III. Amitié.
Résumé du précédent chapitre :
Kylian a voulu mettre fin à ses jours mais un appel de sa mère l'a arrêté. Il avait quitté son appartement de la précipitation pour aller s'excuser auprès d'Olivier.
PDV Kylian :
J'avais passé la nuit à l'hôpital, je m'étais endormi dans son lit, contre lui.
L'infirmière n'avait pas osé me réveiller pour me demander de partir et je la remerciais intérieurement pour ça.
Pourtant ce matin l'infirmière m'avait réveillé, elle avait l'air inquiète en me regardant :
Infirmière : - Excusez moi monsieur, il y a un self au rez-de-chaussée si vous voulez déjeuner.
Kylian : - Non merci.
Infirmière : - Avez vous mangé hier ?
Kylian : - Non mais ce n'est pas grave, je n'ai pas faim.
La jeune femme me regarda, les mains sur ses hanches. Elle semblait fâchée :
Infirmière : - Monsieur ce n'est vraiment pas raisonnable ! Je vous vois tout les jours depuis un mois et demi, et on peut clairement voir que vous avez perdu du poids.
Kylian : - Je n'ai pas perdu du poids..Ce n'est pas parce que je mange moins que j'ai maigri..
Infirmière : Vous êtes sûr de cela ? Combien pensez-vous peser ?
Kylian : - J'ai été pesé en début de saison et je pesais soixante-treize kilos.
Infirmière : - Très bien, allons dans mon bureau, j'aimerais vous faire passer quelques examens rapides.
Je souffla, c'était la dernière chose dont j'avais besoin et si je semblais avoir perdu du poids c'était à cause des vêtements trop larges d'Olivier. Cette femme était envahissante.
Je me redressa sur le lit et m'étira, je lança un dernier regard à Olivier avant de me lever et d'enfiler mes chaussures sous le regard attentif de la jeune femme.
Je la suivis dans le couloir silencieux, je n'aimais ça, je savais qu'elle allait me faire la morale et c'était la dernière chose dont j'avais besoin.
On s'arrêta devant une porte en bois,différentes des autres, et on pénétra dans son bureau.
La jeune femme m'invita à m'asseoir en face d'elle et me fixa un long moment sans dire un mot. Son silence était pesant et m'angoissait. L'air semblait moins présent, et je commençais à suffoquer légèrement :
Kylian : - Je peux savoir pourquoi vous avez voulu que je vienne ici ?
Infirmière : - Oh, c'est vrai, excusez moi. J'aimerais vous peser alors pourriez vous vous déchausser et monter sur la balance à votre gauche ?
Je m'exécuta, et la femme s'approcha de moi pour observer le résultat. L'aiguille tanguer entre soixante-cinq et soixante-dix. L'infirmière détacha son regard de la balance et plongea son regard noisette dans le mien :
Infirmière : - Soixante-neuf kilos, quatre kilos de différence avec ce que vous m'aviez dit. Que diriez-vous de prendre du temps pour vous ? Il y a une superbe cafétéria en-
Kylian :- Merci d'autant vous préoccuper de ma santé mais je vais très bien, bonne journée et excusez moi.
Je partis rapidement de la pièce malgré ses appels. Je n'avais pas envie qu'ils s'occupent de moi mais seulement d'Olivier, il était dans un état bien plus piteux que le mien.
Je marchais vite dans les couloirs de l'hôpital et je me trouva rapidement dehors. Je mis ma capuche sur la tête en plongea mes mains dans les poches de ma veste.
Les vêtements n'avaient plus vraiment l'odeur d'Olivier mais celle de ma lessive,mon moral s'effondra une nouvelle fois.
Je devais rentrer, m'enfermer. Il y avait trop de vie dehors, les gens riaient et vivaient heureux, pourquoi on n'avait pas le droit à ça ? Je croisa un enfant qui pleurait, sa petite main dans celle de son père. J'avais envie de pleurer à mon tour, mais en pleine rue, ce n'était certainement pas le bon endroit.
J'accélèra le pas, presque courant.
Je n'avais pas le courage d'attendre un taxi alors je me mis à partir vite en direction de mon appartement. Je devais avoir l'air tellement ridicule mais l'extérieur me faisait peur.
J'entra dans l'immeuble et monta les marches de l'escalier deux à deux. J'arriva dans le couloir qui menait à ma porte d'entrée quand je vis un homme qui frappait brutalement contre ma porte.
Je me stoppa immédiatement. Qui était cet homme ? Je vis l'homme se tourner vers moi, son visage était caché par une casquette, une paire de lunettes de soleil et un masque noir. Un frisson parcouru mon corps, il allait me frapper ?
Mon cerveau me criait de partir mais mon corps ne m'obéissait pas. Au pire, je me ferais battre et une fois qu'il ne prendra plus de plaisir à me faire du mal, il partira.
Et si il me frappait je pourrais ressentir une infime douleur et oublier pendant quelques secondes ma situation non ?
L'homme me regardait, enfin je le pensais car ses lunettes m'empêcher de savoir ce qu'il fixait :
? : - Kyk's, je suis là.
Cette voix, cette douceur, je couru dans les bras de cet homme avant d'éclater en sanglots.
'' Éclater en sanglots ''. Je trouvais cette expression fascinante, on éclate de rire ou de pleurs, comme quoi, il y a certaines expressions qui mérite qu'on finisse en mille morceaux.
L'homme me serra davantage contre lui, son enveloppe était réconfortante :
Kylian : - Putain, Pres'..
Presnel : - Je suis là Kyk's, je te promet que je serais là pour toi comme le reste de l'équipe.
Il me serra fort contre lui, ses bras entourant mon corps parcouru de tremblements.
J'avais beaucoup de chance de les avoir.
On se détacha et j'ouvris la porte de mon appartement, toujours plongé dans le noir.
Quand Presnel entra , il regarda les moindre recoin de mon habitat avant de se tourner vers moi :
Presnel : - Déjà Kylian on va ouvrir les volets.
J'asquiessa silencieusement et je le regarda faire entrer la lumière du jour dans mon salon.
la luminosité me fit mal aux yeux, mes jambes tremblaient alors je me dirigea vers mon canapé et me laissa tomber dedans.
Mon ami s'installa à côté de moi et il me détailla avant de me sourire doucement :
Presnel :- Ce soir, c'est tonton pres' qui va s'occuper de toi mon petit Kylian !
Ah ! Et pas la peine de te dire que je vais rester dormir ici pour faire la meilleure soirée pyjama de toute ta vie ?
Je lui souria et laissa un rire dépasser la frontière de mes lèvres. Il était joyeux et sa bonne humeur était contagieuse.
Il commençait à planifier notre superbe soirée.
Oui, j'avais vraiment de la chance de l'avoir comme ami..
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Fin du chapitre 3 :
Presnel <33333
Biz biz !
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