XLVI. Tu étais de ma famille.

Attention :

Propos homophobes et déplacés ainsi que des insultes.

Vous pouvez sauter ce chapitre si les thèmes abordés vous dérangent, un résumé sera fait dans le prochain chapitre.

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PDV Olivier :

Une douce chaleur m'enveloppait et je soupira avant de me tourner vers la source de cette chaleur. Mon visage s'enfouissa dans un torse, et deux bras encerclèrent doucement ma nuque.

Cette chaleur était agréable, ses doigts caressaient ma nuque inconsciemment. Mon copain était à la fois éveillé et endormi mais, le connaissant, il ne tardera pas à se rendormir.

J'entendis du bruit venant de l'entrée, sûrement que l'un de mes parents étaient réveillés.
Il eut un bruit puis quelqu'un râla.

J'ouvris les yeux et fixa un point le temps de m'habituer à la luminosité. Après un bon moment à papilloner, je releva la tête et j'admira le visage paisible de mon copain.

Je me redressa de manière à embrasser le bout de son nez et je m'écarta le plus doucement possible de son étreinte. Je quitta le lit et je vis mon parisien tâtonner le matelas à la recherche de mon corps.

Il fronça les sourcils et ouvrit les yeux, il me fixa pendant un long moment, semblant chercher à comprendre qui j'étais et où il se trouvait. Il se redressa sur ses coudes et me souria :

Kylian : - Tu t'en vas ?

Je me rapprocha de lui et posa mes lèvres sur son crâne. Il ferma les yeux et passa ses bras autour de ma taille, collant son visage contre mon ventre :

Olivier : - Je vais juste vérifier quelque chose et je reviens.

Kylian : - D'accord..

Il était entrain de se rendormir sur moi, ses yeux se fermant petit à petit :

Olivier : - Tu devrais te rallonger, je reviens vite.

Kylian : - hmm oui.

Mon copain me lâcha et s'allongea en étoile de mer, prenant toute la place dans le lit. Il me faisait vraiment penser à un enfant parfois. Mon gamin.

Je me dirigea vers la porte de la chambre et je sortis dans le couloir. Je m'étira tout en allant vers la source du bruit.

J'entra dans la cuisine et je vis ma mère, le visage cerné et l'air agacé. Elle semblait perdu dans ses pensées. Ma génitrice fixait sa tasse de café tout en marmonant des choses inaudibles.

Ma mère détacha son regard de sa boisson et me regarda. Elle me fixa longuement avant de soupirer et de boire une gorgée de son café :

Olivier : - Tu sembles épuisée, tu as mal dormi ?

Mère d'Olivier : - Comment veux-tu que je dorme bien alors que vous avez sûrement dormi ensemble ?

J'aurai dû rester au lit avec Kylian, ce début de journée allait mal commencer. Elle observait mon visage puis mes doigts, surtout mon annulaire.

Olivier : - C'est vrai que j'aurai dû faire dormir mon copain par terre à la place, c'est tellement plus logique.

Mère d'Olivier : - Ton copain ? C'est quoi cette idée sordide encore-

Olivier : - Kylian est mon partenaire.

Un rictus se glissa sur ses lèvres, elle avala une autre gorgée de son café avant de rire doucement, un rire nerveux :

Mère d'Olivier : - Il est grand que vous compreniez que le terme de '' partenaire '' est réservé aux personnes qui s'aiment.

Olivier : - Mais nous nous aimons, bien plus que tu ne veux le croire.

Mère d'Olivier : - Je ne peux pas croire ça, c'est juste une phase que tu rencontres à cause de ton divorce.

Je rigola nerveusement. Une phase, mes sentiments envers Kylian n'était qu'une phase pour elle ? Un soupir s'échappa de mes lèvres :

Olivier : - Ce n'est pas une phase, j'aime vraiment Kylian et j'espère tout les jours finir ma vie à ses côtés.

Mère d'Olivier : - Tu n'as pas tenu ta promesse avec Jennyfer et tu penses la tenir avec ce type ?

Olivier : - Je l'ai tenu. J'avais promis jusqu'à la mort, mes sentiments envers elle sont morts. Ma promesse a été tenue.

Mère d'Olivier : - Et tu es fier de me dire ça ? Tu ne devrais pas l'être. C'est pathétique. Tu peux tolérer les gens de ce bord sans forcément devenir comme eux.
Il suffit qu'un seul te fasse les yeux doux et tout de suite et immédiatement tu te dis comme eux.

