V. Sommeil perturbé.
PDV Kylian :
Je m'étais réveillé en sursaut. dans mon rêve,Olivier m'appelait, il me disait qu'il m'aimait.
Malheureusement, quand j'avais ouvert les yeux, je n'avais trouvé que Presnel..
Je me leva le plus doucement possible du canapé, ne voulant pas réveiller mon ami. Mes pieds rencontrèrent le sol froid et je frissonna. Je marcha doucement jusqu'à la fenêtre avant de l'ouvrir et d'arriver sur le balcon.
De là, je pouvais voir les toits de Paris ainsi que ses ruelles endormies. Je laissa mon regard vagabonder, avant de croiser la lune. Elle était là, silencieuse mais semblait me regarder.
Une larme coula sur ma joue. Je la laissa faire son chemin avant de s'arrêter sur mon menton et tomber. La nuit était froide et me brûlait le visage, mais je ne voulais pas rentrer, pas maintenant.
Je m'approcha du rebord de mon balcon et posa mes bras sur la rambarde. Je ne savais pas vraiment l'heure qu'il était mais le ciel était encore sombre.
Mes yeux se remplissaient petit à petit de larmes mais je choisissa de les laisser couler.
J'avais fait semblant d'être fort, j'avais semblant que tout allait bien, que j'allais passer cette épreuve. Mensonge. J'étais juste faible.
Je pleurais ridiculement, me laissant glisser sur le sol.
Mes larmes ne s'arrêtaient plus, elles continuaient leur route, faisant trembler mon corps.
J'avais tellement mal et j'avais peur de finir par faire du mal à mon entourage.
Je cacha mon visage dans mes genoux, repliant mes jambes contre mon torse qui se soulevait irrégulièrement. Ma tête me faisait mal, mon corps me faisait mal.
J'avais envie de vomir tout ce que j'avais mangé ce soir.
Le froid de la nuit rendait mes larmes brûlantes. J'essaya de les essuyer avec ma manche mais elles étaient trop nombreuses.
Ma gorge était nouée et mon estomac retourné.
Je leva mon regard vers le sombre ciel, la lune toujours présente :
Kylian : - Pourquoi la vie me l'a pris ? Il n'avait pas déjà assez souffert pour qu'elle soit satisfaite ? Combien de fois faudra-t-il que notre amour soit déchiré avant que l'on nous accepte..
Je rigola nerveusement, j'avais mal au point de parler à la lune ?
Mon corps tremblait toujours autant, mon regard glissa sur mes mains. Elles tremblaient comme des feuilles en automne.
Les larmes continuaient à couler.
Je me sentais faible, beaucoup d'idées me passaient par la tête.
Un pas, un seul, et tout pourrait s'arrêter.
Je n'aurais plus mal mais Olivier serait-il fier de moi ?
Je frissonna, m'énervant. Olivier n'était pas là, il était sur un lit blanc sans vie. J'avais mal de me dire qu'il était dans cet état depuis plus d'un mois.
Je voulais qu'il ouvre les yeux, qu'il me prenne dans ses bras.
J'aimerais pouvoir retrouver nos soirées où il était allongé sur mon torse me laissant jouer avec ses cheveux.
Je voulais que la vie me redonne ça, mon bonheur. Ma carrière pouvait voler en éclats, on pouvait me prendre tout mais pas ceux que j'aime, pas Olivier.
J'étais épuisé de tout ça mais si tout s'arrêtait là, Presnel ne me le pardonnerait jamais ni les autres.
Est ce que je voulais vraiment voir ma mère pleurait ?
Non, personne ne méritait ça.
Je souffla et ferma les yeux.
Mes larmes finirent par couler abondamment, elles s'exprimaient.
J'entendis la porte-fenêtre s'ouvrir, me présentant un Presnel pas réveillé.
Il me regarda avant de s'asseoir à côté de moi :
Presnel : - Qu'est-ce que tu fais là Kyk's ? Il est deux heures du matin.
Kylian : - Je réfléchissais.
Mon ami me regardait avec beaucoup d'attention, je le sentais observer les moindres traits de mon visage. Je le vis me sourire avant de passer un bras sur mes épaules. Je me rapprocha de lui, cherchant à me réchauffer :
Presnel : - Tu as pleuré ?
Kylian : - Un peu..
Presnel : - Ça t'a fait du bien ?
Kylian : - Oui, ça me permet de m'exprimer quand je ne trouve pas les mots..
Presnel : - Je vois, tu peux continuer si ça t'aide. Je serais juste à côté de toi, t'offrant mon épaule.
Je lui souria doucement pour le remercier,Presnel était un superbe ami. Je posa ma tête sur son épaule et laissa mes larmes se dessiner sur mes joues.
Presnel ne disait rien, il observait le ciel et me murmurait des petits mots pour me rassurer.
Son étreinte me rassurait, protectrice :
Presnel : - Tu veux aller le voir demain ?
J'hocha la tête, je voulais aller le voir comme tout les jours, espérant qu'il soit éveillé :
Kylian : - Oui, c'est important pour moi.
Presnel : - Je pourrais venir avec toi ?
Je lui confirma avec un geste de la tête. Il pouvait, c'était aussi son ami et je n'allais pas empêcher qui que ce soit de le voir.
Mon ami me serra davantage contre lui. Il agissait comme un grand frère et je ne pourrais jamais assez le remercier d'être comme ça. Je me sentais rassuré par sa présence.
On finit par rentrer à l'intérieur et Pres' me proposa de retourner dormir. J'asquiessa mais l'emmena dans ma chambre cette fois. On s'allongea et il m'ouvrit ses bras pour que je mis glisse.
Sa chaleur était apaisante, mes larmes ne coulaient plus.
Je plaça mes mains dans son dos, voulant garder cette sensation de réconfort.
Je m'endormi silencieusement, fatigué d'avoir autant pleuré en si peu de temps.
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Fin du chapitre 5 :
Bonne soirée/nuit/journée !
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