Chapitre 46
? - Evangelina ?!
Je me tourne vers le jeune homme aux cheveux violet/roses de l’autre jour.
- Virgil ?
Je sens la prise d’Aloysius se resserrer sur moi.
Aloysius - Bonjour Virgil. Que viens-tu faire ici ?
La voix d’Aloysius est glaciale.
Virgil - Tu m’as fait appeler il y a plusieurs jours.
Aloysius semble réfléchir un instant.
Aloysius - Tu as raison. Je te ferais rappeler plus tard… tu peux partir.
Virgil - Tu ferais mieux de la lâcher.
Aloysius - Pardon ?
Virgil me regarde et Aloysius me remonte au plus proche de lui. Il tourne mon visage vers le sien.
Aloysius - C’est vraiment ce que tu souhaites, ma petite fleur ?
Je n’arrives pas à parler, les mots se bloquent dans ma gorge face à ses yeux intenses et je finis par détourner les yeux.
- S’il vous plaît…
Du coin de l'œil, je vois son air étonné, comme si personne ne l’avait jamais repoussé, puis il soupire avant de finalement me lâcher.
Aloysius - Excuse-moi petite fleur…
Il me lâche et je me relève afin de retourner auprès du loup.
Aloysius - Pour m’excuser, laisse-moi t’inviter au bal.
Virgil - Un bal ?
Aloysius - C’est pour cela que je t’ai fait appeler. Il y aura un bal dans trois jours. Chaque habitant de ce monde y est convié. Tu es plutôt doué en ce qui concerne de convaincre quelqu’un, j’aurais donc besoin de toi et que tu distribues les invitations aux personnes sur la liste.
Virgil - Tu es roi, tu ne peux pas envoyer tes messagers ?
Aloysius - Tu es le seul à tous les connaître et à pouvoir les inciter à venir.
Virgil soupire avant de se diriger vers les portes.
Virgil - Je le ferais… mais tu m’en dois une.
Il claque la porte derrière lui et Aloysius fait appeler quelqu’un. Un jeune homme avec des oreilles de chat arrive en courant et s’incline devant le souverain.
Aloysius - Montre leur leurs quartiers et appelle Cassiandra pour la demoiselle.
? - Bien monsieur.
✰✰✰✰✰
? - Mademoiselle ? Je peux entrer ?
Je me relève du lit où je m’étais installé et vais ouvrir la porte. Une jolie rousse aux yeux d’émeraude se trouve devant moi.
? - Bonjour, je m’appelle Cassiandra. Le seigneur m’a fait appeler pour vous aider durant votre séjour.
Je m’écarte, la laissant entrer.
- Bien sûr, entrez. Mais je vous assure que je n’ai pas besoin d’assistance, sans vouloir vous offenser.
Cassiandra - Vous ne direz pas la même chose quand nous aurons votre robe pour le bal. Par ailleurs, nous avons rendez-vous dans le petit salon avec la meilleure couturière de la ville.
Elle me tend la main et, après l’avoir saisie, elle m’emmène rapidement dans une pièce remplie de robes.
Cassiandra - Madame Martins !
Martins - Cassiandra, ravie de vous revoir mon enfant.
Cassiandra - Moi aussi - Mais nous ne sommes pas là pour discuter.
Elles se tournent vers moi.
Martins - Mon seigneur se serait-il marié ?
Je rougis.
- Non ! Je… je suis venue avec le gardien du feu.
Martins - Oh… veuillez me pardonner mademoiselle.
- Ce n'est rien, vous ne pouviez pas savoir.
Cassiandra - Et si nous passions aux essayages madame Martins ?
Je passe une majeure partie de la journée à essayer des tenues avant que les deux jeunes femmes ne s’accordent sur l’une d'entre elles. Nous quittons ensuite madame Martins et Cassiandra me guide jusqu’à la salle à manger.
Aloysius - Ma petite fleur, avez-vous trouvé ce que vous vouliez parmi la sélection ?
- Oui, je vous remercie pour ça.
Aloysius - Ce fut un plaisir, petite fleur.
Je m'assois à côté de Jinta et il me sourit.
Aloysius - Que comptez-vous faire demain ?
- Je vais sûrement visiter les lieux.
Aloysius - Peut-être pourrais-je…
? - Mon seigneur !
Je le vois souffler à la venue de ce qui semble être son majordome.
Aloysius - Quoi ?
Majordome - Nous avons un problème, vous devriez venir voir !
Il grommelle avant de se lever à contre-cœur.
Aloysius - Veuillez m’excusez ma petite fleur.
Il suit le majordome. Après quelques minutes supplémentaires, c’est au tour de Jinta de partir avant que je ne le fasse de même.
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