Je renifle une dernière fois avant de serrer les dents. Mes bras laissent partir Zéro dans ceux de Ray pour que je puisse me relever. Ma main glisse jusqu’à ma gaine et je sors mon arme, cherchant l’enfoiré qui à volé la vie de mon homme.
- Enfoiré ! Où tu te caches ?! Viens te battre si t’es vraiment un homme !
? - Je ne me cache pas…
Je me tourne, les yeux remplis de rage, pour faire face à notre ennemi. Il sourit paresseusement.
? - Sa mort te rend bien plus intéressante…
- Tu vas me le payer !
Je m'élance vers lui. Ma rage brouille mes souvenirs et je me souviens seulement que c’est Thoma qui l’a mis à genoux.
Thoma - Je te le laisse… je te laisse ta vengeance, moi je n’en ai pas besoin.
Il retire la lame de Zéro du torse de l’homme et la lâche. Elle résonne sur le béton tâché d’un mélange de sang mais je ne peux que regarder le visage de l’homme. Ma main agrippe son masque et le jette au loin. Le jeune homme aux cheveux émeraude me fait face et je recule, étonné. Une brûlure remplace son masque mais ce n’est pas ce qui m’étonne le plus.
? - Surprise ? Et oui… l’ennemi était dans vos rangs depuis le début…
Je lui donne un coup de pied dans le visage et il tombe sur le sol en crachant du sang.
- J’avais confiance ! En chacun de vous ! Et toi tu… bordel !
Je me détourne de lui, la tête en direction du plafond avant de me tourner à nouveau vers lui.
- J’avais confiance en toi aussi ! Alors… bordel… Pourquoi ?!
? - Comment qui que ce soit pourrait avoir confiance en un monstre ?!
- C’est sûr que je ne te fais plus confiance maintenant… tu as… tu m’as brisée…
Je sanglote.
- Je vais te rendre la même douleur… “oeil pour oeil, dent pour dent” pas vrai ?
Je lui souris, le visage rempli de larmes.
- Je vais te briser… chaque os de ton corps… je vais te les briser… un. par. un.
Je m’approche de lui et je vois pour la première fois, de la peur dans son regard.
- Si tu fais… ne serait-ce… qu’un seul, tout petit bruit…
Je m’agenouille à côté de lui, mes larmes coulant sur ses vêtements.
- Si tu fais du bruit…
Je prends le marteau que l’un des garçons me tend et l’approche du tibias du jeune homme.
- Si tu fais… du bruit…
Je serre les dents et abat l’outil sur son os. Il hurle sa douleur à plein poumons.
- Ne crie pas ! Tu n’as pas mal ! J’ai. mal.
Je lève l’outil de nouveau en direction de son second tibia.
- Toi… tu vas parfaitement bien.
J’abats de nouveau le marteau et il se retient de crier comme il peut. Je le vois se mordre la lèvre à s’en faire saigner.
- Souris. Tu as réussi à me briser. Soit heureux !
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