Quand Zéro se réveille, j’ai fini mes recherches et ai trouvé mes compagnons de nuit. J’envoie le dormeur se préparer et fini de ranger nos affaires.

✰✰✰✰✰

Je m’approche de la porte et sonne. Une jolie petite brune m’ouvre, étonnée.

? - Bonjour… je peux vous aider ?

- Excusez-moi, bonjour. Je suis une amie de votre fils.

? - Vraiment ?!

- Oui, je…

Je ne finis pas ma phrase qu’elle m’entraîne dans son salon.

? - Mon chat ! Ta copine est là !

? - Ma copine ?!

Je tourne mon regard vers les escaliers, le jeune médecin les descendant. Ses yeux se posent sur moi et il se stoppe. Je lui fais un signe de la main.

- Salut Ray.

✰✰✰✰✰

Il ferme la porte derrière lui.

Ray - Qu’est-ce que tu fais ici ?!

Je jette un coup d'œil rapide à sa chambre. Un lit simple sur la gauche, un bureau sur la droite et beaucoup de livres un peu partout. Mes yeux retourne dans les siens.

- Ravie de te revoir aussi.

Ray - Comment t’as su où j’habitais ?!

Je sors mon téléphone de ma poche arrière et le lui montre.

- On trouve beaucoup de choses sur internet, tu sais ?

Il soupire.

Ray - Qu’est-ce que tu es venue faire ?

Je m’approche d’une pile de livres sur son bureau et ouvre le premier. Les noms latins et les formules chimiques s’entre mêlent et je finis par le reposer sur sa pile. Mes yeux se posent de nouveau vers le jeune homme.

- Je t’embarque.

Ray - Pardon ?

Je lui souris en croisant les bras.

- Je suis venue te chercher pour régler ce problème de souvenir.

Ray - Je pensais que tu t’y rendais ?

- C’est exact. Mais, vous ayant trouvé… j’ai décidé de faire des détours.

Je sens mon téléphone vibrer contre ma main.

- A toi de voir si tu viens. Mais décide toi vite, j’ai pas tout mon temps.

Je le contourne pour sortir de la maison. J’avance sur le chemin devant la maison quand j’entends la porte s’ouvrir.

Ray - Attends, je viens !

Je souris sans me retourner, m’arrêtant simplement.

- Je te laisse cinq minutes.

La porte claque et je m’avance vers la voiture. Zéro me regarde venir, appuyé sur le capot de celle-ci.

Zéro - On est vraiment obligé de l’emmener ?

- Oui mon jaloux.

Je me tourne vers la maison.

- Ce ne sera malheureusement plus nous deux

Zéro - Comment ?

Je tourne la tête en souriant vers mon coéquipier.

- Tu deviens fou mon pauvre.

Ray sort quelques instants plus tard et nous nous remettons en route.

✰✰✰✰✰

- Zéro, arrête s’il te plaît… Zéro arrête !

Je tourne mon regard vers le jeune homme. Ses deux mains se sont arrêtées au vol et se trouvent maintenant entre nous, prêtes à me chatouiller de nouveau.

- T’es pas un gamin sérieux !

Il grommèle en réponse.

Zéro - Pardon.

Je souffle par le nez avant de lui lancer un sourire que j’espère réconfortant et de poser l’une de mes mains sur les siennes. Mes yeux se posent quelques instants dans les siens avant de retourner sur la route.

- Je ne t’en veux pas Zéro. Mais ne recommence plus, d’accord ?

Zéro - Oui.

✰✰✰✰✰

J’arrête la voiture dans un parking avant d’en sortir.

- On s’arrête là pour cette nuit.

Je prends mon sac avant de me diriger, suivie par les deux hommes, jusqu’à un hôtel encore en assez bon état. Comme la veille, nous montons au plus haut, malgré le manque de marches à certains endroits. Je me dirige ensuite vers la salle d'eau, répétant le même schéma que la veille. Une fois dans le grand lit, Zéro vient se coucher à mes côtés pendant que Ray récupère la salle d’eau.

- Tu me donnes chaud, lâche-moi s’il te plaît.

Il grogne mais bouge tout de même afin de finir par poser sa tête sur mon ventre.

- Je suis confortable au moins ?

Il tourne la tête vers moi sans rien dire.

- Tu vas me regarder comme ça combien de temps ?

Zéro - La plus douce ivresse se trouve dans ton regard.

- Euh…

Zéro - Quoi ?

Je tourne mes yeux vers Ray qui vient de sortir de la pièce adjacente.

- Zéro, décale-toi un peu.

Il s'exécute, se couchant à côté de moi. Je soupire avant de désigner la large place au jeune médecin.

- Viens là. N’y voit rien d’étrange, c’est juste plus confortable que le sol.

Il semble peser le pour et le contre mentalement avant de soupirer et de s’installer à côté de moi. Zéro grogne avant de me tirer sur lui. N’ayant pas la force de le repousser, je soupire une dernière fois avant de sombrer.