Chapitre 60
- Ouvre-la.
Zéro - Non.
- Zéro, ouvre cette porte !
Zéro - Tu vas pas être contente…
Je me pince le nez, exaspérée.
- Ouvre-la ou je la défonce.
Il grogne avant de taper le code de sa porte d’entrée. Je rentre à sa suite et ferme la porte derrière moi. Dans le salon, je vois Zéro ranger des affaires et jeter des bouteilles d'alcool.
- Zéro… me dis pas que t’as…
Zéro - Bu avant de venir ? Peut-être un peu…
- Un peu ?! Mais y’a une bonne vingtaine de bouteilles sur le sol ! Et j’ai compté que le sol du salon !
Il baisse la tête.
Zéro - Oui mais c’est douloureux…
Je le regarde, étonnée.
- Tu souffres ? Mais je pensais que c’était pas possible pour toi. L’homme le plus fort du monde !
Zéro - Tu le penses même pas…
Je soupire avant de m’approcher de lui.
- Tu peux me le dire Zéro. C’est ma responsabilité de m’assurer que tu ailles bien.
Il s’éloigne de moi.
Zéro - Justement ! C’est juste une responsabilité de plus pour toi ! Je veux que tu te soucies de moi par envie ! Pas par obligation !
Je souffle.
- Zéro, qu’est-ce qui t’arrive ?
Zéro - Rien tu peux partir.
Il part dans le couloir sans un autre regard. J’hésite un moment avant de le suivre.
- Zéro ?
Je le retrouve assis torse nu sur son lit, la tête dans ses mains. Je soupire et m'assois à ses côtés.
- Zéro, s’il te plaît. Qu’est-ce qui ne va pas ?
Il lève son regard vers moi. Il semble hésiter un instant avant de détourner le regard.
Zéro - Rien.
- Arrête de te foutre de moi, Zéro !
Zéro se lève en vitesse, s’éloignant de moi.
Zéro - Toi arrête !
- Moi ?!
Zéro - Oui ! Toi !
- Et qu’est-ce que j’ai bien pu faire ?! Explique-moi ! Je veux savoir maintenant !
Je croise les bras sur ma poitrine, blessée dans ses propos.
Zéro - Tu me fais souffrir !
Il pointe son cœur.
Zéro - Tu me fais mal là !
Je le regarde étonné.
- Tu… quoi ?! Mais depuis quand.
Zéro - Je sais plus ! Mais je sais que c’est de ta faute ! Parce que c’est que à cause de toi !
Je me lève et me dirige vers le jeune homme pour le prendre dans mes bras.
Zéro - Pourquoi tu fais ça ?!
Il se débat, espérant sortir de mon étreinte tandis que je pose ma tête sur son torse, à l’endroit de son cœur.
- Je suis désolée Zéro… je n’ai jamais voulu te faire de mal…
Je lève la tête vers la sienne.
- Tu comptes beaucoup pour moi alors ne laisse personne te faire du mal…
Je détourne le regard.
- Pas même moi…
Je lui souris tristement avant de le lâcher et de partir.
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