LIX. Dans tes bras

Point de vue d'Olivier:

Mon lit était moins grand cette nuit mais il était aussi plus confortable et plus chaud.

Ma tête sur son torse, mes bras autour de son buste, une de ses mains dans mes cheveux et l'autre sur mon dos. J'étais enfin chez moi, auprès de Kylian.

Ma respiration était en harmonie avec la sienne, apaisé de sa présence. Ce genre de mometn m'avait manqué. Je ne pus m'empêcher de sourire, sentant le soleil commencer à caresser mon dos.

Je me recala contre mon parisien, sa main continuant de caresser mon dos, sous mon t-shirt. Je pouvais sentir son regard posé sur moi, doux et bienveillant :

« Tu es réveillé ?

- hm.. »

Je souris en le sentant écraser un baiser sur le haut de mon crâne. Je descendis ma main et caressa sa hanche avant d'enfouir mon visage dans son cou. Je l'entendis rire doucement :

« Je n'arrive pas à croire que tu agisses comme un enfant malgré ton grand âge..

je souris à sa phrase et embrassa doucement sa peau :

- Je n'ai pas le droit d'être plus enfantin avec celui que j'aime ?

- Enfaîte, tu es un vieil homme câlin.

Je fronça les sourcils et me redressa :

- Qui traîtes-tu de vieil homme là ? »

Je croisa son regard amusé et je sentis mon coeur battre plus vite. Même après plusieurs mois, je perdais toujours mes moyens face à lui.

Je me redressa davantage et le regarda, il souriait toujours autant. Ma main se posa sur son cou avant de glisser vers sa nuque, le faisant frissonner sous mes doigts.

Kylian souria un peu plus et fit semblant de sortir du lit. Je compris rapidement son petit jeu et j'attrapa son bras, le ramenant contre moi :

« Tu ne vas nul part..tu restes ici, au lit, avec moi.

Il me regarda, debout au bord du lit, entre mes jambes, alors que j'étais encore assis sur le matelas.

Il se rapprocha un peu plus, jusqu'à ce que nos torses se frôlent, et enfin, nos lèvres se rencontrèrent.

Il n'y avait rien d'agressif, c'était doux et plein d'amour. J'aimais ça plus que tout au monde. Ses mains sur mon cou, je levais la tête pour que nos lèvres ne se séparent pas.

Je le sentais sourire contre mes lèvres. Je me leva, le faisant un peu basculer, avant que je ne l'attire contre moi de nouveau.

Nos visages s'éloignèrent et je posa mon front contre le sien, le bout de ses doigts caressait ma joue :

« Olivier ?

- Hm ?

- Tu allais me l'annoncer quand ? »

J'éloigna mon visage du sien et le regarda, me demandant bien de quoi il parlait. Il me souriait doucement, mais ses yeux cherchaient des réponses dans les miens :

« De quoi tu parles, chaton ?

Kylian soupira et pris mon visage entre ses mains, souriant encore :

- Pourquoi avec toi, je dois tout apprendre par les médias et non pas de ta bouche ? »

Je venais de comprendre. Je pris sa main et entrelaça nos doigts, souriant :

« Peut-être parce que j'aime savoir que tu lis tout ce que disent les journaux dès que mon nom apparaît dedans ?

Il soupira, laissant échapper un petit rire. Le même petit rire que ceux qui font tomber amoureux.:

- Tu te moques de moi, mais je sais que tu fais la même chose.

- En effet. »

Je souria et embrassa sa tempe avant de le regarder :

« Je sais que j'aurai dû t'en parler, mais j'étais tellement pressé de te retrouver que j'en ai oublié de t'en informer.

- Alors c'est vrai Olivier ? Tu prends vraiment ta retraite ? On ne te reverra plus sur le terrain ?

Je souria un peu plus tristement, et regarda Kylian. Mes yeux glissaient sur chaque trait de son visage :

- Oui, vous ne me reverrez plus dessus.

Je vis le regard de Kylian s'attrister un peu, je souris et caressa sa joue :

- Mais je serai toujours dans les gradins, à tous tes matchs, sans exceptions. Et puis, même si je ne suis pas sur le terrain, je te soutiendrais toujours autant. Tu restes mon Kylian, alors que ce soit en tant que coéquipier ou copain, je t'accompagnerais toujours, sur le terrain, mais aussi en dehors. C'est pour ça que j'ai pris ma retraite, j'aime le foot, j'aime ce sport, mais je t'aime toi surtout Kylian.

Je vis Kylian sourire, ses yeux devenant aussi brillants que les miens. Il me regarda, son pouce caressant la paume de ma main :

- Et puis, malgré tout mes efforts, je ne suis plus aussi jeune que je l'aimerais et ça se sent sur le terrain. Mon coma n'a pas aidé non plus, mais c'est sans regret que je quitte le terrain et puis..Je pourrais toujours être à tes côtés maintenant.

Je souria et finalement il se blottissa de lui-même dans mes bras, me faisant sourire, oubliant même les larmes qui perlaient au coin de mes yeux.

On se regarda et j'embrassa son front, j'aimais cet homme plus que n'importe quel match que j'avais pu jouer :

« Je t'aime Olivier..

- Je t'aime aussi Kylian.. »

On resta comme ça un petit moment, sa tête contre mon épaule avant qu'il me murmure :

« Du coup..Tu pars plus ?

Je souria et le regarda :

- Promis, je ne pars plus. C'est ici chez moi, dans tes bras.

Je sentis Kylian sourire davantage et embrasser ma mâchoire. Il me regarda et me serra fort dans ses bras :

- Bon retour à la maison alors.

Je souria et resta blottis contre lui, me sentant encore plus heureux que jamais. J'avais enfin la vie que j'avais toujours voulue avoir.

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Fin du chapitre 59:

Comment allez-vous ?

C'est l'avant dernier chapitre et j'espère de tout cœur poster le dernier et les remerciements avant la fin de cette semaine !!

Prenez soin de vous, biz biz <33

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