XIV. Pardon maman

PDV Kylian :

J'avais enfilé un jogging sur mon short et un pull. Quand je regardais mes jambes, je me souvenais du regard plein de jugement du père d'Olivier.
Je frissonna.

Je me dépêcha d'aller dans l'entrée, j'enfila mes chaussures et les laça. J'attrapa mes clés, ouvrit la porte d'entrée et partit dans les escaliers après l'avoir fermé.

Je descendais les marches quatre à quatre. Ma tête me faisait mal et mon cœur tambourinait dans ma poitrine. J'avais les larmes aux yeux, encore une fois. J'étais vraiment devenu faible et pathétique en deux mois.

J'ouvris ma voiture et sauta dedans. Je démarra le moteur et quitta le parking de mon immeuble. Je roulais dans les rues et passa devant l'hôpital, mes larmes commencèrent à couler.

Je m'en voulais de ne pas venir le voir aujourd'hui ni demain peut-être mais j'en pouvais plus de tout ça. Des menaces, des remords, de tout ce qui me pourri la vie et me détruit petit à petit.

Olivier me manquait et son absence me faisait souffrir mais je l'aimais encore tellement fort.
L'amour que je ressentais pour vis à vis de lui aurait pu me permettre de me relever face à n'importe quel reproche de sa famille ou de qui que ce soit.

Je quitta la ville et seul le silence m'accompagnait. Je savais où j'allais mais plus les kilomètres se réduissaient plus ma gorge se serrait m'empêchant presque de respirer.

Je finis par arriver dans cette rue silencieuse. Il n'y avait personne dehors à cette heure, et tant mieux. Je gara ma voiture devant la maison et en sortit. Je ferma le véhicule et je sonna à la porte.

J'entendis des cris puis une voix féminine et la porte d'entrée s'ouvrit. Quand je vis son visage je m'éffondra et je pleura comme je n'avais pas pleuré depuis longtemps :

? : - Kylian..

Ma mère me prit dans ses bras et me fit entrer dans sa maison. Mon corps tremblait, ma voix se déchirait, et mon visage était inondé de larmes. Ma mère me ferma ses bras rassurant sur mon corps. J'en avais tellement besoin, l'aura protecteur de ma mère m'avait manqué :

Kylian : - ma-maman je- j'en peux plus !

Ma voix s'éteigna à la fin de ma phrase. C'était ça ce que je ressentais. Je n'en pouvais plus. Plus de toute cette pression, de ce mal-être à chaque fois que je me vois dans le miroir, de ce sentiment de solitude.

Ma mère essaya d'essuyer mes larmes avec ses pouces mais elles étaient trop nombreuses. Elle prit ma main et m'emmena m'asseoir sur le canapé. Je m'éffondra contre elle, sa main passant sur ma tête. Ça me faisait du bien mais j'avais honte d'avoir dit à ma mère que tout aller bien pour venir pleurer dans ses bras deux jours après..

J'entendis des bruits de pas et je sentis une nouvelle étreinte contre moi, celle de mon frère.
Ethan posa sa tête sur mon dos.
Ma famille me réconforter.

Soudain je pensa à mon père. Je ne lui avais pas vraiment dit en face pour moi et Olivier, ni pour mon orientation d'ailleurs.
Je savais qu'il travaillait aujourd'hui mais ce soir il sera là, ce qui devra sûrement impliquer une discussion, mon estomac se retourna.

Ma mère se leva pour aller chercher quelque chose. Je me retrouva seul dans la salle à manger avec mon frère. Je sentis ses bras entourer mon torse et sa tête toujours sur mon dos :

Ethan : - Ça ne va pas kylian hein ?

Kylian : - Hmm..

Ethan : - Pourquoi tu ne nous en as parlé plus tôt ? Tu sais qu'on est là pour toi, une famille.

Un sourire glissa sur les lèvres, j'avais de la chance d'avoir une famille aussi ouverte d'esprit et présente. Oui, j'en avais de la chance moi..

Je me tourna vers mon frère pour le prendre dans mes bras, il répondit à mon étreinte, ses mains, frottant, mon dos.

La maison familiale était apaisante. Il y avait le mélange des parfums de tout le monde. L'odeur des plats de ma mère et l'ambiance de cocon protecteur.
Mon frère s'écarta de moi et on entendit ma mère fredonner dans la cuisine :

Ethan : - Tu veux qu'on parle ou on se fait un FIFA avant que maman ne te fasse un interrogatoire ?

Je rigola doucement. Il avait raison dans le fond. Ma mère avait sûrement me poser mille questions pour savoir pourquoi je suis venu en pleurant.

J'asquiessa et pris la manette tendu par mon frère. Il alluma la télé et lança le jeu. Oui, cette ambiance m'avait manqué.

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Fin du chapitre 14 :

Comment allez-vous ?

Et hop deux chapitres !! Et merci pour les +1k de lectures <3

Espérons que Kyky ira mieux..

Biz biz !!

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