Je manqua de m'étouffer avec ma salive. Kylian m'avait peut-être fait les yeux doux mais j'étais sûr que je l'aimais, je m'en étais rendu assez vite compte :

Olivier : - Je suis pathétique parce que je cherche à être heureux ? Oui j'aime Kylian et oui je sais que je te déçois tu me l'a déjà assez rappelé. Peut-être qu'il m'a charmé avec son regard et alors ? Il m'a rendu fou de lui !

Elle se leva, bousculant sa chaise au passage. Son regard était devenu sombre, ma génitrice me fixait sans dire un mot :

Mère d'Olivier : - Là est justement le problème, il t'a rendu fou. Il faut que tu comprennes que tu es sous son influence. On ne t'a jamais élevé de la sorte.

Je grinça des dents. Je sentais la colère monter en moi, je n'en pouvais plus d'entendre ces horreurs sur la personne que j'aimais :

Olivier : - Si mon amour pour Kylian est de la folie, alors je suis fou, complètement fou. Je suis bon à être enfermé !

Mère d'Olivier : - Bon sang..Tu as perdu la tête ! Tout ça parce que ce pauvre type s'est montré un instant trop tactile avec toi !

J'allais m'emporter mais quelqu'un entra dans la pièce, un Kylian encore à moitié endormi arriva à mon niveau. Mon copain se tourna vers ma génitrice et l'a salua.

Un lourd silence s'installa, ma mère ne disait rien. Je me tourna vers Kylian pour voir si quelque chose n'allait pas mais rien ne semblait choquant. Il n'y avait pas de traces visibles dans son cou ni sur ses jambes, alors où était le problème ?

Ma génitrice le regarda dans les yeux, je vis mon copain sourire en retour. Mon cœur manqua un battement quand j'apperçu son sourire innocent :

Mère d'Olivier : - Ce dévergondé que tu dis aimer devrait s'habiller un peu plus au lieu de montrer ses jambes, c'est juste ridicule.

Je vis l'expression de Kylian changeait. Il baissa la tête et se décala vers moi. Je ne comprenais pas l'utilité de son commentaire. Kylian portait juste un tee-shirt, sûrement à moi, et un short lui arrivant au-dessus des genoux.

Le calme que je tentais de garder depuis le début venait de disparaître, elle pouvait le critiquer, me rabaisser mais elle n'avait pas le droit de toucher à Kylian :

Olivier : - Va te faire foutre.

Ma génitrice me regarda, abasourdie par ce que je venais de dire. Kylian me regardait encore plus étonné et presque effrayé.

Je lui avais promis que j'essayerai de garder ma mère mais elle allait beaucoup trop loin. Avait-elle conscience de la violence de ses paroles ?! :

Mère d'Olivier : - Pardon ?

Oliver : - Va te faire foutre. Tu es détestable. Je voulais continuer à t'appeler '' maman '' mais tu es juste incapable d'avoir un rôle maternel. Tu n'arrives même pas à faire avancer ta mentalité pour le bonheur de ton fils.

Mère d'Olivier : - Tu ne peux pas me dire ça ! C'est justement parce que je suis ta mère que je veux te protéger des gens comme lui !

Elle pointa Kylian du doigt et mon copain attrapa nerveusement le bord de mon haut. Tirant dessus :

Olivier : - Je ne veux plus avoir de contact avec toi, je n'ai plus qu'un père maintenant.

J'attrapa la main de Kylian et je tourna le dos à ma génitrice. Je ne pouvais pas le lui pardonner. J'entraîna mon copain dans la chambre et je ferma la porte.

On se rapprocha du lit et je l'allongea. Kylian suivit mon mouvement mais resta couché sur moi, son visage dans mon cou, ses mains aggripant mon haut. Je posa mes mains dans son dos et sur sa nuque :

Olivier : - Je vais chercher un hôtel pour cette nuit et après on rentre à la maison.

Kylian hocha seulement la tête. Je m'en voulais beaucoup d'avoir laissé ma mère dire ça. Mais une chose était sûre, c'était la dernière fois qu'elle pourra se permettre de lui parler ainsi.

On resta comme ça un long moment, ce week-end familial était un des pires choix que j'avais fait.

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Fin du chapitre 46 :

Comment allez vous ?

Et voilà, c'est la fin de la relation mère-fils chez les Giroud.

Est-ce qu'Olivier a fait le bon choix,pour vous ?

Prenez soin de vous, biz biz <3

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