X. Chute émotionnelle.

PDV Kylian :

Les deux médecins me regardaient silencieusement. Mon regard glissait entre les deux personnes face à moi.
J'avais peur de ce qu'ils allaient m'annoncer. Je ne pouvais pas voir Olivier, caché par les hommes.

Le médecin,qui semblait être le plus agé, me souria avant de m'inviter à m'asseoir sur la chaise visiteur. De là, j'apperçu enfin Olivier. Il était toujours là.
Je souffla, rassuré. L'homme toussa avant de prendre la parole :

Médecin : - Monsieur MBappé, c'est à propos de l'état de Monsieur Giroud.

Kylian : - Est-ce que c'est grave..?

Médecin : - Et bien..

L'homme se tourna vers son collègue, lui faisant signe de lui passer des feuilles. Sûrement le rapport d'Olivier. Il regarda un instant ce qui était écrit avant de me regarder de nouveau :

Médecin : - Ce matin, pendant une visite journalière, l'infirmière à pu voir un des ses orteils bouger.

Kylian je me redressa rapidement. Olivier avait bougé ?! Ça voulait dire qu'il allait se réveiller bientôt ? Bon sang, mon cœur battait à tout rompre :

Kylian : - Ça veut dire qu'il va bientôt se réveiller ?

Médecin : - justement..C'est de ça que nous devons parler. Monsieur, c'est un sujet compliqué à aborder mais toute l'équipe médicale fait son possible.

Je regarda le médecin, le stress prenant place en moi. On ne devrait pas me dire que tout va bien,qu'il va enfin se réveiller et qu'on va revivre notre petite vie tranquille ? :

Médecin : Le patient a fait une rechute de tension peu de temps après son mouvement. Son coeur a cessé de battre.

Quoi..Non ! Non putain ! Ce n'était pas ce qu'on devait me dire. J'essuya violemment les premières larmes qui s'écoulaient sur mes joues avant d'être rejointes par des centaines d'autres :

Kylian : - C'est pas possible..Vous me faites une blague n'est ce pas ?! Bordel dites moi que c'est une blague !

Le médecin posa une main sur mon épaule et pris une courte inspiration avant de reprendre la parole :

Médecin : - Nous faisons tout notre possible, mais son rythme cardiaque est instable. Il peut recommencer à battre normalement comme il pourrait..s'arrêter.
Monsieur, je sais que c'est dur mais sa vie ne tient que sur un fil maintenant.

Kylian : - Mais pourquoi rien ne va jamais..Qu'est ce qu'on a fait pour mériter ça..

Je pleurais, mon corps parcouru de violents spasmes. Je me recroquevilla sur moi-même et cacha mon visage dans mes mains. Les larmes ne s'arrêtaient plus. Je venais d'apprendre que mon homme pouvait partir d'un instant à l'autre.

Un des médecins posa sa main sur mon épaule, sûrement pour me réconforter mais je ne pouvais que me sentir encore plus mal. Qu'est ce que j'avais fait pour qu'on veuille tant me le prendre ? Je releva la tête, ma vue brouillée par les larmes.

Je me releva rapidement et manqua de tomber. Je me rattrapa sur mes jambes et m'approcha du lit d'Olivier.
Je posa ma tête sur son torse et pleura une nouvelle fois.

Je le sentais se soulever mais c'était tellement faible, tellement effrayant. Je tourna ma tête pour regarder son visage, du mieux que je pouvais, et remarqua son calme et son air si détendu.

Ça me déchira le cœur. Son visage n'avait pas changé en deux mois, il avait toujours cette même expression sans vie, sans lui. Je perdais pieds, je voulais me battre pour lui mais son absence me consummait.

Les médecins me saluèrent et disparurent dans le sombre couloir. Je ne voulais pas partir, j'avais si peur de le perdre, qu'en un instant d'inattention il me laisse seul, pour toujours cette fois.

Je me redressa,retira mes chaussures, posa ma veste sur la chaise et monta sur le lit. J'étais assis à côté d'Olivier. Ma main caressa son front et descendit sur sa joue :

Kylian : - Tu n'en as pas marre de me faire autant pleurer ?

Je rigola nerveusement, ma voix, déchirée par les pleurs. Je regarda ses yeux fermés, quand allais-je pouvoir revoir ses beaux yeux bleus..

Ma respiration était saccadée et j'avais de plus en plus de mal à respirer, alors je me colla à Oliver. Mon visage dans son cou, essayant de cacher ma douleur, ma peine. Comme avant, quand il était là.

c'était triste sans lui, tout me manquer. Quand on rigolait sur le terrain, quand il dormait contre moi, ses petites crises de jalousie. Je me faisais du mal à me rappeler tout ces souvenirs mais j'aimais ça, cette douleur sentimentale.

Je me redressa sur mes coudes et scruta le visage inanimé de mon petit-ami. Je rapprocha mon visage du sien et mes yeux tombèrent sur ses lèvres froides.

Je rompus les derniers centimètres, ce contact me manquait tout les jours.
Comme ses mains dans mon dos ou sur ma taille, quand on s'embrassait. Sa chaleur corporelle qui se sentait matin comme soir.

Je pleurais, je m'éloigne de son visage et souria :

Kylian : - Je t'aime tellement Olivier, je t'en supplie ne me laisse pas. J'ai besoin de toi pour vivre ma vie..
J'ai l'impression que tout est éphémère sans toi.
Tu me manques mon cœur.

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Fin du chapitre 10 :

Comment allez-vous aujourd'hui ?

Aie, la catastrophe n'est pas loin !

Biz biz

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