Chapitre 34

Nous finissons cependant par nous séparer. Zéro me suit jusque dans ma chambre et je souffle, arrivée devant cette dernière.

- Arrête de me suivre.

Zéro - Je ne te suis pas.

- Alors qu’est-ce que tu fais là ?

Zéro - C’est aussi ma chambre chère compagne.

- Comment ?!

Il me lance un sourire en coin.

- Alors là ! Même pas en rêve !

J’ouvre rapidement la porte et tente de la lui claquer au nez. Malheureusement pour moi, il passe sa main avant que je n’ai pu la fermer. Il l’ouvre et je recule au centre de la pièce, évitant de me la prendre dans la tête. Il la ferme derrière lui et s’approche de moi comme un prédateur prêt à chasser sa proie. Je ne recule pas, gardant ma position pour ne pas qu’il pense avoir main mise sur moi.

- Zéro dégage.

Zéro - Qu’est-ce qu’il y a…

Il s’approche, passe ses mains dans mon dos et approche sa bouche de mon oreille. Son souffle vient caresser cette dernière.

Zéro - … Tu as perdu le courage de tout à l’heure ?

Il colle nos corps l’un contre l’autre dans une étreinte serrée avant de mordiller mon lobe. Je me mords la lèvre inférieure, son parfum excitant mes sens. Je tente de me reprendre et de me dégager de son emprise.

- Lâche-moi Zéro.

Zéro - Supplie-moi…

Mes joues se réchauffent sous son ton rauque et sensuel, envoyant un souffle chaud me faisant frissonner avant qu’il ne descende dans mon cou et ne le mordille.

Zéro - Supplie-moi…

Il ressert un peu ses dents sur ma peau et un gémissement de douleurs passe mes lèvres. Je le sens lâcher un peu de prise et j’en profite pour me dégager de son emprise. Je me dirige vers la porte mais Zéro m’attrape à quelques centimètres de la poignée et me prend dans ses bras, me soulevant du sol.

Zéro - Ne t’enfuis pas, femme. On a pas fini.

Je me débats dans ses bras avant qu’il ne me jette sur le lit. Lentement, tel un serpent, il s’aggrippe mes poignets et les mets au-dessus de ma tête. Il approche son visage du mien et je ferme les yeux. Je me rends alors compte que je ne suis pas entièrement prisonnière de son emprise. J’inspire un bon coup avant de propulser mon genoux dans son entre-jambe. Je le sens se crisper avant de s’écrouler sur moi avec un gémissement rauque. Je l’écarte avant de me relever et de poser mes yeux sur lui.

- Tu es sûr de toi ?!

Je l’attrape par son haut et le traîne jusque dehors.

- Tu vas dormir là. C’est clair ?

Je le regarde un instant avant que mes yeux ne tombent sur sa cheville blessée qui, depuis ce matin, à pratiquement triplée de volume. Je fronce les sourcils. Elle n’est pas autant gonflée tout à l’heure. Je le relève et l’emmène dans mon lit.

- Tu bouges pas.

Je m’écarte de lui et me dirige en courant vers l’infirmerie devant laquelle je suis passée tout à l’heure.

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