LVII. Réflexions

Point de vue d'Olivier :

Cela faisait déjà quelques mois que j'étais revenu en Italie, et la fin de la saison approchait.

J'étais présent pour mes enfants, ils avaient de nouveau une figure paternel présent. Vivre avec eux, les emmener à l'école, jouer avec eux..Ça m'avait manqué.

Jennifer et moi avions eu une longue discussion sur nous, on ne pouvait pas continuer de vivre ensemble malgré nos enfants. Il n'y avait plus aucun sentiment entre nous, et, comme moi, Jennifer avait rencontré quelqu'un.

J'avais pu voir Jennifer heureuse avec son nouveau partenaire et je ne pouvais m'empêcher de ressentir une pointe de jalousie en pensant à mon Kylian, en France.

Malgré la distance, ma relation avec Kylian était toujours aussi belle et agréable. Pourtant, je sentais le manque de sa présence. Me réveiller et me coucher avec lui à mes côtés me manquait. Je regardais tout ses matchs, n'en manquant aucun et encore une fois, le voir directement jouer, le voir me sourire après un but...Tout cela me rendait pensif.

J'allais avoir trente-sept ans en septembre, et lors de les derniers matchs j'avais pu me rendre compte que je m'épuisais plus rapidement et j'avais pu voir à quel point nos jeunes étaient doués et pleins de vie.

J'aimais les voir jouer, s'adonner à pratiquer ce sport qui me rendait et qui continue de me rendre heureux.

Je ferma les yeux, réfléchissant encore à tout ça.

Je regarde mes enfants qui regardaient un film la télévision. Aria sourit en me voyant et je pris ma fille dans mes bras. Mes enfants allaient bientôt avoir un beau-père présent.

Jennifer voulait s'installer avec son partenaire, mais le fait que je vive encore ici posait problème dans ses projets.

J'aimais mes enfants, mais ma place n'était plus ici. J'aimais le football mais ma place n'était plus sur le terrain. J'aimais Kylian..alors ma place n'était pas en Italie.

Je fixa le feu tricolorequi venait de passer au vert, avant d'appuyer sur l'accélérateur et reprendre ma route. J'allais récupéré mes enfants à l'école et ce soir j'aurais une discussion avec eux, avec ma famille.

L'Italie était un beau pays. J'arriva devant l'école de ma fille aînée et me gara avant d'en sortir. Je m'appuya contre la portière, attendant la sortie de Jade. Je regardais le dernier message de Kylian qui m'informait qu'il avait entraînement.

Quelques minutes plus tard, je repartis, ma fille à mes côtés puis, peu de temps après, mes enfants étaient tous dans la voiture, me racontant leur journée à tour de rôle. Je les écoutais attentivement, aimant nos petits moments entre nous.

Je gara la voiture et toute ma petite famille sortie rapidement du véhicule. Aria était dans mes bras alors que j'avais le sac d'Aaron sur le dos.

On entra dans la maison et en voyant mes enfants courir embrasser leur mère puis leur futur beau-père, je souria. Je salua le compagnon de mon ex-femme, c'était un brave homme. J'avais confiance en lui pour lui laisser mes enfants.

Le même rythme que tout les soirs depuis plusieurs mois se mit en place : goûté, devoirs, douche, télé, dîner..

Le compagnon de Jennifer ne resta pas, comme tout les soirs il rentra chez lui.
Il ne restait que rarement avec nous pour le dîner, probablement encore un peu gêné de ma présence.

J'aida Jennifer à mettre la table, sortant la vaisselle, dressant la table. Alors que je posais la dernière fourchette, je releva la tête et regarda la mère de mes enfants :

Jennifer, j'aurai besoin de te parler, quand les enfants seront couchés..

Jennifer me regarda, un peu surprise :

- D'accord, à propos de quoi ?

Je la regarda puis regarda mes quatre enfants qui semblaient captivés par un dessin-animé :

- De cette situation. Je pense qu'il est temps que nous faisons enfin notre vie, chacun de notre côté.

Je me tourna vers elle, alors qu'elle posait l'eau sur la table. Mon ex-femme me connaissait, elle avait compris. Elle souria tout en retournant dans la cuisine. Elle me demanda :

- Il te manque, n'est ce pas ?

Je souria et la suivis dans la cuisine, la regardant remuer le plat avec une louche en bois. Une douce odeur se dégageait de la casserole, une odeur appétissante :

- Comme un fou.

Je l'entendis rire un peu, tapotant la cuillère sur le bord de la casserole avant d'éteindre le feu :

- Je suis d'accord, Olivier. Il est grand temps que nous vivions notre vie. Nos enfants ne peuvent plus être une excuse.

J'hocha la tête, amenant un dessous de plat sur la table, alors que mon ex-femme apporta la casserole sur la table. Je souria :

- Oui, nos enfants ne peuvent plus être une excuse.

Jennifer souria et appela les enfants pour qu'ils passent à table. Ils arrivèrent rapidement et s'installèrent, J'aidais Aria à s'asseoir lorsque je ressentis le besoin de lui annoncer autre chose.

Je mordilla ma lèvre inférieure et servi mes enfants, remplissant leurs assiettes puis celle de Jennifer. Une fois que tout le monde fut servis, je bus un peu d'eau avant de me tourner vers la mère de mes enfants :

- Jennifer..j'aurai besoin de t'annoncer autre chose après le dîner.

Je sentis son regard curieux, elle ne dit rien mais se contenta d'hocher la tête. Je souria avant de recommencer à manger, écoutant mes enfants.

J'étais sûr de ce que je voulais dire à Jennifer. J'étais sûr et persuadé de mon choix, je savais que je faisais le bon.

Je mangea tranquillement, le cœur et l'esprit bien plus léger.

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Fin du chapitre 57 :

Comment allez-vous ?

Je n'ai pas grand chose à dire mais voilà, j'espère que tout va bien pour vous en ce moment !

Prenez soin de vous, biz biz <3

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