XLIII. Accueil peu chaleureux

PDV Kylian :

Nous étions arrivés à la gare depuis déjà un quart d'heure. Olivier avait appelé un taxi pour nous éviter de marcher trop longtemps avec nos valises.

Je regardais la campagne prendre forme, au fur et à mesure que la voiture avançait. Il était déjà quinze heures quand on arriva devant chez eux.
Nous avions demandé au chauffeur de s'arrêter quelques rues avant la maison familiale pour éviter que l'adresse ne soit trop connue.

On était devant, Olivier allait sonner quand je sentis l'angoisse me monter brusquement. J'attrapa sa manche et la tira pour qu'il arrête son mouvement.

Mon copain se tourna vers moi et me fixa un instant avant d'attraper mon poignet et de l'embrasser. Je baissa la tête, j'étais ridicule mais mon corps ne m'obéissait plus :

Kylian : - Oli..J'ai peur..

Olivier : - Kylian..

Je me sentais vraiment bête d'agir comme ça, ce n'était pas comme si ses parents allaient me manger.
Mais sa mère me détestait et ça suffisait à m'effrayer. J'avais si peur de détruire leur relation.

Olivier me tira contre lui et j'enfouissa ma tête dans son torse. Il posa ses mains dans mon dos pour me rapprocher. Je ferma les yeux et j'huma son parfum.

On resta comme ça, une dizaine de minutes. Je reprenais mes esprits, je ne voulais pas gâcher ce week-end. Je ne voulais pas gâcher cette opportunité, pas une nouvelle fois :

Olivier : - Je te promets que tout ira bien, je suis là, rien ne t'arrivera.

Kylian : - Est ce que tu peux me promettre qu'on ne fera rien chez tes parents ? Je ne veux pas donner l'impression que j'ouvre tout le temps mes cuisses..

Olivier : - Si ce n'est que ça, je te le promet.

Kylian : - Merci beaucoup.

Il m'embrassa la tempe et on se sépara. J'étais moins inquiet mais je préféra garder ma main dans celle d'Olivier. Il sonna à la porte et on attendit

Un homme nous ouvra et je reconnaissa immédiatement le père de mon copain. Giroud senior nous regarda avant de notre prendre dans ses bras pour nous saluer.

Je lança un regard étonné à Olivier avant de répondre à son étreinte, une part de mon angoisse venait de s'envoler :

Père d'Olivier : - Je suis bien content de vous voir ! Vous avez fait bonne route ?

Kylian : - Oui, merci monsieur.

Père d'Olivier : - Monsieur ? Appelle moi Denis c'est beaucoup mieux.

Kylian : - D'accord mons- Denis !

Je lança un rapide regard à Olivier, ce dernier me regardait déjà, avec un regard fier. Je souriais bêtement, son père semblait m'apprécier et peut-être même m'accepter !

J'étais heureux, ce séjour commençait bien. Les deux Giroud discutèrent entre eux, je n'écouta qu'un mot sur deux, repassant un boucle dans la tête l'idée que son père ne trouvait plus cela si dérangeant que je sois un homme et non une femme :

Père d'Olivier : - D'ailleurs, je pense que ta mère doit être à l'intérieur ! Vous devriez aller lui dire bonjour !

Olivier : - Ah. Si tu veux.

Son ton avait été dur et froid, chose que son père avait remarqué. Je donna un léger coup d'épaule à mon partenaire :

Père d'Olivier : - Olivier ?

Olivier : - Oui oui, on y va.

Je marchais près d'Olivier, tout en regardant tout autour de moi. Je souria, imaginant mon copain plus jeune jouant dans ce jardin.

On avança encore avant de passer par la porte d'entrée.
L'entrée était très belle avant un long couloir emmenant dans le salon. Il y avait des cadres, des photos de famille, accrochées aux murs.

Je souria quand je reconnus mon amant sur une photo, une trentaine d'années en moins, souriant la bouche grande ouverte, montrant fièrement les dents qu'ils avaient perdu.

Olivier rougissa, légèrement gêné. Il était adorable sur toutes photos, mon homme avait toujours été aussi mignon ?

Je suivis mon copain jusque dans la cuisine, sa mère était à la table, entrain de lire. Quand elle entendit nos pas, elle posa son livre mais ne se tourna pas vers nous.

Elle observa par la fenêtre et inspira avant de nous regarder. Je perçu immédiatement dans son regard un mélange de diverses émotions.

De la haine, de la douleur, de la déception, de la rancœur mais surtout beaucoup de tristesse.
Je m'éloigna un peu d'Olivier, ne voulant pas envenimer davantage la situation.

Olivier observa un court instant sa mère avant de prendre la parole :

Olivier : - Bonjour.

Mère d'Olivier : - Hmm..Bonjour Olivier.

L'ambiance était vraiment tendue, madame Giroud me détailler du regard, je ne savais ce qu'elle cherchait mais elle fixa pendant un long moment mon torse.

Je bougea un peu, gêné de ce qui se passait. Olivier passa son bras sur mes épaules et me rapprocha de lui. Sa génitrice ne disait rien mais nous fixait à tour de rôle.
La pièce devenait étouffante :

Mère d'Olivier : - Bonjour Kylian.

Kylian : - Bonjour Madame.

Elle me fixa encore un peu avant de se replonger dans sa lecture. Olivier était tendu et regardait sa mère avec beaucoup de déception :

Olivier : - Suis moi, on va monter nos affaires dans la chambre.

Je le suivis tranquillement, jetant un dernier regard à sa mère, qui se rongeait nerveusement l'ongle de son pouce.

L'ambiance des prochains jours s'annonçait merveilleuse !

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Fin du chapitre 43 :

Comment allez-vous ?

On rentre directement dans L'ambiance !!

Le prochain chapitre aura pas mal de propos déplacés et j'en suis désolée !

Prenez soin de vous, biz biz <3

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