, ma mère finissait de fermer la porte.
Mon père démarra en trombes et on rejoigna rapidement la route principale. Je regardais par la fenêtre, repassant en boucle ma discussion avec l'hôpital. Je sentis une boule se former dans mon ventre et les larmes perlèrent aux coins de mes yeux.
Après un long quart d'heure de route, on arriva enfin au niveau de l'hôpital. Je sauta hors de la voiture et courra vers l'entrée du bâtiment. Je ne pris même pas le temps de saluer la personne à l'accueil. Je connaissais par cœur ce chemin, je l'avais pris tellement de fois pendant ces derniers mois.
J'arriva enfin face à la porte de chambre d'Olivier. J'ouvris cette dernière, bien que trop brutalement, avant d'éclater en sanglots.
Devant moi, sur le lit blanc de l'hôpital, se trouvait Olivier, mon Olivier. Les yeux ouverts et il bougeait ses bras, difficilement mais il le faisait.
Je courus vers lui, sous le regard des médecins présents dans la pièce.
Je le pris dans mes bras, mes larmes ne cessaient plus.
Je sentis une de ses mains se poser dans mon dos.
Un médecin redressa le haut de son lit de manière à ce qu'Olivier soit assit. Je me serra contre lui, il n'avait pas beaucoup de force dans son étreinte. Il posa son menton sur mon épaule et me chuchota, la voix cassée :
Olivier : - Kylian..
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Fin du chapitre 16 :
Comment allez vous ?
LE RÉVEIL D'OLIVIER !! Tatatammmm
Joyeuse Saint-Valentin !
( les célibataires on est là ! )
Et joyeux anniversaire @Phaetonix <3
Je te fais des gros bisousss
Biz biz <3
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