XLII. Départ

PDV Kylian :

Olivier m'avait annoncé que sa mère voulait organiser un repas de famille. Je lui avais dit que de rester à chez nous pendant qu'il ira voir sa famille, mais Olivier avait insisté pour que je vienne.

Je ne savais si c'était une bonne idée sachant l'intérêt que me portait sa mère. Olivier passait un énième appel pour confirmer notre venue chez les Giroud.
Cette nouvelle rencontre m'angoissait, j'espérais qu'elle se passerait mieux que les anciennes.

Je ferma ma valise et m'allongea sur le lit, fixant le plafond. La chambre était calme, fendu par la voix d'Olivier. J'entendis encore un soupire et la porte de la chambre s'ouvrit, Olivier me lança un regard avant de se jeter sur le lit et m'écraser par la même occasion.

Je bougea un peu pour me dégager de son poids. Il posa sa tête sur mon torse et on resta comme ça un certain temps, sa tête se levant au rythme de ma respiration.

J'aimais nos moments reposant, où rien d'autre ne semblait exister. Ma main rejoigna instinctivement ses cheveux, je pouvais entendre nos cœurs battre :

Olivier : - Chaton ?

Kylian : - Oui ?

Olivier : - Avant qu'on parte, je veux te dire que ma mère est toujours aussi pénible avec notre relation.

Kylian : - Je vois, tu es vraiment sûr que c'est une bonne idée que je vienne ? Je ne veux pas créer davantage de conflits entre vous..

Je n'aimais pas ça, je ne voulais pas qu'Olivier ruine sa relation avec sa mère, aucun des deux ne méritaient ça. Je pris le visage de mon copain entre mes mains pour relever sa tête. Il me regarda, se mordillant la lèvre inférieure :

Olivier : - Il n'y a que toi que j'aime et si elle refuse de le comprendre, je serai obligé de m'éloigner de ma mère si elle ne change pas.

Kylian : - Oliver..

Olivier : - Je suis désolé pour elle mais je me suis déjà trop retenu par rapport à ce que je pouvais ressentir et à ce que mon bonheur devait être. J'ai déjà un certain âge et je ne veux plus me cacher derrière une fausse image de moi pour satisfaire les souhaits de ma mère.

Il n'avait pas tort, mon homme avait déjà trente-six ans alors je pouvais comprendre qu'il cherchait à avoir une relation sans devoir se soucier de l'avis de sa famille :

Kylian : - On n'a qu'une seule mère..

Olivier : - On a qu'une seule vie.

Je n'arrivais pas à savoir si ce qu'il faisait était le bon choix ou non. Mes iris tombèrent sur son regard bien trop amoureux, je ne dis rien mais rapprocha quand même mon visage du sien. Je pouvais sentir son souffle chaud sur mes lèvres.

Il se redressa sur ses coudes et posa ses lèvres sur les miennes avant s'éloigner rapidement. Je souffla avant de reprendre possession de sa bouche. Cette sensation était addictive.

On se sépara, à bout de souffle, et mon amoureux me prit dans ses bras. Je souria avant de passer mes bras dans son dos et de resserrer notre étreinte.

Je soupira contre son cou, profitant d'être dans ses bras.
On s'éloigna,peu de temps après, on se leva du lit et je m'étira.

Mon copain me regarda un grand sourire aux lèvres, ses yeux océans m'analyser, tout mon corps semblait passait sous son regard. Il se rapprocha, et me tira contre lui, m'embrassant la tempe :

Olivier : - On devrait y aller si on ne veut pas manquer le bus et le train.

J'hocha la tête, je pris ma valise en main et il en fit de même. On quitta la chambre et on se répartissa la tâche pour fermer tout les volets de l'appartement.

On se retrouva une dizaine de minutes plus tard, et cette fois ci, prêts à partir. On se dirigea vers l'entrée et on enfila nos chaussures et manteaux.

Olivier prit les clés, on mit nos capuches et on quitta notre appartement chaleureux. On prit l'ascenseur, ne voulant pas tomber avec nos valises dans les escaliers. Olivier était assez serein, contrairement à moi.

J'avais peur de ce qu'entraînerait ce week-end chez ses parents. Son père avait déjà un peu moins de mal avec moi, je pouvais voir ça comme une première victoire.

Perdu dans mes pensées, je ne remarqua pas que nous étions arrivés à notre arrêt de bus.
On discutait tout en essayant de rester discrets.

Le bus arriva et on monta dedans, on s'installa non loin des portes, l'arrêt pour la gare n'étant pas trop loin. Je regarda par la fenêtre, observant les paysages de la ville changer.

Une quinzaine de minutes plus tard, on descendit à l'arrêt pour la gare. Nos valises à la main, nos capuches sur la tête et les billets prêts à être sortis, on s'avança jusqu'à la gare.

On entra dans le bâtiment ouvert et on avança jusqu'au quai. Olivier vérifia pour la dixième fois que notre train n'aurait pas de retard pendant que je prenais le temps d'observer sa silhouette.

Il était beau.

Notre train arriva, le contrôleur composta nos billets et on monta dans le transport. On chercha nos places, il n'y avait pas grand monde par chance.

On trouva nos sièges et après avoir rangé nos valises, on s'installa. Olivier était côté fenêtre. Je chercha mes écouteurs et je lança ma playlist. Olivier me regarda et je lui tendis un écouteur. Il accepta et le mit.

Une douce musique arriva dans nos oreilles. Je posa ma tête sur son épaule et il posa sa main sur ma cuisse. Le train démarra.

Je ne saurais pas dire si c'était le parfum ou la chaleur d'Olivier mais je ferma les yeux et m'endormis, la tête sur son épaule.

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Fin du chapitre 42 :

Comment allez-vous ?

Chapitre juste inutile mais bon..

Prenez soin de vous, biz biz <3

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